Troubles ovulatoires : causes, symptômes et solutions

Signe d'une ovulation de mauvaise qualité et solutions

Cherchez-vous à régulariser vos cycles menstruels ou à concevoir un enfant ? Les troubles ovulatoires sont malheureusement souvent un frein à l’équilibre gynécologique des femmes. Le point de départ, si vous pensez en souffrir, c’est de comprendre comment les reconnaître pour pouvoir mieux les traiter. Alors, faisons le point, dans cet article, sur les signes d’une ovulation de mauvaise qualité – causes, symptômes et solutions – pour vous aider à vous en sortir.

01 – C’est quoi exactement une ovulation de faible qualité et quelles en sont les causes ? 

Une ovulation de mauvaise qualité se définit essentiellement par des symptômes de dysfonctionnement du cycle ovarien. Dans un cycle menstruel normal, les ovaires libèrent un ovocyte (ovule), tous les 28 jours. On parle de troubles ovulatoires, lorsque l’ovulation n’a pas lieu (anovulation) ou lorsqu’elle survient avec retard ou précocité (dysovulation). Cette affection est donc à distinguer des problèmes de qualité ovocytaire, à proprement parler, qui surviennent essentiellement avec l’âge et du fait d’autres facteurs liés au style de vie.

Les troubles ovulatoires surviennent lorsque le cycle ovarien dyfonctionne
Au cours du cycle menstruel, les ovaires maturent un ovocyte, qui est libéré dans les trompes de Fallope, une fois tous les 28 jours (ovulation). Toute anomalie dans cette périodicité – absence, retard ou précocité – constitue un trouble ovulatoire.

Les causes des troubles de l’ovulation sont multiples. Voici une liste (non exhaustive) des principaux facteurs de risque :

  • Problème de poids : obésité, diabète, perte de poids excessive ou anorexie ;
  • Pratique sportive intensive ;
  • Stress, choc psychologique ou trouble psychiatrique (ex. : dépression);
  • Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et autres pathologies ovariennes apparentées (OPK, OMPK, …) ;
  • Insuffisance ovarienne précoce (ménopause précoce) ;
  • Kyste ovarien (ex. : causé par une endométriose) ;
  • Troubles endocriniens (ex. :  thyroïde, glandes surrénales…) ;
  • Tumeur (ex. : hypophyse) ;
  • Certains médicaments (ex. : traitements hormonaux, psychotropes, etc.).

Quels que soient vos antécédents ou votre profil clinique, vous pouvez être touchée par des troubles ovulatoires. Alors, découvrez, sans plus attendre, comment déceler les signes d’une ovulation de mauvaise qualité.

02 – Quels sont les signes d’une ovulation de mauvaise qualité ?

Règles irrégulières : l’un des symptômes souvent associés aux troubles ovulatoires

Il est normal à certains stades de la vie hormonale des femmes d’observer des règles irrégulières : ménarche (premières menstruations à l’adolescence), allaitement, période de prise ou d’arrêt d’un traitement hormonal contraceptif, péri-ménopause. Cependant, la périodicité des menstruations doit se régulariser en dehors de ces phases physiologiquement naturelles. 

Médicalement parlant, un cycle menstruel dure entre 25 et 35 jours, idéalement 28 jours. On parle de polyménorrhée quand il est trop court (inférieur à 24 jours) et d’oligoménorrhée lorsqu’il est trop long (au-delà de 35 jours). Des saignements entre les règles (métrorragies) peuvent aussi parfois être observés, chez ce type de patientes. Enfin, l’irrégularité menstruelle se définit aussi, d’une manière générale, par une différence d’au moins 9 jours entre deux cycles ovariens successifs

Alors, si vous pensez souffrir de règles régulières, vous pouvez aller plus loin, en surveillant les signes d’une ovulation réussie, pour savoir plus exactement où vous en êtes, en parallèle ou préalablement à une consultation gynécologique. Je vous en dit justement plus sur ce sujet, ci-dessous…

Absence des symptômes d’une ovulation réussie

Une ovulation réussie peut se manifester par plusieurs symptômes, qui surviennent théoriquement 14 jours après le premier jour de vos dernières règles (pour un cycle régulier).  Ce sont les changements hormonaux nécessaires à la libération de l’ovocyte dans la trompe de Fallopes, qui en sont principalement la cause. On  peut notamment observer :

  • Une hypersensibilité mammaire (poitrine douloureuse) ;
  • Une exacerbation de la libido, qui est une réaction naturelle de l’organisme puisque l’ovulation a pour but de permettre la fécondation ;
  • Une augmentation des sécrétions vaginales pour préparer la fécondation ;
  • De légers saignements (spotting), assez rarement ;
  • Des céphalées plus ou moins intenses (migraines ou maux de tête) ;
  • Des ballonnements ou des douleurs dans le bas-ventre ;
  • Des douleurs dorsales, notamment dans le bas du dos ;
  • De la fatigue ;
  • Une légère élévation de la température corporelle.
les femmes ressentent souvent les signes d'une ovulation réussie
Une ovulation réussie s’accompagne de symptômes qui sont souvent perceptibles par les femmes attentives à leur corps. Ce sont les mécanismes hormonaux, nécessaires au cycle  ovarien (cycle de maturation des follicules et dégénérescence du corps jaune) qui en sont essentiellement la cause.

Relever votre température quotidiennement, avec un thermomètre spécifique, est la base de la symptothermie. Cette méthode qui permet de repérer la période de l’ovulation est souvent utilisée par les femmes qui souhaitent déterminer leur période de fécondité. Néanmoins, elle peut aussi vous être très utile si vous cherchez à mieux déceler les signes d’une ovulation de mauvaise qualité, car elle vous permet d’être plus attentive à votre corps.

Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à consulter cet article « Symptothermie et fertilité : tout comprendre » dans lequel je vous explique comment la mettre en œuvre.

Absence de règles : un signe d’ovulation de mauvaise qualité qui ne trompe pas

L’ aménorrhée ou disparition des règles (pendant plus de 3 mois chez une femme préalablement bien réglée) se caractérise par l’absence de libération de l’ovocyte, au cours du cycle menstruel. Cette affection, quand elle survient chez la femme en âge de procréer et en dehors d’une grossesse (aménorrhée dite secondaire), n’est pas à sous-estimer. En effet, elle reflète généralement des troubles plus profonds, quand elle n’est pas liée à la prise de médicaments (contraceptif, psychotropes, etc.), comme : un syndrome des ovaires polykystiques, une insuffisance ovarienne prématurée (ménopause précoce), une alimentation trop restrictive, une endométriose avec kyste ovarien,  etc. De plus, elle expose la patiente à des risques augmentés de développer des pathologies cardiovasculaires, de l’ostéoporose, etc.

Il est aussi important de noter que ce dysfonctionnement hormonal est malheureusement masqué par la pilule. Ces contraceptifs oraux déclenchent « artificiellement » des règles en fin de cycle. Pourtant, ils sont loin de protéger la patiente aussi bien qu’une synthèse naturelle d’hormones stéroïdiennes, contre les risques médicaux évoqués ci-dessus. Ce n’est donc qu’à l’arrêt de ce type de contraception que les patientes découvrent qu’elles sont en aménorrhée.

Il est alors d’autant plus urgent de traiter le problème d’aménorrhée, que l’arrêt de la contraception est souvent lié à un désir de grossesse. Cela me conduit donc tout naturellement à aborder le prochain point de cet article :

Difficultés à concevoir ou troubles de la fertilité avérés : une autre manifestation des dysfonctionnements ovariens 

Les problèmes d’ovulation peuvent malheureusement se manifester par des problèmes de fertilité. En effet, des cycles anovulatoires ou dysovulatoires rendent la procréation beaucoup plus difficile, puisque la fécondation ne peut pas avoir lieu en l’absence d’un ovule. 

En fait, les troubles ovulatoires représentent la cause la plus fréquente d’infertilité chez la femme. Ce sont effectivement 20 % des couples, qui sont suivis pour cette affection, selon les chiffres de la Sécurité Sociale. Alors, ne vous inquiétez pas si vous en souffrez, car il existe aujourd’hui des protocoles médicaux bien éprouvés pour prendre en charge les anomalies d’ovulation et vous aider à réaliser votre rêve de tomber enceinte. 
Donc, quelle que soit votre situation – désir de grossesse, déjà dans un parcours PMA ou tout simplement à la recherche d’informations sur les troubles ovulatoires – découvrez justement une idée des perspectives qui s’offrent à vous :

03 – Que faire si vous souffrez de troubles ovulatoires : marche à suivre, traitements et solutions

Établir un diagnostic médical de votre affection gynécologique. Comme nous l’avons évoqué précédemment, les troubles de l’ovulation peuvent être causés par des pathologies qu’il convient de traiter (SOPK, problèmes thyroïdiens, insuffisance ovarienne précoce, kystes ovariens, endométriose, etc.). N’hésitez donc pas à consulter un gynécologue ou un médecin traitant pour qu’il établisse un diagnostic. C’est lui qui pourra prescrire si nécessaire le traitement médical adapté à votre profil : thérapie hormonale, stimulation ovarienne, chirurgie, dons d’ovocytes, traitement antidopaminergique, etc..

Les signes d'une ovulation de mauvaise qualité sont souvent le symptôme d'une pathologie gynécologique plus profonde
Une ovulation de mauvaise qualité est souvent le signe d’une pathologie gynécologique plus profonde (ex. : SOPK, insuffisance ovarienne prématurée, hypo- ou hyperthyroïdie, etc.), qui appelle un diagnostic médical.

Consigner vos dates de menstruations. Il est important de bien suivre les dates de vos menstruations ainsi que leurs durées et, mieux encore, de les noter (sur un carnet ou une application de votre smartphone). Cela vous permettra de pouvoir les communiquer avec précision à vos professionnels de santé pour un meilleur suivi gynécologique. Ces notes vous aideront aussi à mieux évaluer la régularité de vos cycles menstruels. D’ailleurs, si vous utilisez la symptothermie ou les kits de prédiction de l’ovulation pour déterminer la survenue de celle-ci, alors ce sont autant d’informations que vous aurez peut-être envie d’ajouter à votre cahier de suivi.

Améliorer votre équilibre hormonal et votre fécondité grâce à l’alimentation. Une optimisation de votre régime alimentaire peut vous permettre d’augmenter vos chances de retrouver un cycle menstruel régulier ou de tomber enceinte, le cas échéant. Par exemple, il peut être utile d’améliorer la qualité de vos ovocytes pour les rendre plus fécondables, si vous avez des règles irrégulières (dysovulation) et un désir de grossesse. Il est ainsi scientifiquement démontré qu’un régime alimentaire adapté permet d’améliorer la fécondité des ovocytes, lorsqu’il est mis en place au moins 3 mois avant la date de fécondation souhaitée. 

La consommation d’anti-oxydants aide notamment à obtenir une réduction significative des aberrations chromosomiques, qui sont souvent la cause de l’infertilité ou à l’origine de fausses couches. Une optimisation de l’alimentation peut également aider les patientes souffrant d’aménorrhée à retrouver un cycle menstruel régulier (problèmes de thyroïde, restriction alimentaire, surpoids). 

Pour savoir comment faire, n’hésitez pas à faire appel à mes services

Je m’appelle Sophie et je suis naturopathe certifiée par la Fédération Française des Écoles de Naturopathie. Spécialiste des pathologies de la femme, j’ai notamment eu la joie de pouvoir aider des femmes atteintes de SOPK à régulariser leurs cycles ovulatoires et des personnes atteintes de troubles endocriniens à tomber enceinte. J’accompagne ainsi mes clientes (sous traitement médical ou pas encore) à venir à bout des affections ovulatoires, gynécologiques ou thyroïdiennes, dont elles souffrent. Tout cela grâce à un suivi personnalisé, qui s’appuie sur la nutrition, la micronutrition, la phytothérapie et sur des mesures de style de vie favorisant l’équilibre hormonal des glandes thyroïdiennes et surrénaliennes. Donc n’attendez pas :


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Sources

Amenorrhea.
Nawaz G. et Rogol A.
StatPearls Publishing LLC. Mise à jour : June 21, 2022.

Température : mesure.
Centre Hospitalier Universitaire du Vaud / CHUV (Suisse).
Fiche technique DSO-FT -Adultes-062. Date d’application : 24.06-2019

Les causes des troubles de la fertilité féminine.
Vidal. Mise à jour : 02.06.2014.

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29 mars 2023

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