Fausse Couche : Comment la Prévenir ?

20 Nov 2023 | Grossesse

Sommaire
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Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en santé Féminine

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Comment limiter les risques de fausse couche?

Est-il possible de prévenir le risque de fausse couche? L’arrêt spontanée de grossesse précoce, appelé communément fausse couche survient généralement tôt au cours du premier trimestre. 15% des grossesses sont concernées. Pour certains couples, les fausses couches à répétition sont une véritable tragédie, laissant des impacts émotionnels bien compréhensibles. Si cela peut arriver (parfois cela pourrait pourtant être évité), au-delà, il faut investiguer. Quelles sont les causes? Y a t il des mesures préventives pour éviter les fausses couches et ainsi mettre toutes les chances de votre côté de vivre une grossesse en santé et épanouissante? Dans cet article, je vous propose de faire un point global sur ce que sont les fausses couches, quelles en sont les causes, les signes, certaines spécificités de fausses couches et enfin, un tour d’horizon très large de toutes les approches pour vous permettre de vous en prémunir au mieux .

Points clés de l’article

  • 🩺 Identifier les causes : Troubles hormonaux (progestérone, thyroïde), anomalies chromosomiques, maladies auto-immunes.
  • 🚨 Surveiller les signes : Saignements ou douleurs ? Consultez immédiatement.
  • 🔬 Investiguer en cas de récidives : Tests ADN spermatique, Matricelab, recherche de polymorphismes génétiques (MTHFR).
  • 📊 Évaluer en détail : Bilan hormonal (progestérone, T3, T4, anticorps).
  • ⚡ Agir rapidement : Suivi médical dès les premiers symptômes.

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Qu’est ce qu’une fausse couche?

Le terme de fausse couche ou avortement spontanée précoce sont les termes utilisés lorsqu’une grossesse survient spontanément et involontairement durant le premier trimestre avant la 14ème semaine d’aménorrhée. 

Vous étiez au courant?.
On parle de deuil périnatal lorsque la perte d’un bébé intervient pendant une période allant de la 22e semaine d’aménorrhée jusqu’au 7ème jour après la naissance. C’est une période qui correspond, en réalité, au seuil de viabilité du foetus. 

Comment limiter les risques de fausses couches

Quelles différences entre semaines d’aménorrhée et semaines de grossesse ?

Une grossesse est datée par les professionnels de santé par rapport aux semaines dites d’aménorrhée (SA). Cette méthode de calcul se base sur les semaines d’absence de règles. Le premier jour pris en compte correspond donc au dernier jour des règles. Pour le calcul en semaines de grossesse, il débute au moment de l’ovulation. Dès lors, il y a généralement 2 semaines d’aménorrhée de plus par rapport aux semaines de grossesse.

Quelles sont les causes d’une fausse couche?

Les principales causes des fausses couches : ce qu’il faut savoir

Les fausses couches restent, dans la majorité des cas, des événements isolés. Cependant, environ 1,5 % des femmes vivent plusieurs fausses couches consécutives, une situation souvent difficile à vivre et nécessitant une prise en charge spécifique.

Les causes sont multiples et parfois complexes, mais en comprendre les origines peut aider à agir en prévention. Voici les principales causes identifiées :

  • Anomalies chromosomiques : La division cellulaire lors de la formation de l’embryon peut échouer, surtout si l’un des parents est porteur d’une anomalie spécifique.
  • Troubles hormonaux : Hypothyroïdie, hyperthyroïdie, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), endométriose ou insuffisance de progestérone peuvent fragiliser la grossesse.
  • Problèmes anatomiques : Polypes, fibromes ou synéchies (adhérences dans l’utérus) empêchent parfois une implantation optimale de l’embryon.
  • Troubles de la coagulation : Le syndrome des antiphospholipides, un trouble auto-immun, peut provoquer des caillots sanguins nuisibles à la grossesse.
  • Âge parental : Le risque de fausse couche augmente avec l’âge, surtout au-delà de 35 ans pour les femmes et 40 ans pour les hommes.
  • Infections : Certaines infections (toxoplasmose, listériose, cytomégalovirus) peuvent compromettre une grossesse.
  • Carences nutritionnelles : Un déficit en vitamines B9 ou B12 peut être un facteur de risque.
  • Poids inadapté : L’obésité (IMC > 30) ou le sous-poids (IMC ≤ 18,5) affectent la fertilité et la viabilité embryonnaire.
  • Consommation de substances nocives : Tabac, alcool, drogues ou certains médicaments inadaptés peuvent nuire au développement de l’embryon.
  • Phytothérapie mal encadrée : Certaines plantes (armoise, sauge officinale, menthe pouliot, aloès…) peuvent induire des contractions utérines.

Chaque situation est unique. En prenant en compte vos besoins et votre histoire, un accompagnement personnalisé peut vous aider à poser des bases solides pour votre projet de grossesse. Avec des ajustements ciblés et un soutien adapté, vous mettez toutes les chances de votre côté pour vivre cette belle aventure dans la sérénité.

Quels sont les signes qui annoncent une interruption spontanée de grossesse ?

Une fausse couche très précoce peut se confondre avec les menstruations, car si la grossesse n’est pas connue, elle passe inaperçue.

Pour autant, parfois les symptômes sont marqués et évidents :

  • perte de sang rouge clair ou foncé avec parfois des caillots,
  • crampes qui peuvent s’aggraver lors de l’expulsion de l’embryon.

Il est à noter que plus la grossesse est avancée, plus les douleurs ressenties sont fortes.

Si vous ressentez des crampes ou des douleurs au niveau des lombaires et du ventre, essayez, dans la mesure du possible de vous coucher, de vous relaxer, en attendant que la douleur s’estompe. Si cette dernière persiste, et ou que les saignements deviennent vraiment abondants et hémorragiques, consultez votre médecin ou  rendez vous aux urgences sans attendre.

Cas particulier: quelles sphères investiguer lors de fausses couches à répétition?

Définition de la fausse couche à répétition

La définition des fausses couches varie mais  cette spécificité se définit  à partir de 2 ou 3 fausses couches. Voici les 4 définitions récentes :

RCOG 2011 (1)Survenue d’au moins 3 fausses couches du premier trimestre de la grossesse
CNGOF 2014 (2)Survenue d’au moins 3 fausses couches avant 14 SA
ESHRE 2017 (3)Survenue de deux pertes fœtales ou plus avant 24 SA
ICMART 2017 (4)Survenue de deux pertes fœtales ou plus avant 22 SA

Source: Gynéco Online

À chaque fausse couche, c’est la perte d’un rêve, d’un plan de vie, d’un projet de famille et de couple.
En premier lieu, si vous avez vécu plusieurs arrêts de grossesse, ne culpabilisez pas: vous n’êtes en rien responsable de cette situation. Il est utile de rappeler que 30% des cas d’infertilité sont d’origine masculine. 

Fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes: cause de fausses couches à répétition?

Dans ce cas de figure, il est indispensable d’aller plus loin avec des examens plus approfondis et complémentaires. Je pense notamment à un spermogramme plus poussé, particulièrement un test d’intégrité de l’ADN spermatique qui est un élément clé du bilan de fertilité masculine. Ce test mesurera l’intégrité de l’ADN (capital génétique) dans la tête des spermatozoïdes. Plus le nombre de lésions sera élevé, plus le développement embryonnaire sera altéré menant à des échecs implantatoires et des fausses couches.
Les causes suspectées de l’élévation du taux de fragmentation spermatique sont : le varicocèle, le mode de vie avec l’exposition aux toxiques augmentant le stress oxydatif, l’âge avancé et les antécédents d’infection uro-génitale. 

➡️ Pour en savoir plus sur la fertilité masculine, j’ai rédigé un article qui vous explique tout!

Comment évaluer la réceptivité endométriale grâce au test Matricelab ?

Ce test a été initialement élaboré dans le but de proposer un traitement anti ou pro-inflammatoire pour augmenter les chances d’implantation dans le cadre de FIV. Ce bilan est également proposé aux patientes présentant des fausses couches à répétition. 

Recherche des mutations du gène MTHFR dans le couple parental

L’enzyme MTHFR est essentielle aux processus de division cellulaire, de développement embryonnaire et de maintien de la grossesse. Des polymorphismes du gène MTHFR ont pour conséquence une diminution de l’activité de l’enzyme MTHFR. En cascade, cette baisse d’activité augmente les taux sériques d’homocystéine et par la même occasion de pathologies cardio-vasculaires. Une association entre des mutations sur certains gènes et le risque de fausse couche a été démontré et pourrait s’expliquer par un dysfonctionnement dans les processus réplicatif nécessitant en environnement riche en folates. Les mutations MTHFR seraient plus fréquentes chez les couples infertiles et chez les couples présentant des antécédents de fausses couches à répétition par plusieurs mécanismes : défauts d’implantation, altération du processus de développement embryonnaire principalement. Dans ce contexte, les effets seraient contrés par l’apport d’une forme active de folates,  5MTHF (méthylfolates).

Cas particulier: La grossesse extra-utérine (GEU)?

La grossesse extra-utérine (GEU) est une anomalie liée à la nidation. L’ovule fécondé s’implante et se développe en dehors de l’endomètre tapissant la cavité utérine. Ainsi, dans la grossesse extra utérine, l’œuf fécondé ne s’accroche pas dans la cavité de l’utérus. Le plus souvent, il s’implante dans une trompe de Fallope, parfois dans de rares cas dans le col de l’utérus, cavité abdominale ou même sur  un ovaire.

Le diagnostic de la GEU est une urgence car le temps passant, la trompe de l’utérus à force de se distendre, pourrait se rompre provoquant un hémopéritoine
( saignement dans la cavité abdominale) qui est danger majeur pour la santé de la mère et pourrait constituer un risque d’infertilité ultérieur.

Le diagnostic est confirmé par deux examens effectués en urgence :

  • une échographie abdomino-pelvienne par voie endovaginale mettant en avant une cavité de l’utérus vide (absence de nidation de l’œuf fécondé) et qu’il existe une masse au niveau d’une trompe de l’utérus,
  • un dosage sanguin de l’hormone bêta HCG dont le taux est élevé, notifie qu’une grossesse est en cours. 

Peut-on prévenir le risque de fausse couche ?

La question légitime que nous nous posons toutes en début de grossesse est bien évidemment de savoir s’il y a des approches pour se prémunir au mieux des risques de fausse couche. Comme nous l’avons vu plus haut certains facteurs de risque sont inévitables comme les anomalies chromosomiques par exemple, mais d’autres stratégies de prévention sont applicables en comprenant les enjeux spécifiques comme une alimentation équilibrée, une activité physique adaptée que ce soit avant et pendant la grossesse. Et rappelons le, la plupart des femmes réussissent à tomber enceinte, à mener leur grossesse à terme et à donner naissance à un bébé en pleine santé ! 

Comment prévenir une fausse couche et protéger votre grossesse ?

Limiter les facteurs de risque de fausse couche

Limiter les facteurs de risque 

Vous avez un rôle à jouer car si tous les facteurs exposant à une fausse couche ne sont pas évitables, d’autres le sont comme par exemple:

  1. D’éviter de fumer,
  2. Du bon sens, mais ne pas consommer de drogues ou de boissons alcoolisées,
  3. Ne pas s’automédicamenter sans l’avis du médecin ou du pharmacien, c’est également vrai pour les plantes, car elles ne sont pas sans danger! 
  4. n tant que future maman, si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose et pour éviter tout risque de contamination à la listériose, vous devez éviter :
    – les viandes peu cuites,
    – les produits laitiers non pasteurisés,
    – les fruits de mer, poissons et œufs crus.

Enfin, faites le point sur votre statut vaccinal 3 mois avant d’envisager une grossesse (contraception rigoureuse pendant ce laps de temps).

Le bilan préconceptionnel chez son gynécologue

Il s’agit, avant tout, de vérifier l’immunité face à des agents infectieux, de dépister donc certaines infections, de rechercher des maladies génétiquement transmissibles en cas de risque accru, et de revoir toute la médication par rapport à un éventuel risque de tératogénicité*.
* Une substance ou un médicament est « tératogène » lorsqu’il est susceptible de provoquer des malformations chez l’embryon lors de son développement in-utero. La période où les risques tératogènes sont les plus importants se situe au cours des 2 premiers mois de grossesse.

Les progestatifs pour prévenir les risques de fausse couche

Le maintien d’une grossesse est dépendante (entre autres) de la progestérone, produite par le corps jaune après l’ovulation, et plus tard par le placenta une fois qu’il est mature.

La progestérone est une hormone de grande importance pendant la grossesse car elle aide à maintenir l’épaisseur de la muqueuse utérine, assurant ainsi un environnement favorable à l’implantation ou nidation et au développement de l’embryon. Elle soutient également celui du placenta tout en inhibant les contractions utérines, pour empêcher une fausse couche précoce.

Cette hormone capitale pour la grossesse, vous l’aurez compris, inhibe l’ovulation, une nouvelle conception pendant la gestation étant évitée.

En 2020, une recherche de données a été effectuée par la revue Cochrane pour tenter de savoir s’il était utile de supplémenter les femmes . Ces études portaient sur les femmes atteintes d’hémorragies en début de grossesse (menace de fausse couche précoce) ou ayant déjà subi trois interruptions de grossesse spontanées ou plus (fausses couches à répétition)

Des traitements progestatifs différents ont été comparés à un placebo inactif. Pour les femmes atteintes de menace d’arrêt de grossesse spontané (y compris celles ayant déjà un antécédent de fausse couche), la prise de progestérone micronisée vaginale et la dydrogestérone (supplémentation orale) n’ont eu que peu d’effet par rapport au placebo, en termes de taux de naissances vivantes. 

Pour autant, chez les femmes ayant déjà subi une ou plusieurs fausses couches, l’utilisation de progestérone micronisée par voie vaginale a entraîné une augmentation du taux de naissances vivantes par rapport au placebo. Vous l’aurez donc compris, prenez contact avec votre gynécologue dès que vous avez un test positif!

Vérifier son statut micronutritionnel pour améliorer sa fertilité

La carence en vitamines et minéraux est fréquente chez les femmes (dans le cadre du sopk un peu plus), voici quelques exemples sur lesquels il est important de ne pas faire d’impasse dans votre alimentation:

La vitamine B9

  • la vitamine B9 (et parallèlement le zinc, cuivre et vitamine B12) car ses vitamines sont essentielles pour permettre une bonne méthylation et éviter une hypofertilité certes, mais également une augmentation du stress oxydatif, des risques cardiovasculaires, etc.
    ➡️ Pour en savoir plus sur la vitamine B9, j’ai rédigé un article qui détaille tout!
    Aliments riche en vitamine B9: la salade verte, le maïs, les châtaignes, l’avocat, tous les légumes verts, les fruits, le pain, les produits laitiers.

La choline

  • la choline, indispensable dès le désir de grossesse, au même titre que la vitamine B9 et B12. En effet, elles régulent toutes les deux le cycle de l’homocystéine, et permettent donc de prévenir les malformations du tube neural. En projet bébé elle est fondamentale!
    ➡️ Pour en savoir plus sur la choline, j’ai rédigé un article qui détaille tout!.
    Aliments riches en choline: les œufs sont la meilleure source de choline, notamment le jaune), le blanc de poulet, le boeuf ou le poisson blanc. En plus faible dose dans le germe de blé, le chou-fleur, le brocolis, le soja, les pommes de terre, les haricots rouges ou bien le quinoa.

Les vitamines C et E

  • Les vitamine C et E, très antioxydantes, permettent de lutter contre le stress oxydatif. Le résultat de ce dernier se matérialise par un excès de radicaux libres qui peuvent impacter la maturation des ovocytes, la fécondation, l’implantation de l’embryon et le développement embryonnaire
    Aliments riche en vitamine C: pamplemousse, orange, cassis, kiwi, brocolis, choux, tomates, le jaune d’œuf, le persil.
    Aliments riches en vitamine E: huile d’olive, huile de noix, de noisettes, les graines de tournesol, les amandes, les pignons de pin, l’avocat, les olives, les mûres.

L’iode

  • L’iode, minéral essentiel impliqué dans le fonctionnement thyroïde ( et un problème de thyroïde peut impacter sévèrement votre fertilité et vos chances de concevoir). Pour autant, les carences chez les femmes sont nombreuses notamment par le manque de consommation de produits de la mer.

La vitamine D

  • La vitamine D n’est pas qu’une vitamine. Il lui est conféré un fonctionnement hormonal. L’organisme la synthétise lui-même (c’est la seule) sous l’action des rayons du soleil (UVB) ou via certains poissons gras mais en très grosse quantité. En préconception, elle est indispensable pour l’équilibre immunitaire et hormonal. Elle contribue à une bonne production de progestérone après l’ovulation et au cours du 1er trimestre de grossesse. Elle participe à l’équilibre immunitaire de la réceptivité endométriale favorisant l’implantation embryonnaire.
  • Aliments riches en vitamine D: le foie de morue, le hareng, la sardine, les anchois, le saumon, le maquereau, le chocolat noir, l’œuf, le lait, les champignons.

Pour autant, une alimentation équilibrée ne permet pas toujours d’assurer les apports journaliers recommandés. Dès lors, rapprochez vous d’un professionnel compétent qui soit en mesure de vous conseiller une supplémentation de qualité et personnalisée à votre situation au moins 3 mois avant la conception.

Vérifier votre taux de progestérone pour prévenir le risque de fausse couche

  • Demandez à votre médecin un dosage de progestérone 7 jours après votre ovulation. Le taux adéquat doit être idéalement au moins égal à 15 ng/ml. Si le taux est bien inférieur, prenez contact avec votre gynécologue.
  • en début de grossesse, il est intéressant de coupler un dosage de progestérone avec le dosage habituel de béta-hCG. Cela permet de vérifier si le taux est en adéquation avec le bon déroulement de la grossesse. Sinon, contactez rapidement votre gynécologue. Demandez une prescription d’ovules de progestéroe pour bien amorcer la grossesse.

Veiller au bon fonctionnement de la glande thyroïde

Les troubles de la thyroïde font partie des troubles endocriniens les plus fréquents chez la femme en âge de procréer. Ces dysfonctionnements provoquent des modifications hormonales. Ils troublent les cycles menstruels et l’activité ovarienne, freinant ainsi la fertilité.

L’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie, deux maladies auto-immunes, peuvent aussi causer des difficultés à concevoir

Afin d’augmenter les chances de concevoir, l’American Thyroid Association préconise le maintien d’un taux de TSH inférieur à 2.5 mU/l.

Néanmoins, la TSH peut être correcte sans que les autres valeurs relatives au réel fonctionnement thyroïdien ne le soient. 

Discutez-en avec votre médecin ou gynécologue. En cas de fausses couches, demandez un bilan complet. Cela permet d’évaluer précisément votre santé thyroïdienne, au-delà de la TSH

Avec particulièrement:

  • T3 L et T4 L, reverse T3
  • anticorps anti thyroglobuline et anti thyroperoxydase
  • vérifier votre statut en iode par une iodurie des 24h idéalement

La naturopathie : un allié précieux pour prévenir les fausses couches

Oui, elle soutient votre fertilité avec des outils scientifiques et personnalisés.

  • Je m’appuie d’abord sur l’hormonologie. J’analyse vos marqueurs clés, comme la progestérone ou le ratio LH/FSH. Cette évaluation précise me permet de détecter les déséquilibres qui perturbent vos cycles ou l’implantation embryonnaire.
  • Ensuite, je réalise un bilan métabolique. J’examine vos marqueurs métaboliques et vos éventuels polymorphismes génétiques, comme MTHFR. Cela m’aide à optimiser vos mécanismes biologiques et à réduire les facteurs de risque.
  • Je cible aussi les processus inflammatoires. J’évalue l’inflammation chronique, souvent liée à l’endométriose ou aux maladies auto-immunes. Puis, je mets en place des stratégies pour moduler ces inflammations de manière efficace.
  • Enfin, je travaille également à réduire le stress oxydatif, en ciblant ses impacts sur la qualité ovocytaire et l’implantation embryonnaire. . J’identifie les déséquilibres qui affectent vos ovocytes. Ensuite, je propose des solutions pour protéger vos cellules et maximiser vos chances d’une implantation réussie.

Cette approche s’appuie sur l’hormonologie, la biologie et un bilan métabolique complet pour agir avec précision et soutenir votre fertilité.

Un message pour vous

Prenez soin de vous avec bienveillance et patience. Vous êtes entourée de solutions et d’accompagnements experts p

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FAQ : Comment éviter une fausse couche les trois premiers mois ?

Une fausse couche isolée doit-elle inquiéter ?

Non, la plupart des fausses couches sont isolées. Toutefois, il est important de rester attentive. Si elles se répètent, prenez rendez-vous avec un médecin pour réaliser un bilan approfondi et identifier d’éventuelles causes sous-jacentes.

Les fausses couches précoces peuvent-elles être évitées ?

Dans certains cas, oui. D’abord, identifiez et corrigez les facteurs modifiables comme un déséquilibre hormonal ou une carence en vitamines. Ensuite, adoptez des habitudes de vie saines en éliminant le tabac, l’alcool et les substances nocives.

Quels examens demander après plusieurs fausses couches ?

Après plusieurs fausses couches, il est essentiel d’agir méthodiquement. Demandez un bilan hormonal (progestérone, TSH) pour détecter d’éventuels troubles endocriniens. Par ailleurs, une échographie peut identifier des anomalies utérines comme des fibromes ou des polypes. Enfin, des analyses génétiques peuvent aider à repérer des anomalies chromosomiques.

Le stress peut-il être une cause de fausse couche ?

Non, le stress n’est pas une cause directe. Cependant, il peut influencer votre équilibre hormonal et votre bien-être. Pour limiter son impact, privilégiez des techniques de gestion comme la méditation, la cohérence cardiaque ou des activités douces comme le yoga.

Une fausse couche est-elle toujours accompagnée de saignements ?

Pas forcément. Certaines fausses couches passent inaperçues et ne sont découvertes qu’à l’échographie. Si vous ressentez des douleurs ou des symptômes inhabituels, contactez immédiatement votre médecin pour un avis.

Le rôle du partenaire peut-il influencer les risques ?

Oui, la qualité du sperme peut avoir un impact. Par exemple, l’âge, le tabac ou l’exposition à des toxines peuvent altérer la viabilité de l’embryon. N’hésitez pas à inclure votre partenaire dans le bilan si nécessaire.

Combien de temps attendre après une fausse couche pour retomber enceinte ?

En général, il est recommandé d’attendre un à trois cycles menstruels pour permettre à votre corps de récupérer. Cependant, discutez-en avec votre médecin pour déterminer le meilleur moment selon votre état de santé et vos besoins émotionnels.

La progestérone peut-elle prévenir une fausse couche ?

Oui, mais uniquement en cas de déficit avéré. D’abord, un dosage hormonal effectué 7 jours après l’ovulation permet de vérifier si ce traitement est nécessaire. Ensuite, votre médecin pourra ajuster la prescription en fonction de vos résultats.

Les anomalies utérines peuvent-elles être corrigées ?

Oui, elles peuvent l’être. Des fibromes, polypes ou synéchies peuvent être traités grâce à des interventions médicales ou chirurgicales. Cela améliore les chances d’une grossesse viable en éliminant des obstacles physiques à l’implantation embryonnaire.

La naturopathie peut-elle m’aider ?

Oui, elle soutient votre fertilité avec des outils scientifiques et personnalisés.

  • Je m’appuie d’abord sur l’hormonologie. J’analyse vos marqueurs clés, comme la progestérone ou le ratio LH/FSH. Cette évaluation précise me permet de détecter les déséquilibres qui perturbent vos cycles ou l’implantation embryonnaire.
  • Ensuite, je réalise un bilan métabolique. J’examine vos marqueurs métaboliques et vos éventuels polymorphismes génétiques, comme MTHFR. Cela m’aide à optimiser vos mécanismes biologiques et à réduire les facteurs de risque.
  • Je cible aussi les processus inflammatoires. J’évalue l’inflammation chronique, souvent liée à l’endométriose ou aux maladies auto-immunes. Puis, je mets en place des stratégies pour moduler ces inflammations de manière efficace.
  • Enfin, je travaille également à réduire le stress oxydatif, en ciblant ses impacts sur la qualité ovocytaire et l’implantation embryonnaire. . J’identifie les déséquilibres qui affectent vos ovocytes. Ensuite, je propose des solutions pour protéger vos cellules et maximiser vos chances d’une implantation réussie.

Cette approche s’appuie sur l’hormonologie, la biologie et un bilan métabolique complet pour agir avec précision et soutenir votre fertilité.

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Sources:


Al-Biate MA. Effect of metformin on early pregnancy loss in women with polycystic ovary syndrome. Taiwan J Obstet Gynecol. 2015 Jun;54(3):266-9. doi: 10.1016/j.tjog.2013.06.020. PMID: 26166338.

Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français  (CNGOF). Recommandations pour la pratique clinique sur les pertes de grossesse, 2014.

Pertes Foetales
CNGOF 2014.

Stress post-traumatique, anxiété et dépression à la suite d’une fausse couche et d’une grossesse extra-utérine : une étude de cohorte prospective multicentrique
American Journal of Obstetrics & Gynecology 2019

Fausses couches récurrentes chez les patientes présentant un dysfonctionnement thyroïdien
National Institutes of Health 2012

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