Peut-on vraiment prévenir le risque de fausse couche ?
C’est une question douloureuse — mais essentielle — pour de nombreuses femmes qui ont connu une perte précoce.
Une fausse couche, ou interruption spontanée de grossesse, survient souvent dans les toutes premières semaines. On estime que 15 % des grossesses sont concernées.
Quand cela n’arrive qu’une fois, on l’attribue souvent au hasard. Mais quand cela se répète, le doute s’installe, et l’urgence de comprendre devient vitale. Ce n’est plus juste une épreuve émotionnelle : c’est une alerte biologique.
→ Quelles sont les causes invisibles ?
→ Existe-t-il des moyens concrets d’agir en amont ?
→ Comment mettre toutes les chances de votre côté pour vivre une grossesse stable ?
Dans cet article, je vous propose un point stratégique complet :
→ les causes les plus fréquentes,
→ les signes souvent minimisés,
→ les leviers concrets d’analyse et de prévention,
→ et l’apport ciblé de la naturopathie pour éviter que le même scénario ne se reproduise.
Points clés de l’article
- Identifier les causes : Troubles hormonaux (progestérone, thyroïde), anomalies chromosomiques, maladies auto-immunes.
- Surveiller les signes : Saignements ou douleurs ? Consultez immédiatement.
- Investiguer en cas de récidives : Tests ADN spermatique, Matricelab, recherche de polymorphismes génétiques (MTHFR).
- Évaluer en détail : Bilan hormonal (progestérone, T3, T4, anticorps).
- Agir rapidement : Suivi médical dès les premiers symptômes.
Des outils précis pour maximiser vos chances de mener une grossesse à terme !
Vous souhaitez prévenir au mieux le risque de fausse couche, mais vous sentez que les conseils génériques ne suffisent plus ?
→ Si vous cherchez une stratégie claire, fondée sur la biologie et le suivi, mon accompagnement Fertilinat a été conçu pour répondre à ces cas spécifiques, où chaque détail compte : antécédents, inflammation, terrain hormonal ou métabolique.
(Je sélectionne chaque profil avec soin, pour m’assurer que mon accompagnement est réellement pertinent pour vous.)
Qu’est ce qu’une fausse couche?
Une fausse couche précoce survient généralement avant la 14e semaine d’aménorrhée.
C’est à cette période que les leviers d’action sont les plus nombreux.
Prévenir le risque de fausse couche, à ce stade, repose surtout sur l’analyse du terrain et une prise en charge individualisée.
Vous étiez au courant?.
On parle de deuil périnatal lorsque la perte d’un bébé intervient pendant une période allant de la 22e semaine d’aménorrhée jusqu’au 7ème jour après la naissance. C’est une période qui correspond, en réalité, au seuil de viabilité du foetus.

Quelles différences entre semaines d’aménorrhée et semaines de grossesse ?
Une grossesse est datée par les professionnels de santé par rapport aux semaines dites d’aménorrhée (SA). Cette méthode de calcul se base sur les semaines d’absence de règles. Le premier jour pris en compte correspond donc au dernier jour des règles. Pour le calcul en semaines de grossesse, il débute au moment de l’ovulation. Dès lors, il y a généralement 2 semaines d’aménorrhée de plus par rapport aux semaines de grossesse.
Quelles sont les causes d’une fausse couche?
Il n’existe jamais une seule cause isolée. Mais certains facteurs reviennent très fréquemment — et ce sont souvent les mêmes que j’observe chez les femmes que j’accompagne. Comprendre ces mécanismes permet de poser les bonnes bases, dès les premières semaines.
Prévenir une fausse couche repose rarement sur une solution unique. Ce sont souvent plusieurs facteurs biologiques, hormonaux et environnementaux qui se croisent. Cet article vous aide à identifier les causes fréquentes, à comprendre les marqueurs à surveiller, et à poser les fondations d’une grossesse stable, notamment grâce à l’approche stratégique de la naturopathie.
Les principales causes des fausses couches : ce qu’il faut savoir
Les fausses couches restent, dans la majorité des cas, des événements isolés. Cependant, environ 1,5 % des femmes vivent plusieurs fausses couches consécutives, une situation souvent difficile à vivre et nécessitant une prise en charge spécifique.
Quels sont les facteurs qui peuvent provoquer une fausse couche ?
Les causes sont multiples, et souvent intriquées. Certaines sont inévitables (comme les anomalies chromosomiques), d’autres sont évitables ou modulables : troubles hormonaux, inflammation chronique, carences micronutritionnelles, anomalies utérines ou encore perturbations immunitaires. Le plus important, ce n’est pas d’avoir une liste de causes génériques, mais de savoir comment les hiérarchiser dans votre propre contexte. C’est précisément ce que permet une lecture croisée de vos bilans.
Les causes sont multiples et parfois complexes, mais en comprendre les origines peut aider à agir en prévention. Voici les principales causes identifiées :
- Anomalies chromosomiques : La division cellulaire lors de la formation de l’embryon peut échouer, surtout si l’un des parents est porteur d’une anomalie spécifique.
- Troubles hormonaux : Hypothyroïdie, hyperthyroïdie, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), endométriose ou insuffisance de progestérone peuvent fragiliser la grossesse.
- Problèmes anatomiques : Polypes, fibromes ou synéchies (adhérences dans l’utérus) empêchent parfois une implantation optimale de l’embryon.
- Troubles de la coagulation : Le syndrome des antiphospholipides, un trouble auto-immun, peut provoquer des caillots sanguins nuisibles à la grossesse.
- Âge parental : Le risque de fausse couche augmente avec l’âge, surtout au-delà de 35 ans pour les femmes et 40 ans pour les hommes.
- Infections : Certaines infections (toxoplasmose, listériose, cytomégalovirus) peuvent compromettre une grossesse.
- Carences nutritionnelles : Un déficit en vitamines B9 ou B12 peut être un facteur de risque.
- Poids inadapté : L’obésité (IMC > 30) ou le sous-poids (IMC ≤ 18,5) affectent la fertilité et la viabilité embryonnaire.
- Consommation de substances nocives : Tabac, alcool, drogues ou certains médicaments inadaptés peuvent nuire au développement de l’embryon.
- Phytothérapie mal encadrée : Certaines plantes (armoise, sauge officinale, menthe pouliot, aloès…) peuvent induire des contractions utérines.
Chaque situation est unique. En prenant en compte vos besoins et votre histoire, un accompagnement personnalisé peut vous aider à poser des bases solides pour votre projet de grossesse. Avec des ajustements ciblés et un soutien adapté, vous mettez toutes les chances de votre côté pour vivre cette belle aventure dans la sérénité.
Synthèse des leviers pour prévenir une fausse couche efficacement
Cause identifiée | Exemples cliniques | Voies d’action recommandées |
---|---|---|
Progestérone basse | Phase lutéale courte, spotting, fausse couche précoce | Dosage post-ovulation + correction personnalisée |
Anomalies chromosomiques | Âge maternel/paternel > 35/40 ans | Analyse caryotype, soutien qualité ovocytaire |
Terrain inflammatoire | Endométriose, douleurs chroniques, maladies auto-immunes | Évaluation CRP/us et stratégies anti-inflammatoires naturelles |
Fragmentation ADN spermatique | PMA échouées, spermogramme peu informatif | Test ADN + prise en charge andrologique complète |
MTHFR ou polymorphismes | Homocystéine élevée, fausses couches inexpliquées | Passage à 5MTHF, bilan génétique ciblé |
Comprendre les causes fréquentes est une première étape essentielle pour prévenir le risque de fausse couche. Mais c’est souvent l’analyse croisée des données biologiques qui permet d’identifier le vrai terrain à risque.
Quels sont les signes qui annoncent une interruption spontanée de grossesse ?
Une fausse couche très précoce peut se confondre avec les menstruations, car si la grossesse n’est pas connue, elle passe inaperçue.
Pour autant, parfois les symptômes sont marqués et évidents :
- perte de sang rouge clair ou foncé avec parfois des caillots,
- crampes qui peuvent s’aggraver lors de l’expulsion de l’embryon.
Il est à noter que plus la grossesse est avancée, plus les douleurs ressenties sont fortes.
Si vous ressentez des crampes ou des douleurs au niveau des lombaires et du ventre, essayez, dans la mesure du possible de vous coucher, de vous relaxer, en attendant que la douleur s’estompe. Si cette dernière persiste, et ou que les saignements deviennent vraiment abondants et hémorragiques, consultez votre médecin ou rendez vous aux urgences sans attendre.
Derrière chaque symptôme, il y a souvent une charge émotionnelle immense. Peur de revivre ce moment, colère de ne pas comprendre, culpabilité irrationnelle… C’est aussi pour cette raison que j’accompagne certaines femmes à surmonter une fausse couche, à leur rythme, avec des repères clairs et des outils concrets.
🤍 Et après ? Est-il possible d’être enceinte après une fausse couche ?
Oui, et c’est même très fréquent. Le corps peut se réadapter rapidement si le terrain est stabilisé.
Le plus important est de comprendre les mécanismes en cause : inflammation non résolue, déficit hormonal, carence en folates actifs, etc.
Recommencer sans bilan, sans direction, c’est souvent revivre le même scénario.
À l’inverse, structurer un protocole adapté à votre historique peut changer radicalement l’issue du cycle suivant — comme je l’explique plus en détail dans cet article sur
les chances de retomber enceinte après une fausse couche.
Vous ne voulez plus avancer à tâtons ?
C’est peut-être le moment d’être enfin accompagnée de manière stratégique. Mon accompagnement Fertilinat vous aide à comprendre vos cycles, analyser vos marqueurs, et bâtir un protocole expertisé — pour ne plus espérer au hasard.
Cas particulier: quelles sphères investiguer lors de fausses couches à répétition?
Définition de la fausse couche à répétition
La définition des fausses couches varie mais cette spécificité se définit à partir de 2 ou 3 fausses couches. Voici les 4 définitions récentes :
RCOG 2011 (1) | Survenue d’au moins 3 fausses couches du premier trimestre de la grossesse |
CNGOF 2014 (2) | Survenue d’au moins 3 fausses couches avant 14 SA |
ESHRE 2017 (3) | Survenue de deux pertes fœtales ou plus avant 24 SA |
ICMART 2017 (4) | Survenue de deux pertes fœtales ou plus avant 22 SA |
Source: Gynéco Online
À chaque fausse couche, c’est la perte d’un rêve, d’un plan de vie, d’un projet de famille et de couple.
En premier lieu, si vous avez vécu plusieurs arrêts de grossesse, ne culpabilisez pas: vous n’êtes en rien responsable de cette situation. Il est utile de rappeler que 30% des cas d’infertilité sont d’origine masculine.
Fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes: cause de fausses couches à répétition?
Dans ce cas de figure, il est indispensable d’aller plus loin avec des examens plus approfondis et complémentaires. Je pense notamment à un spermogramme plus poussé, particulièrement un test d’intégrité de l’ADN spermatique qui est un élément clé du bilan de fertilité masculine. Ce test mesurera l’intégrité de l’ADN (capital génétique) dans la tête des spermatozoïdes. Plus le nombre de lésions sera élevé, plus le développement embryonnaire sera altéré menant à des échecs implantatoires et des fausses couches.
Les causes suspectées de l’élévation du taux de fragmentation spermatique sont : le varicocèle, le mode de vie avec l’exposition aux toxiques augmentant le stress oxydatif, l’âge avancé et les antécédents d’infection uro-génitale.
Pour en savoir plus sur la fertilité masculine, j’ai rédigé un article qui vous explique tout!
Comment évaluer la réceptivité endométriale grâce au test Matricelab ?
Ce test a été initialement élaboré dans le but de proposer un traitement anti ou pro-inflammatoire pour augmenter les chances d’implantation dans le cadre de FIV. Ce bilan est également proposé aux patientes présentant des fausses couches à répétition.
Recherche des mutations du gène MTHFR dans le couple parental
L’enzyme MTHFR est essentielle aux processus de division cellulaire, de développement embryonnaire et de maintien de la grossesse. Des polymorphismes du gène MTHFR ont pour conséquence une diminution de l’activité de l’enzyme MTHFR. En cascade, cette baisse d’activité augmente les taux sériques d’homocystéine et par la même occasion de pathologies cardio-vasculaires. Une association entre des mutations sur certains gènes et le risque de fausse couche a été démontré et pourrait s’expliquer par un dysfonctionnement dans les processus réplicatif nécessitant en environnement riche en folates. Les mutations MTHFR seraient plus fréquentes chez les couples infertiles et chez les couples présentant des antécédents de fausses couches à répétition par plusieurs mécanismes : défauts d’implantation, altération du processus de développement embryonnaire principalement. Dans ce contexte, les effets seraient contrés par l’apport d’une forme active de folates, 5MTHF (méthylfolates).
Cas particulier: La grossesse extra-utérine (GEU)?
La grossesse extra-utérine (GEU) est une anomalie liée à la nidation. L’ovule fécondé s’implante et se développe en dehors de l’endomètre tapissant la cavité utérine. Ainsi, dans la grossesse extra utérine, l’œuf fécondé ne s’accroche pas dans la cavité de l’utérus. Le plus souvent, il s’implante dans une trompe de Fallope, parfois dans de rares cas dans le col de l’utérus, cavité abdominale ou même sur un ovaire.
Le diagnostic de la GEU est une urgence car le temps passant, la trompe de l’utérus à force de se distendre, pourrait se rompre provoquant un hémopéritoine
( saignement dans la cavité abdominale) qui est danger majeur pour la santé de la mère et pourrait constituer un risque d’infertilité ultérieur.
Le diagnostic est confirmé par deux examens effectués en urgence :
- une échographie abdomino-pelvienne par voie endovaginale mettant en avant une cavité de l’utérus vide (absence de nidation de l’œuf fécondé) et qu’il existe une masse au niveau d’une trompe de l’utérus,
- un dosage sanguin de l’hormone bêta HCG dont le taux est élevé, notifie qu’une grossesse est en cours.

Peut-on prévenir le risque de fausse couche ?
La question légitime que nous nous posons toutes en début de grossesse est bien évidemment de savoir s’il y a des approches pour se prémunir au mieux des risques de fausse couche. Comme nous l’avons vu plus haut certains facteurs de risque sont inévitables comme les anomalies chromosomiques par exemple, mais d’autres stratégies de prévention sont applicables en comprenant les enjeux spécifiques comme une alimentation équilibrée, une activité physique adaptée que ce soit avant et pendant la grossesse. Et rappelons le, la plupart des femmes réussissent à tomber enceinte, à mener leur grossesse à terme et à donner naissance à un bébé en pleine santé !
Vous vous reconnaissez dans ce que je décris ?
Je ne peux pas accompagner tout le monde, mais je prends le temps d’analyser chaque candidature.
→ Ce questionnaire structuré me permet de cerner votre situation, et de voir si mon approche peut réellement vous convenir.
Comment prévenir une fausse couche et protéger votre grossesse ?
Comment éviter une fausse couche les trois premiers mois ?
Il n’existe pas de garantie absolue, mais beaucoup de facteurs peuvent être anticipés ou rééquilibrés. Dès les premières semaines, le maintien de la grossesse repose sur une production adéquate de progestérone, un système immunitaire équilibré, une absence d’infection, et un environnement utérin favorable. La meilleure stratégie est donc de préparer le terrain en amont, puis d’avoir un suivi structuré dès le test positif — en coordination avec un professionnel qui lit votre profil avec précision.Limiter les facteurs de risque
Vous avez un rôle à jouer car si tous les facteurs exposant à une fausse couche ne sont pas évitables, d’autres le sont comme par exemple:
- D’éviter de fumer,
- Du bon sens, mais ne pas consommer de drogues ou de boissons alcoolisées,
- Ne pas s’automédicamenter sans l’avis du médecin ou du pharmacien, c’est également vrai pour les plantes, car elles ne sont pas sans danger!
- n tant que future maman, si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose et pour éviter tout risque de contamination à la listériose, vous devez éviter :
– les viandes peu cuites,
– les produits laitiers non pasteurisés,
– les fruits de mer, poissons et œufs crus.
Enfin, faites le point sur votre statut vaccinal 3 mois avant d’envisager une grossesse. Ce bilan doit idéalement être anticipé, car certaines recommandations vaccinales nécessitent un délai avant de concevoir. Discutez-en avec votre médecin pour planifier sereinement cette étape.
Le bilan préconceptionnel chez son gynécologue
Il s’agit, avant tout, de vérifier l’immunité face à des agents infectieux, de dépister donc certaines infections, de rechercher des maladies génétiquement transmissibles en cas de risque accru, et de revoir toute la médication par rapport à un éventuel risque de tératogénicité*.
* Une substance ou un médicament est « tératogène » lorsqu’il est susceptible de provoquer des malformations chez l’embryon lors de son développement in-utero. La période où les risques tératogènes sont les plus importants se situe au cours des 2 premiers mois de grossesse.
Les progestatifs pour prévenir les risques de fausse couche
Le maintien d’une grossesse est dépendante (entre autres) de la progestérone, produite par le corps jaune après l’ovulation, et plus tard par le placenta une fois qu’il est mature.
La progestérone est une hormone de grande importance pendant la grossesse car elle aide à maintenir l’épaisseur de la muqueuse utérine, assurant ainsi un environnement favorable à l’implantation ou nidation et au développement de l’embryon. Elle soutient également celui du placenta tout en inhibant les contractions utérines, pour empêcher une fausse couche précoce.
Cette hormone capitale pour la grossesse, vous l’aurez compris, inhibe l’ovulation, une nouvelle conception pendant la gestation étant évitée.
En 2020, une recherche de données a été effectuée par la revue Cochrane pour tenter de savoir s’il était utile de supplémenter les femmes . Ces études portaient sur les femmes atteintes d’hémorragies en début de grossesse (menace de fausse couche précoce) ou ayant déjà subi trois interruptions de grossesse spontanées ou plus (fausses couches à répétition)
Des traitements progestatifs différents ont été comparés à un placebo inactif. Pour les femmes atteintes de menace d’arrêt de grossesse spontané (y compris celles ayant déjà un antécédent de fausse couche), la prise de progestérone micronisée vaginale et la dydrogestérone (supplémentation orale) n’ont eu que peu d’effet par rapport au placebo, en termes de taux de naissances vivantes.
Pour autant, chez les femmes ayant déjà subi une ou plusieurs fausses couches, l’utilisation de progestérone micronisée par voie vaginale a entraîné une augmentation du taux de naissances vivantes par rapport au placebo. Vous l’aurez donc compris, prenez contact avec votre gynécologue dès que vous avez un test positif!
Vérifier son statut micronutritionnel pour préserver la grossesse
Certaines carences, même légères, peuvent altérer les mécanismes clés de la fertilité : qualité ovocytaire, implantation embryonnaire, équilibre hormonal. Dans ma pratique, c’est l’un des leviers les plus fréquemment sous-estimés… alors qu’il peut tout changer.
Vitamine B9, B12, D, iode, choline, zinc : ce ne sont pas de simples “vitamines de grossesse”, mais des acteurs directs de la méthylation, de la progestérone, ou de la réceptivité endométriale.
Et pourtant, 8 femmes sur 10 que j’accompagne présentent au départ des taux non optimaux.
Ce n’est pas une question de manger équilibré : c’est une question de lecture précise du terrain, de formes actives adaptées, et de synergies à ajuster au bon moment.
C’est justement l’un des volets du travail que je propose dans l’accompagnement : comprendre ce que votre corps réclame vraiment, et structurer une réponse ciblée. Ni généraliste, ni empirique.
La progestérone : un marqueur clé souvent négligé
Chez de nombreuses femmes, les troubles précoces de la grossesse trouvent leur origine dans une production inadéquate de progestérone, pourtant essentielle à la stabilité de l’endomètre et à l’implantation embryonnaire.
Mais trop souvent, ce paramètre n’est ni évalué au bon moment, ni interprété de manière stratégique.
Un taux “dans la norme” ne suffit pas. Ce qui compte, c’est la dynamique hormonale, le contexte du cycle, et l’interprétation croisée avec d’autres marqueurs.
Sans cette finesse d’analyse, beaucoup passent à côté d’un levier pourtant central.
C’est justement ce type de lecture systémique que je propose dans mon accompagnement, pour ne rien laisser au hasard — surtout pas ce qui détermine les toutes premières étapes de la grossesse.
Veiller au bon fonctionnement de la glande thyroïde
Les troubles de la thyroïde font partie des troubles endocriniens les plus fréquents chez la femme en âge de procréer. Ces dysfonctionnements provoquent des modifications hormonales. Ils troublent les cycles menstruels et l’activité ovarienne, freinant ainsi la fertilité.
L’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie, deux maladies auto-immunes, peuvent aussi causer des difficultés à concevoir
Afin d’augmenter les chances de concevoir, l’American Thyroid Association préconise le maintien d’un taux de TSH inférieur à 2.5 mU/l.
Néanmoins, la TSH peut être correcte sans que les autres valeurs relatives au réel fonctionnement thyroïdien ne le soient.
Discutez-en avec votre médecin ou gynécologue. En cas de fausses couches, demandez un bilan complet. Cela permet d’évaluer précisément votre santé thyroïdienne, au-delà de la TSH
Avec particulièrement:
- T3 L et T4 L, reverse T3
- anticorps anti thyroglobuline et anti thyroperoxydase
- vérifier votre statut en iode par une iodurie des 24h idéalement
Comment éviter une fausse couche les trois premiers mois ?
Il n’existe pas de garantie absolue, mais beaucoup de facteurs peuvent être anticipés ou rééquilibrés. Dès les premières semaines, le maintien de la grossesse repose sur une production adéquate de progestérone, un système immunitaire équilibré, une absence d’infection, et un environnement utérin favorable. La meilleure stratégie est donc de préparer le terrain en amont, puis d’avoir un suivi structuré dès le test positif — en coordination avec un professionnel qui lit votre profil avec précision.
Comment la naturopathie peut vous aider à prévenir le risque de fausse couche ?
Si vous cherchez à prévenir le risque de fausse couche de façon concrète et personnalisée, cette approche fondée sur l’hormonologie et la biologie peut tout changer.
- Je m’appuie d’abord sur l’hormonologie. J’analyse vos marqueurs clés, comme la progestérone ou le ratio LH/FSH. Cette évaluation précise me permet de détecter les déséquilibres qui perturbent vos cycles ou l’implantation embryonnaire.
- Ensuite, je réalise un bilan métabolique. J’examine vos marqueurs métaboliques et vos éventuels polymorphismes génétiques, comme MTHFR. Cela m’aide à optimiser vos mécanismes biologiques et à réduire les facteurs de risque.
- Je cible aussi les processus inflammatoires. J’évalue l’inflammation chronique, souvent liée à l’endométriose ou aux maladies auto-immunes. Puis, je mets en place des stratégies pour moduler ces inflammations de manière efficace.
- Enfin, je travaille également à réduire le stress oxydatif, en ciblant ses impacts sur la qualité ovocytaire et l’implantation embryonnaire. . J’identifie les déséquilibres qui affectent vos ovocytes. Ensuite, je propose des solutions pour protéger vos cellules et maximiser vos chances d’une implantation réussie.
Cette approche fondée sur la biologie et la personnalisation permet souvent de prévenir le risque de fausse couche avant même la conception, en traitant les fragilités à la racine.
🧠 Idée reçue : Les remèdes de grand-mère suffisent-ils ?
Ce serait si simple… mais ce n’est pas la réalité. Ce qui fait la différence, ce n’est pas une infusion, un porte-bonheur ou un complément au hasard. C’est une lecture biologique précise, un protocole ajusté, et une stratégie personnalisée. C’est justement ce que je propose dans mon accompagnement.
Scénarios fréquents qui compliquent la prévention du risque de fausse couche
Profil | Signes / Situation | Réflexe stratégique |
---|---|---|
Première grossesse, peur intense | Lectures compulsives, confusion entre “bons gestes” et vraies causes | Identifier les vrais marqueurs biologiques, poser un cadre clair dès le départ |
Antécédents de fausse couche | Saignements au 1er trimestre, stress constant | Analyse de la progestérone, de la thyroïde, des carences micronutritionnelles |
Deux fausses couches ou plus | Aucun suivi structuré, aucune piste validée | Bilan global incluant ADN spermatique, Matricelab, MTHFR, protocole ciblé |
Un message pour vous
Vous l’aurez compris : prévenir le risque de fausse couche ne se résume pas à une routine ou un complément. Cela demande une vision globale, un protocole sur mesure, et un accompagnement rigoureux.
Reprendre un projet de grossesse après une fausse couche nécessite plus qu’un “feu vert” médical. Il faut restaurer un terrain biologique favorable, comprendre les failles passées, et éviter les cycles à l’aveugle. Mon accompagnement s’adresse précisément à ces femmes lucides, qui refusent de revivre l’imprévisible, et qui veulent enfin un cadre structuré pour avancer.
C’est en comprenant mieux votre corps, vos fragilités biologiques et les mécanismes à l’œuvre que vous pourrez réellement prévenir le risque de fausse couche. Pas avec des recettes génériques, mais avec une stratégie ciblée, adaptée à votre terrain.
Si vous souhaitez structurer les choses sérieusement, avec méthode et précision — sans dispersions ni tâtonnements :
→ Déposez votre candidature via ce questionnaire.
J’analyse chaque demande pour garantir un accompagnement stratégique, adapté à votre réalité.
Sources:
Al-Biate MA. Effect of metformin on early pregnancy loss in women with polycystic ovary syndrome. Taiwan J Obstet Gynecol. 2015 Jun;54(3):266-9. doi: 10.1016/j.tjog.2013.06.020. PMID: 26166338.
Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF). Recommandations pour la pratique clinique sur les pertes de grossesse, 2014.
Pertes Foetales
CNGOF 2014.
Stress post-traumatique, anxiété et dépression à la suite d’une fausse couche et d’une grossesse extra-utérine : une étude de cohorte prospective multicentrique
American Journal of Obstetrics & Gynecology 2019
Fausses couches récurrentes chez les patientes présentant un dysfonctionnement thyroïdien
National Institutes of Health 2012