Qualité Ovocytaire: l’Améliorer Naturellement!

Améliorer naturellement la qualité ovocytaire

Vous souhaitez à obtenir la meilleure qualité ovocytaire pour concevoir un enfant ?
Le point de départ est de faire un état des lieux et déterminer les leviers d’actions majeurs pour obtenir des résultats rapides.
Dans cet article, sur la qualité ovocytaire – l’améliorer naturellement – nous allons discuter des facteurs influents et des moyens de l’améliorer.

Qu’est-ce que la qualité ovocytaire?

La qualité des ovocytes est un aspect essentiel de la fertilité féminine.
Sans bonne qualité ovocytaire, cela peut affecter la viabilité de l’embryon et compromettre son implantation dans l’endomètre.

Ce que l’on définit scientifiquement et médicalement parlant comme étant la qualité ovocytaire, c’ est bien la qualité du matériel génétique qui doit être intacte.

Une bonne qualité ovocytaire fait référence à la capacité de l’ovocyte à être fécondé et à se développer normalement en embryon.

Une bonne qualité ovocytaire est donc essentielle pour une grossesse menée à terme. Cependant, la qualité ovocytaire diminue naturellement avec l’âge, ce qui rend plus difficile la conception.
De la même manière, elle peut être affectée par plusieurs facteurs, notamment le mode de vie, les maladies chroniques, etc.

Que se passe-t-il dans vos ovaires?

Chaque femme naît avec un stock de follicules qui va décroitre au fur et à mesure de sa vie (de 1 million à la naissance à 1.000  à la ménopause). Ils diminuent en nombre, mais aussi en qualité, ils s’oxydent, ils vieillissent.

Ainsi vous vous dites mais en quoi peut-on améliorer cette situation puisque ces follicules sont présents, avec une certaine qualité prédéterminée et de surcroît ils s’oxydent en vieillissant?!

S’il est bien entendu impossible d’inverser ce processus, vous pouvez contribuer à le ralentir et cela peut faire beaucoup de différences.

Il est tout à fait impossible de produire de nouveaux ovocytes de meilleure qualité, pour autant vous pouvez jouer sur l’environnement et le rendre le plus optimal possible afin d’assurer leur développement dans un cadre optimal. 

Car entre le moment où les futurs ovocytes sont à l’intérieur des follicules jusqu’à ce que l’un d’entre eux soit expulsé chaque mois, il y a eu une maturation, un développement. 

Au début nous parlons de follicules primordiaux avec la possibilité de devenir un ovule, puis follicules secondaires, tertiaires, etc. Enfin, 3 mois avant l’ovulation, des follicules antraux (la réserve ovarienne, c’est eux, ils sécrètent l’AMH).

Ensuite, un follicule croît de volume sous l’effet de la FSH émise par l’hypophyse pendant 14 jours environ pour devenir le follicule de Graaf. A ce stade il peut libérer son ovocyte, c’est ce fameux ovule qui peut être de piètre qualité.

Il est ainsi aisé de comprendre que ce follicule avant de libérer son ovule, va passer d’une taille microscopique à un ovule de 20 mm environ ! Il grossit donc énormément et pour cela il va avoir besoin de beaucoup d’ apports, alors autant que ce soit des apports de qualité! 

Quels sont les causes d’une mauvaise qualité ovocytaire?

L’âge : l’un des principaux paramètres responsable de la mauvaise qualité des gamètes

L’âge est le principal facteur influent sur la qualité ovocytaire. En effet, à mesure que les femmes vieillissent, leur stock d’ovocytes diminue et leur qualité également. À partir de l’âge de 35 ans, la qualité ovocytaire commence à décliner de manière significative, ce qui augmente les risques de fausse couche et de complications pendant la grossesse.
Une augmentation des niveaux d’oxydation de l’ovocyte semble être un des mécanismes agissant lors d’une perte de qualité des ovocytes.

Le mode de vie

Outre l’âge, le mode de vie peut également affecter la qualité ovocytaire. Les femmes qui fument ont une qualité ovocytaire inférieure à celle des femmes qui ne fument pas. De même, la consommation d’alcool (plus la consommation est importante, plus les effets néfastes sont importants sur la fertilité) et de caféine (excès) peut également affecter la qualité ovocytaire, ainsi que celles des spermatozoïdes.

Le trouble hormonal, rarement impliqué dans la qualité ovocytaire

Les troubles hormonaux, tels que l’endométriose, les thyroïdites, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), peuvent impacter négativement la fertilité, puisque les ovulations sont souvent absentes ou entravées dans leur bon déroulement. Les femmes atteintes de SOPK ont souvent des ovaires qui produisent un nombre excessif de follicules, mais ces derniers sont immatures, ce qui peut entraîner des difficultés à concevoir.
Ces déséquilibres hormonaux, pour autant, n’impactent pas la qualité de l’ADN ni ne créent des aberrations chromosomiques.

Pour autant, les maladies chroniques, telles que le diabète, l’hypertension artérielle sont potentiellement des situations qui peuvent altérer la qualité des ovocytes.

Les facteurs environnementaux

Certaines expositions à des traitements chimiques sont reconnus pour altérer la qualité ovocytaire. Les risques de gonadotoxicité émanent de la chimiothérapie et la radiothérapie. En effet, ces traitements ont un effet toxique direct sur les follicules ovariens. La fertilité ultérieure constitue l’un des aspects fondamentaux de la qualité de vie en cas de guérison pour les femmes traitées.

Le système hormonal coordonne et régit les interactions entre les différents organes en libérant des messagers, nos hormones.
Les perturbateurs endocriniens peuvent altérer la libération des messages des hormones naturelles en bloquant, mimant ou modifiant leurs actions. Pour autant, les perturbateurs endocriniens, s’ils peuvent impacter les systèmes hormonaux et donc la fertilité, n’impactent pas la qualité du matériel génétique.

Malheureusement, il est impossible de tout contrer, car nous les trouvons dans les produits de consommation courante. Ils sont présents majoritairement dans les plastiques, les additifs alimentaires, les cosmétiques, les pesticides, les fongicides..etc. Parmi les plus connus, figurent le bisphénol A et les phtalates présents dans les plastiques, les dioxines utilisés dans des pesticides, ou encore les silicones et parabènes présents dans des cosmétiques.

L’addiction aux drogues de tout genre, comme le cannabis, est de plus en plus fréquente et malheureusement banalisée. Les effets du cannabis sont principalement dus au tétrahydrocannabinol (THC) qui agit comme un perturbateur endocrinien sur le système hormonal féminin et masculin. 

Lutter contre la perte de qualité des ovocytes: les solutions naturelles

Pour une belle qualité ovocytaire au moment de l’ovulation, il va falloir créer le meilleur environnement possible et avec les meilleurs alliés pour que les futurs ovocytes se développent au mieux.

Cet environnement favorable va dépendre de beaucoup de facteurs sur lesquels vous pouvez influer grandement comme la manière dont vous vous alimenter, votre hydratation, l’exposition aux toxiques, la gestion de votre sommeil et votre stress, etc.

Mais il y a des éléments cruciaux pour aller plus loin .
Des nutriments dont ils ont encore plus besoin que les autres cellules de votre corps, pour bien se développer et aussi ne pas s’abîmer trop vite. 

Bien qu’il ne soit pas possible de prévenir complètement le déclin naturel de la qualité ovocytaire lié à l’âge, il existe des moyens de l’améliorer.

L’objectif  est de réduire les 2 principaux agresseurs de follicules, à savoir l’inflammation, mais aussi l’oxydation, car c’est bien l’oxydation du matériel génétique qui conduit à sa détérioration et qui met en péril la viabilité de l’embryon.

Le surplus de molécules oxydantes a pour conséquence d’impacter directement l’ADN contenu dans les gamètes (spermatozoïdes et ovocytes).

Le régime le plus bénéfique pour concevoir 

D’après les études scientifiques, il semblerait aujourd’hui, que le régime le plus approprié soit le régime méditerranéen.

Une alimentation saine et équilibrée riche en nutriments essentiels, tels que des protéines de qualité, les graisses saines, les glucides complexes, les vitamines et les minéraux, peut améliorer la qualité ovocytaire.
Les aliments riches en antioxydants, tels que les baies, les légumes verts, les noix et les graines, protègent les ovocytes contre les dommages cellulaires.

Le sommeil et son impact sur la fertilité

Des nuits courtes (moins de 6h) ou hachées, sur la durée, vont avoir une répercussion hormonale, notamment sur le cortisol et l’insuline et favorisent un stress et une inflammation de bas grade

Un neurotransmetteur, la mélatonine, très impliquée dans la gestion du  sommeil est aussi une hormone très anti-inflammatoire, protectrice donc.

Plusieurs études suggèrent, concernant particulièrement des insuffisances ovariennes, les effets bénéfiques de la mélatonine sur la qualité ovocytaire et le bon déroulement de la grossesse.

Un bon sommeil, comme vous vous en doutez, est non seulement extrêmement important pour le maintien d’une santé optimale bien sûr, mais vous saurez à présent qu’il fait partie intégrante d’une bonne fertilité!

La gestion du stress ou comment améliorer le fonctionnement hormonal

Nous avons vu ensemble plus haut que le manque de sommeil réparateur prolongé a une incidence sur l’élévation chronique de certaines hormones surrénaliennes. 

Le stress a été identifié comme un déclencheur potentiel de dysfonctionnements de la reproduction, mais la voie psychophysiologique derrière l’effet du stress sur l’ovulation reste pour l’instant inexplorée. 

Dans un cas de stress aigu, le cortisol est bienfaiteur grâce a ses vertus anti-inflammatoires salutaires. C’est bien en cas de stress chronique que les effets de cette situation peut mener à divers déséquilibres.

Une sécrétion accrue de cortisol pendant une période assez longue peut engendrer une résistance au cortisol et avoir pour conséquence un état inflammatoire chronique de bas grade. De la même manière, de part son effet hyperglycémiant il peut engendrer une insulinorésistance souvent impliquée dans le cadre du SOPK (elle favorise l’hyperandrogénie) et d’autres problématiques visant la fertilité comme des troubles ovulatoires ou une aménorrhée.

Par ailleurs, des études relatent que les femmes souffrant d’infertilité et éprouvant de niveaux de stress élevés, peuvent avoir une incidence négative sur les résultats de leur traitement d’assistance médicale à la procréation (AMP). 

Pour rappel la FSH est responsable de la maturation des ovocytes, l’ovulation est dépendante de la LH, sous dépendance d’autres hormones hypothalamo-hypophysaires. 

La maturation des follicules et l’ovulation ne se faisant pas correctement, une ovulation de piètre qualité, voire des cycles anovulatoires en seraient les conséquences.

Un excès de stress augmente également la prolactine, l’hormone responsable de la lactation chez la nouvelle maman qui vient d’accoucher. Cette hormone inhibe l’ovulation également lorsque son taux s’élève trop longtemps.

Vous voyez que la gestion du stress est un élément clé pour une conception optimale et pour améliorer la qualité ovocytaire.

Pour savoir comment faire, n’hésitez pas à faire appel à une naturopathe experte en fertilité

Vous avez désormais toutes les clés en main pour améliorer naturellement votre qualité ovocytaire.
Vous savez à présent que vous avez un rôle à jouer, souhaitez vous passer à l’action? La réponse est OUI? 

En tant que naturopathe spécialisée en fertilité, j’élabore mes accompagnements à partir de vos problématiques afin de trouver les facteurs défavorables à votre fertilité,  de les améliorer et d’augmenter ainsi vos chances de concevoir. 
Contactez moi dès à présent pour une première visio consultation au cours de laquelle je vous partagerai les étapes d’un accompagnement taillés sur-mesure pour répondre à vos besoins.


Je vous recommande de débuter un accompagnement 3 à 6 mois avant la conception, que vous soyez en dans un processus d’AMP ou en essais naturels. N’hésitez donc pas à faire appel à mes services en Naturopathie, pour mettre en place un programme taillé sur-mesure pour concrétiser votre désir de grossesse et améliorer tous les facteurs liés à une fertilité optimale.

Sources

Kayem, G., & Batteux, F. (2008). Immunologie de la grossesse. La Presse Médicale, 37(11), 1612‑1619. doi.org/10.1016/j.lpm.2008.07.006

Impact of underlying stress in infertility, 2020 – www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32251093

Role of cortisol and superoxide dismutase in psychological stress induced anovulation. 2016 – www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26393311

Sophie Rodriguez, Naturopathe à Lyon

10 avril 2023

Pin It on Pinterest

Share This