Troubles de l’ovulation : quels sont les traitements naturels et hormonaux ?

24 Jan 2023 | Cycle ovarien

Dernière mise à jour le : 17 mai 2025

Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en santé Féminine

J’ai déjà aidé plus de 400 femmes à reprendre le contrôle de leurs hormones ou à réaliser leur rêve de tomber enceinte. Alors n’attendez pas pour réserver l’accompagnement qui solutionne votre problème !

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Illustration représentas appareil génital féminin prêt pour une stimulation ovarienne

Ovaires “endormis”, cycles à rallonge, absence d’ovulation…
Quand le cycle s’embrouille, la fertilité vacille. Et souvent, derrière cette instabilité hormonale, se cache une problématique que trop peu de femmes identifient clairement : une ovulation qui ne se déclenche pas — ou mal.

Pourtant, il existe aujourd’hui plusieurs leviers pour relancer la machine.
Des pistes naturelles, parfois suffisantes. Mais aussi, quand le contexte le justifie, des protocoles médicaux bien cadrés.

Ce que vous trouverez ici : une vue d’ensemble précise, synthétique, stratégique.
Pas pour tout tester. Pas pour se perdre. Mais pour comprendre où vous en êtes… et comment reprendre une direction claire, si un enfant est vraiment au cœur du projet.

“Les femmes viennent souvent me voir après 18 mois d’errance. Si j’avais su, j’aurais consulté bien plus tôt, me disent-elles.”
— Extrait d’un suivi réel (Fertilinat)

→ Vous pouvez candidater à l’accompagnement Fertilinat si vous refusez de laisser les mois passer sans cap ni stratégie.

La stimulation ovarienne est un levier majeur pour relancer l’ovulation, qu’elle soit naturelle ou induite médicalement. Cet article fait le point sur les approches possibles (style de vie, traitements, FIV), leurs indications, leurs limites, et les points de vigilance à connaître — dans un objectif clair : augmenter vos chances de grossesse.

Pourquoi une stimulation ovarienne ? Clarifier l’intention, poser un cadre

La stimulation ovarienne peut être proposée quand l’ovulation est absente, irrégulière ou inefficace. Elle s’adresse aussi bien aux femmes en parcours PMA qu’à celles qui cherchent à relancer un cycle naturellement. Ce n’est pas un réflexe à avoir trop tôt, mais un levier à comprendre — et à encadrer.

Cycles ovariens et utérins : au cours du cycle menstruel, un ovocyte est maturé dans les ovaires pour être libérer au 14e jour (d’un cycle classique de 28 jours) au niveau de la trompe de Falloppe. C’est l’ovulation, qui correspond à la période de fécondité, la plus optimale, chez la femme. Source : chaîne d’Emmanuelle Mativet Dupas.

L’ovulation est le cœur du cycle.
Sans elle, pas de fécondation. Et souvent, lorsqu’elle ne se déclenche pas ou mal, le cycle devient irrégulier, les règles disparaissent… et le projet bébé stagne.

C’est ici qu’intervient la stimulation ovarienne.
Elle peut être utilisée dans deux cas principaux :

  • Pour relancer une ovulation qui ne vient pas : c’est le cas dans les SOPK, l’aménorrhée, ou certaines insuffisances ovariennes.
  • Pour encadrer médicalement une tentative de grossesse : en parcours PMA, la stimulation permet de synchroniser le corps avec les dates de ponction ou d’insémination.

Dans les deux cas, l’objectif est le même : obtenir un ou plusieurs ovocytes de bonne qualité, au bon moment.

Mais attention : la stimulation n’est pas une solution miracle.
C’est un outil, pas un raccourci.
Encore faut-il poser un vrai cadre autour, pour maximiser ses chances.

“Beaucoup de femmes acceptent une stimulation sans même avoir compris pourquoi.
Ce flou, c’est le terreau des échecs.”

— Témoignage d’une patiente accompagnée (Fertilinat)

→ Si vos traitements n’ont rien donné jusqu’ici, c’est peut-être le moment de reprendre les choses à la racine — avec méthode.
C’est exactement ce que permet l’accompagnement Fertilinat.

Quelles solutions pour relancer l’ovulation ? Approche naturelle, hormonale et PMA


Il existe trois grandes approches pour stimuler l’ovulation : le style de vie, les traitements hormonaux simples, et les protocoles médicaux plus avancés (comme la FIV). Chaque méthode a ses indications, ses limites, et ses critères de suivi.

1. Optimiser son terrain naturellement : l’approche en amont

Avant même d’envisager un traitement médical, certaines femmes souhaitent essayer de relancer leur ovulation de manière naturelle.

C’est une intention légitime. Mais elle doit être encadrée, réaliste, et cohérente avec le profil hormonal de départ.
Chez certaines, un ajustement du mode de vie suffit à créer un déclic. Chez d’autres, cela ne suffira pas.

Ce que l’on observe en pratique :

  • Une alimentation plus stable, plus riche en micronutriments peut soutenir la production hormonale.
  • La réduction de l’inflammation chronique, souvent silencieuse, aide à rétablir une ovulation plus régulière.
  • Certaines plantes peuvent avoir un effet modulateur, si elles sont bien choisies.

Mais il ne s’agit ni d’une méthode miracle, ni d’une solution universelle.

Pour mieux comprendre l’impact de ces approches sur la qualité du cycle :
Qualité ovocytaire : comment l’améliorer naturellement ?

“Relancer l’ovulation sans stratégie, c’est souvent juste prolonger l’attente.”

2. La stimulation hormonale simple : encadrer sans brusquer

Lorsque l’ovulation est absente ou chaotique, le cycle peut être relancé sans recourir immédiatement à la PMA.
C’est ce qu’on appelle la stimulation ovarienne simple.

Ce protocole repose sur l’induction hormonale de l’ovulation, souvent par comprimés (comme le citrate de clomifène) ou par pompe à GnRH.
L’objectif : provoquer la maturation d’un ou deux ovocytes, pour permettre une grossesse naturelle — ou une insémination, si nécessaire.

Mais l’efficacité de ce traitement dépend fortement du terrain hormonal de départ.
Certaines femmes y répondent rapidement. D’autres, notamment avec un SOPK ou une insuffisance ovarienne, devront envisager une prise en charge plus globale.

Pour mieux comprendre ce lien entre troubles hormonaux et difficulté à ovuler, voir l’article :
Comment tomber enceinte avec le SOPK ?

Ce traitement est encadré par votre gynécologue, avec suivi échographique et hormonal.
Il ne s’improvise pas : mal dosé, il peut générer des grossesses multiples, ou une absence de réponse.

“La stimulation simple n’est jamais neutre. Elle n’a de sens que si l’on comprend ce qu’elle cherche à corriger.”

3. Stimulation en FIV : pousser plus loin quand c’est nécessaire

Quand la stimulation simple ne suffit plus, la FIV devient la voie logique.
La stratégie change : on ne cherche plus une ovulation isolée, mais une maturation multiple, coordonnée, contrôlée.

→ Objectif : produire entre 6 et 15 ovocytes, dans une fenêtre de temps précise.
Cela implique un protocole hormonal intense, souvent vécu comme lourd — mais décisif.

L’article Protocole FIV : le guide ultime détaille toutes les étapes médicales, de la stimulation jusqu’au transfert embryonnaire.

Mais au-delà de la technique, ce qui fait la différence dans la réussite, c’est souvent la capacité de la femme à tenir émotionnellement sur la durée.

Pour reprendre la main sur ce parcours, y voir clair, et poser un cadre plus soutenant :
Parcours PMA : reprendre la main, étape par étape

Ce n’est pas le protocole qui fait tomber enceinte. C’est la constance avec laquelle on traverse chaque étape.

Stimulation ovarienne et chances de grossesse : à quoi s’attendre vraiment ?

Le succès d’une stimulation ovarienne dépend fortement du contexte : type de protocole, cause d’infertilité, âge, réserve ovarienne… Cet encadré stratégique vous donne une vision claire et réaliste des taux de réussite selon les méthodes utilisées, et vous aide à poser les bonnes attentes.

Les chiffres réels : entre espoir et réalité médicale

Les données de l’Agence de la Biomédecine sont sans appel :
→ L’insémination artificielle (IIU) présente un taux de grossesse d’environ 12 % par tentative.
→ La fécondation in vitro (FIV) monte à 23 %, voire 27 % en cas de transfert d’embryon congelé.

À noter : ces taux cumulent leur effet au fil des essais. Ce qui compte, c’est la persévérance, et non pas la réussite immédiate.

“Les femmes qui tombent enceintes du premier coup sont des exceptions, pas la norme.”

L’infertilité idiopathique : quand les chiffres ne suffisent pas

Environ 15 % des couples n’obtiennent pas de diagnostic clair.
Ce type d’infertilité inexpliquée reste frustrant… mais n’est pas un obstacle.
Ce que l’on observe souvent, c’est que ces femmes ont tenté longtemps, sans cadre stratégique ni accompagnement ciblé.

Quand l’intention ne suffit plus : poser un cadre stratégique

Au-delà des chiffres, ce sont souvent l’isolement, l’impatience, ou la désorganisation qui font abandonner les femmes en cours de route.

→ C’est ici qu’un accompagnement ciblé fait la différence : en posant une méthode, une temporalité, des leviers adaptés à votre profil.
Sans quoi les tentatives s’enchaînent, sans repère, jusqu’à l’épuisement.

Stimulation ovarienne : effets secondaires, risques et contre-indications

La stimulation ovarienne est globalement bien tolérée. Mais certains effets secondaires méritent d’être connus pour éviter les mauvaises surprises : hyperstimulation, grossesse multiple, troubles digestifs ou visuels. Mieux les comprendre, c’est mieux s’y préparer — et poser les bonnes questions.

Effets secondaires courants mais gérables

Fatigue, tensions abdominales, douleurs mammaires, sautes d’humeur…
→ Ces effets sont les plus fréquents. Ils restent modérés et disparaissent rapidement.

L’essentiel est d’écouter votre corps. Chaque réponse au traitement est unique.

Hyperstimulation ovarienne : un risque à anticiper

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) concerne environ 3 à 8 % des femmes.
→ Il peut entraîner un gonflement abdominal, une prise de poids rapide, ou une gêne respiratoire.

Si le risque est détecté à temps, le transfert d’embryon est souvent différé pour éviter les complications.
Dans ce cas, les embryons sont congelés, puis transférés une fois le terrain stabilisé.

“On ne vous l’explique pas toujours, mais l’annulation d’un transfert peut parfois vous protéger plus qu’il ne vous retarde.”

À lire aussi → Symptômes de nidation de l’embryon : suivez le guide !

Grossesse multiple, troubles visuels : des cas particuliers à surveiller

Certains traitements, comme le citrate de clomifène, augmentent le risque de grossesse gémellaire.
Dans 2 % des cas, des troubles de la vision sont signalés.
→ Ces effets imposent un arrêt immédiat du traitement, à valider avec le gynécologue.

Enfin, il existe encore beaucoup de croyances autour de la stimulation hormonale : efficacité magique, absence de danger, ou fatalisme face aux échecs répétés.

À explorer → Fertilité : quand les idées reçues s’invitent dans nos croyances

→ Si vous sentez que votre projet stagne ou que vous avez besoin d’un cadre clair, vous pouvez candidater à l’accompagnement Fertilinat. C’est souvent là que tout commence vraiment.

Conclusion : reprendre la main sur son cycle, avec cadre et stratégie

La stimulation ovarienne peut tout changer.
Mais elle ne devrait jamais être envisagée sans une vraie compréhension des mécanismes, du timing, et surtout… de votre propre terrain.

Certaines femmes réagissent très vite, d’autres ont besoin de plusieurs tentatives.
Et très souvent, la clef n’est pas de faire plus, mais de faire juste.

“C’est là que je vous accompagne : pas pour vous ajouter des conseils ou des hormones, mais pour poser un cadre. Un cadre clair, stratégique, pensé pour durer.”

→ Il y a un moment où il ne suffit plus de “faire ce qu’on peut”. Il faut un cadre, une vraie direction, et un plan.
C’est ce que propose l’accompagnement Fertilinat — si vous êtes prête à changer la donne.


FAQ – Vos questions fréquentes sur la stimulation ovarienne

Est-ce que la stimulation ovarienne fait mal ?

Non, en général, le traitement est bien toléré. Certaines femmes ressentent une gêne au niveau des ovaires ou un gonflement abdominal, surtout en cas de forte réponse au traitement.

Combien de cycles peut-on faire ?

Il n’y a pas de limite fixe en stimulation simple, mais en parcours PMA, la Sécurité sociale rembourse jusqu’à 6 inséminations et 4 FIV par grossesse.

Et si je ne réponds pas au traitement ?

Une absence de réponse (ou une faible réponse) peut signaler une réserve ovarienne diminuée. Il faut alors réévaluer la stratégie, voire ajuster les doses hormonales ou envisager d’autres pistes (ex. don d’ovocytes, prise en charge globale du terrain, etc.).


Sources

Arrêté du 22 juin 2015 définissant les règles de bonnes pratiques applicables à la stimulation ovarienne y compris lorsqu’elle est mise en œuvre indépendamment d’une technique d’assistance médicale à la procréation
JORF n°0152 du 3 juillet 2015. Texte n° 19.

Vitamine B9
Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
Dossier publié le 27/10/2022

Phytothérapie : Gattilier
Vidal. Mise à jour 3/08/2012

Consumption of sage (Salvia officinalis) promotes ovarian function by stimulating estradiol hormone release and controlling folliculogenesis, steroidogenesis, and autophagy.
A. Alrezaki et al.
Journal of King Saud University – Science vol.  33, Issue 2, March 2021 : 101319.

Assistance médicale à la procréation – PRINCIPAUX CHIFFRES DE L’ACTIVITÉ
Agence de la Biomédecine. Taux de grossesse et d’accouchement, 2020.