Carence de Progestérone en Projet Grossesse: Causes et Solutions 

11 Déc 2023 | Fertilité

Sommaire
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Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en santé Féminine

J’ai déjà aidé plus de 400 femmes à reprendre le contrôle de leurs hormones ou à réaliser leur rêve de tomber enceinte. Alors n’attendez pas pour réserver l’accompagnement qui solutionne votre problème !

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Carence de Progestérone en Projet Grossesse : Les femmes se posent les bonnes questions sur leur cycle

Le manque de progestérone peut être un frein majeur lorsqu’on essaie de concevoir. Cette hormone, indispensable à la phase lutéale, joue un rôle crucial pour préparer votre corps à accueillir une grossesse. En cas de carence en progestérone, l’implantation de l’embryon devient plus difficile, les cycles menstruels peuvent perdre leur équilibre, et le désir de maternité se transforme souvent en parcours semé d’embûches.

Dans cet article, je vous aide à comprendre pourquoi la progestérone est essentielle pour votre fertilité. Nous verrons ensemble comment détecter une carence, quels symptômes surveiller et, surtout, comment agir pour rétablir un équilibre hormonal propice à votre projet de vie. Avec des explications claires et des solutions concrètes, vous découvrirez les étapes à suivre pour optimiser votre phase lutéale, booster vos chances de conception et avancer avec confiance dans votre chemin vers la maternité.

Quels sont les rôles de la Progestérone dans le cadre d’un désir d’enfant?

Comme son nom l’indique, la progestérone est l’hormone de la gestation (pro – gesterone). Cette hormone stéroïdienne , sécrétée par le corps jaune (enveloppe vidée de l’ovocyte)  est essentielle concernant la seconde phase du cycle appelée phase lutéale, progestéronique ou progestative. C’est également l’hormone de la conception, celle qui entretient et maintient le nid ou cas où il y ait fécondation. Sa sécrétion naturelle dans le cadre d’un cycle menstruel normal offre une multitude de bénéfices, mais son rôle principal est de préparer l’organisme à une hypothétique grossesse. Elle exerce également une action inhibitrice (freinatrice) sur la FSH et la LH, afin d’éviter toute stimulation ovarienne supplémentaire et ainsi protéger une éventuelle grossesse en cours. 

En seconde partie de cycle, la progestérone est la star du cycle juste après l’ovulation. Elle contribue entre autres à :

  • élever légèrement la température basale, un élément qui peut confirmer l’ovulation dans certaines méthodes naturelles d’observation. La progestérone est donc hyperthermique,
  • permettre le développement de la muqueuse utérine, le maintien de l’endomètre au cas où un embryon devrait s’y implanter. Ainsi éviter toute nouvelle ovulation au cours de cette période (comme une gardienne du temple veillant ainsi sur le bien-être du bébé).
  • induire la fermeture et la rigidification du col de l’utérus, empêchant ainsi la passage des spermatozoïdes,
  • préparer les seins à l’allaitement,
  • faire chuter la libido à cette période du cycle,
  • équilibrer la thyroïde (rôle crucial dans le métabolisme),

Il convient de souligner que ces bienfaits sont spécifiques à la progestérone naturellement produite par l’organisme au cours du cycle menstruel. Voyons à présent comment identifier un manque de progestérone et les actions que vous pouvez mettre en place pour rétablir un bon équilibre hormonal et notamment la balance oestrogènes/progestérone.

Quelles peuvent être les causes d’un manque de progestérone en période de pré-conception ?

Un déficit en progestérone peut avoir diverses causes, entraînant des répercussions importantes sur la santé des femmes. N’oublions pas que l’ovulation est le 5ème signe vital de la bonne santé féminine. 

De manière succincte, dans le cadre d’un cycle menstruel, le cerveau joue un rôle crucial en stimulant les ovaires par le biais des hormones FSH et LH. La FSH initie l’activation des ovaires, provoquant la sécrétion d’œstrogènes en réponse. Lorsque ces derniers atteignent un niveau suffisant, la LH est produite juste avant l’ovulation. Cette dernière déclenche la libération de l’ovocyte et simultanément la transformation du follicule en corps jaune, ce processus se nomme la lutéinisation.

Si la sécrétion de FSH est anormale, elle peut entraîner des perturbations dans le développement des follicules, compromettant ainsi le processus d’ovulation. Des niveaux inadéquats de FSH peuvent entraîner une anovulation, où aucun ovule mature n’est libéré, et par conséquent, une production inexistante de progestérone par le corps jaune. Cela crée un déséquilibre hormonal avec une dominance relative des œstrogènes, ce qui peut contribuer au manque de progestérone. Les troubles hormonaux, tels que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), sont également des facteurs fréquemment associés à des niveaux insuffisants de progestérone, l’ovulation pouvant être très aléatoire, compromettant ainsi la régularité du cycle menstruel. 

La qualité du corps jaune peut être compromise si la LH n’accomplit pas correctement la lutéinisation du follicule, un aspect qui peut être lié à divers facteurs. Parmi eux, une insuffisance en œstrogènes peut entraver le rétrocontrôle adéquat au niveau cérébral, perturbant la décharge de LH.

Voilà pour les différentes pistes concernant la partie purement hormonale du cycle. Pour autant, il y a d’autres causes à investiguer, voyons cela plus en détail….

Le stress chronique

Par ailleurs, le stress chronique peut exercer une influence néfaste sur la production de progestérone. Le cortisol, une hormone du stress, partage des voies hormonales (prégnénolone) avec la progestérone. Lorsque le corps est soumis à un stress prolongé, la priorité peut être accordée à la production de cortisol au détriment de la progestérone, déséquilibrant l’axe cerveau-ovaire (hypophyso-ovarien) nécessaire à la fertilité. Un mode de vie stressant, associé à des facteurs tels que des pressions professionnelles, des tensions familiales ou des problèmes émotionnels, peut contribuer significativement à un manque de progestérone. Le stress excessif peut également induire une production accrue de cortisol.

L’insuffisance ovarienne

L’insuffisance ovarienne, parfois appelée insuffisance ovarienne prématurée ou précoce (IOP), est une condition dans laquelle les ovaires ne fonctionnent pas de manière optimale, entraînant une diminution de la production d’œstrogènes et de progestérone. L’IOP peut être causée par des facteurs génétiques, des traitements médicaux tels que la chimiothérapie, des anomalies chromosomiques ou par le vieillissement prématuré des ovaires.

Dans les deux cas, que ce soit en raison d’une sécrétion de FSH anormale ou d’une insuffisance ovarienne, la conséquence se traduit par un carence en progestérone, une hypofertilité et donc des difficultés dans la capacité à concevoir. Les traitements peuvent varier en fonction de la cause sous-jacente et peuvent inclure des approches telles que des thérapies de substitution hormonale ou des interventions visant à stimuler l’ovulation. Une évaluation médicale approfondie avec votre gynécologue est essentielle pour déterminer la cause spécifique du manque de progestérone.

Une carence en cholestérol

Une cause que je retrouve parfois lors de mes consultations ne concerne pas l’ovulation en tant que telle, mais la progestérone elle-même, dont la synthèse peut être altérée par 2 facteurs. Un déficit avéré en cholestérol, car la progestérone dérive de la prégnénolone, un précurseur des hormones stéroïdes issu du cholestérol. Par conséquent, une alimentation insuffisamment riche en graisses saines, en particulier les oméga-3, peut entraver la production adéquate de progestérone. Le deuxième facteur est un….

Dysfonctionnement thyroïdien

Les problèmes de thyroïde sont également liés à des niveaux bas de progestérone. Les hormones thyroïdiennes sont indispensables pour la conversion de la prégnénolone en progestérone à partir du cholestérol. Ainsi, avant de chercher à stimuler la progestérone, il est essentiel de vérifier l’équilibre thyroïdien, en réalisant une analyse sanguine incluant la TSH, la T3L et la T4L.

Pour autant, comment savoir si vous souffrez d’une carence en progestérone? Je vous donne quelques pistes plus bas en vous listant les symptômes manifestes.

Quels sont les signes d’une carence en progestérone ?

Chaque femme est différente et l’éventail peut être large et heureusement tous les symptômes ne se présentent pas!

Nous pouvons donc évoquer facilement quelques manifestations du trop commun SPM (syndrome prémenstruel) :

  • fringales,
  • irritabilité avant les règles, 
  • règles abondantes et douloureuses, 
  • difficultés à tomber enceinte, fausse couche au premier trimestre, 
  • spottings bien avant les règles, phase lutéale courte (< 11 jours)…,
  • des règles irrégulières ou absentes,
  • saignements abondants pendant les règles,
  • déprimes, tristesse, apathie, anxiété,
  • fatigue,
  • maux de tête ou migraines,
  • prise de poids.

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Souffrez-vous d’une carence de progestérone et comment le vérifier de manière concrète ? 

Repérer sa période de fécondité est un enjeu majeur lorsque l’on souhaite tomber enceinte. Je vous conseille d’utiliser la symptothermie comme grille de lecture. Elle permet de mettre en lumière une carence en progestérone en projet grossesse notamment lorsque l’investigation médicale n’a trouvé aucune cause.

1. En observant la phase Post-Ovulatoire

La progestérone est produite pendant la seconde moitié du cycle menstruel. La compréhension précise de votre cycle et l’observation attentive de la phase post-ovulatoire sont cruciales. Identifiez votre ovulation en surveillant les changements de glaire cervicale et la hausse de la température basale. Une durée de phase lutéale supérieure à 11 jours est un indicateur crucial. D’autres signes comme la consistance de la glaire cervicale, l’absence de spottings avant les règles, et la présence d’un syndrome prémenstruel marqué peuvent également signaler un problème potentiel de progestérone.

2. En faisant une courbe de température

La courbe de température offre une vision détaillée de votre cycle, permettant de vérifier la production adéquate de progestérone. Après l’ovulation, une élévation stable de la température basale, en moyenne de +0,3° à +0,5 °C, indique une sécrétion significative de progestérone. Un plateau haut de température confirme une ovulation qualitative.

3. En utilisant des bandelettes urinaires

Les bandelettes urinaires, similaires aux tests d’ovulation, détectent le pregnanediol 3 glucuronide (PdG), un métabolite de la progestérone dans les urines. Bien que moins courantes, elles offrent une méthode précise pour vérifier la production de progestérone.

4. En faisant une analyse sanguine en laboratoire

La mesure de la progestérone est généralement effectuée au 21e jour du cycle par les professionnels de la santé, en supposant que l’ovulation se produise au jour 14. Cependant, il est important de noter que toutes les femmes n’ovulent pas nécessairement à ce moment précis. C’est pourquoi la précision de la mesure peut être considérablement améliorée en la réalisant 7 à 8 jours après le Jour Sommet du cycle. L’utilisation d’une méthode d’observation du cycle (MOC) telle que la symptothermie ou la méthode Billings permet d’identifier avec précision la période ovulatoire et, par conséquent, le Jour Sommet.

Lorsqu’il s’agit de concevoir, il est essentiel que le niveau de progestérone soit suffisant pour offrir un soutien adéquat en cas de nidation. Si vous souhaitez également connaître la quantité de progestérone bio disponible vous pouvez aussi faire doser en même temps la CBG (cortisol blinding globuline) encore appelée transcortine.
Si vous êtes enceinte, particulièrement avec des antécédents de fausse couche, il est important de vous tourner dès que possible vers votre gynécologue qui sera en mesure de vous supplémenter en progestérone.

Quelles sont les stratégies les plus efficaces pour augmenter votre taux et combler une carence en progestérone?

Avant d’entrer dans le cœur du sujet, rappelons brièvement l’importance de l’optimisation nécessaire pour stimuler la phase post-ovulatoire. La question dépasse la simple supplémentation en progestérone souvent envisagée en médecine conventionnelle (parfois elle peut s’avérer indispensable, notamment dans le cadre de la PMA). En réalité, si l’ovulation présente des irrégularités, même un taux artificiellement élevé de progestérone ne garantira pas une grossesse.
En effet, un bon dialogue hormonal est essentiel pour stimuler correctement les follicules et assurer leur maturation adéquate. Cela équivaut à attendre que la fleur atteigne sa pleine floraison avant de pouvoir la cueillir.
Les étapes essentielles pour y parvenir :

  • Une alimentation adaptée qui soutient le processus hormonal,
  • Une fonction hépatique optimale pour éviter tout déséquilibre hormonal,
  • Une gestion du stress en maintenant un niveau de stress modéré pour que le cycle menstruel n’en soit pas perturbé,
  • Une thyroïde équilibrée avec un fonctionnement optimal de la thyroïde,
  • Une minéralisation adéquate pour fournir les ressources nécessaires à l’ovulation.

Comment soutenir votre taux de progestérone grâce à votre hygiène de vie ?

Pour optimiser votre phase lutéale, voici donc quelques conseils pratiques :

  • Soutien du foie : Favorisez l’élimination des hormones en excès avec des crucifères, de l’eau, du zinc, du magnésium et des plantes détoxifiantes.
  • Gestion du stress : Apaisez toute source de stress, émotionnel ou lié à des habitudes comme la consommation de café ou un exercice physique intense.
  • Balance énergétique équilibrée : Veillez à un apport calorique suffisant, surtout pour les femmes actives.
  • Contrôle de la thyroïde : Assurez-vous d’un bon fonctionnement thyroïdien, crucial pour la production de progestérone.

Quelle alimentation est aidante pour améliorer la sécrétion de  progestérone ?

1. Manger Suffisamment

Cela peut sembler évident, mais beaucoup de femmes ne consomment pas assez de calories, ce qui peut entraver l’ovulation. Si vous êtes adepte des régimes restrictifs, il est temps de reconsidérer votre approche.

2. Opter pour les Bons Gras

Les bons gras sont essentiels, en particulier les oméga-3. La prégnénolone, précurseur de la progestérone, provient du cholestérol, donc ne négligez pas les bons gras.

3. Favoriser les Œstrogènes en Pré-Ovulatoire

Les œstrogènes sont nécessaires pour le dialogue hormonal. Assurez-vous de les inclure dans votre alimentation avant l’ovulation.

4. Réduire les Xéno-Œstrogènes

Évitez les xéno-œstrogènes présents dans l’alcool, les produits animaux, et dansles perturbateurs endocriniens. Prenez soin de votre foie pour une élimination efficace.

5. Faire le plein de micronutriments

  • Zinc : Augmente les récepteurs sur la progestérone. Trouvé dans les graines de courge, tournesol, oléagineux, fruits de mer, viande rouge, œufs, chocolat, légumineuses.
  • Vitamine B6 : Aide à la production de GNRH, essentiel pour les hormones. Présente dans la volaille, œufs, viandes rouges maigres, pois chiches, graines, oléagineux, bananes, champignons shiitake, avocat, etc.
  • Magnésium : Évitez un excès d’œstrogènes. Trouvé dans les noix, chocolat noir, légumes à feuilles vertes, graines, légumineuses, poisson, etc.
  • Vitamine C : Augmente la progestérone. Présente dans les agrumes, kiwi, fruits rouges, poivron, persil, brocoli, tomate, etc.
  • Sélénium : Indispensable à la formation du corps jaune. Trouvé dans les noix du Brésil, fruits de mer, poisson, etc.

Carence en Progestérone en Projet Grossesse : La symptothermie comme outil

Comment soutenir naturellement votre progestérone : des solutions nuancées

Le manque de progestérone est souvent une problématique complexe qui ne peut être résolue par une solution unique ou simpliste. Bien que certaines plantes et compléments alimentaires puissent jouer un rôle dans le soutien de la phase lutéale, il est essentiel de les intégrer dans une approche globale et personnalisée. Ces outils, bien qu’efficaces dans certains cas, ne sont pas des recettes magiques et doivent être utilisés avec précaution.

Les plantes : un soutien ciblé, mais pas universel

Certaines plantes, utilisées dans des contextes spécifiques, peuvent favoriser un meilleur équilibre hormonal. Le gattilier, par exemple, est reconnu pour son action sur l’axe hypothalamo-hypophysaire. En régulant la production de FSH et de LH, il peut soutenir une phase lutéale de qualité, mais son utilisation nécessite une évaluation préalable du cycle pour éviter des effets contre-productifs. De même, l’alchémille, parfois utilisée pour son effet progestérone-like, peut aider à renforcer la muqueuse utérine après l’ovulation, mais elle est contre-indiquée en cas de règles abondantes ou de troubles circulatoires.

Il est crucial de comprendre que ces plantes n’agissent pas directement comme la progestérone elle-même. Elles modulent plutôt certains mécanismes liés au cycle, ce qui peut être utile lorsque les causes profondes ont été correctement identifiées. Donner une plante sans investiguer ces causes revient souvent à « mettre du plâtre sur une fissure ».

Micronutrition : des outils précieux mais insuffisants seuls

Les compléments alimentaires, tels que le magnésium, le zinc ou la vitamine B6, sont également des alliés pour soutenir la production de progestérone. Cependant, leur efficacité reste limitée si les causes sous-jacentes, comme une anovulation ou un excès d’œstrogènes, ne sont pas traitées en parallèle. Par exemple, un foie surchargé peut entraver l’élimination des excès d’œstrogènes, déséquilibrant ainsi le ratio œstrogènes/progestérone malgré une supplémentation adéquate.

Pourquoi investiguer avant d’agir ?

La priorité, avant d’introduire des plantes ou des compléments, est d’identifier précisément les facteurs qui freinent la production naturelle de progestérone. Ces facteurs peuvent inclure :

  • Une ovulation de mauvaise qualité, liée à un déséquilibre hormonal global.
  • Un stress chronique, responsable de la surproduction de cortisol, qui « vole » les précurseurs hormonaux nécessaires à la progestérone.
  • Un déséquilibre thyroïdien, même léger, qui perturbe le dialogue hormonal essentiel à une phase lutéale optimale.
  • Une surcharge hépatique, empêchant l’élimination efficace des excès d’œstrogènes.

Une approche globale et durable

L’amélioration de la phase lutéale et de la production de progestérone repose sur une prise en charge complète. Cela inclut :

  • Une alimentation adaptée, riche en bons gras (oméga-3, huile d’olive) et en micronutriments clés.
  • Le soutien du foie avec des aliments comme les crucifères et des techniques de détoxification douces.
  • Une gestion efficace du stress grâce à des pratiques comme la cohérence cardiaque ou le yoga.
  • Une optimisation de la thyroïde, en identifiant d’éventuelles carences en iode ou en sélénium.

Chaque organisme étant unique, il est crucial d’adapter ces stratégies à vos besoins spécifiques. En travaillant sur les causes profondes et en intégrant des solutions adaptées, il devient possible de rétablir un équilibre hormonal harmonieux, essentiel pour maximiser vos chances de conception et votre bien-être global.

Conclusion : un équilibre hormonal à votre portée

Soutenir naturellement votre production de progestérone demande bien plus qu’une approche simpliste ou standardisée. Chaque femme est unique, et les solutions doivent être adaptées à vos besoins spécifiques, en tenant compte des causes profondes qui freinent votre équilibre hormonal. Plantes, compléments, alimentation et gestion du stress peuvent être des alliés précieux, mais leur efficacité repose sur une stratégie globale et personnalisée.

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Mythes et réalités sur le manque de progestérone et les compléments hormonaux

Lorsqu’il s’agit de manque de progestérone, les idées reçues sont nombreuses. Entre croyances populaires et informations mal comprises, il est parfois difficile de s’y retrouver. Faisons le point sur quelques mythes courants pour mieux comprendre cette hormone essentielle et son impact sur votre fertilité.

Mythe n°1 : « Le manque de progestérone est forcément lié à une mauvaise ovulation. »

Réalité : Bien que l’ovulation joue un rôle clé dans la production de progestérone, d’autres facteurs peuvent être en cause. Le stress chronique, un déséquilibre de la thyroïde ou une alimentation insuffisante en bons gras peuvent réduire les niveaux de progestérone, même si l’ovulation est normale.

Mythe n°2 : « Les compléments hormonaux suffisent pour résoudre le problème. »

Réalité : Les compléments hormonaux peuvent être utiles, notamment dans des cas spécifiques comme la PMA ou après des fausses couches à répétition. Cependant, ils ne traitent pas toujours la cause sous-jacente d’un manque de progestérone. Optimiser votre hygiène de vie (alimentation, gestion du stress, activité physique) reste essentiel pour un équilibre hormonal durable.

Mythe n°3 : « Une carence en progestérone est rare. »

Réalité : Une carence en progestérone est plus fréquente qu’on ne le pense, notamment chez les femmes ayant des cycles irréguliers, des symptômes de SPM sévères, ou des antécédents de fausse couche précoce. Malheureusement, elle est souvent sous-diagnostiquée en l’absence de suivi précis du cycle menstruel.

Mythe n°4 : « Si mes règles sont régulières, mon taux de progestérone est suffisant. »

Réalité : Même avec des cycles réguliers, il est possible de manquer de progestérone. Une phase lutéale trop courte ou des spottings avant les règles peuvent indiquer une insuffisance. La seule façon de confirmer un déficit en progestérone est de mesurer son taux au bon moment du cycle menstruel.

Mythe n°5 : « La progestérone artificielle est identique à la progestérone naturelle. »

Réalité : La progestérone synthétique (progestatifs) utilisée dans certains traitements hormonaux ou contraceptifs ne reproduit pas exactement les effets de la progestérone naturelle. Elle peut avoir des effets secondaires et ne convient pas toujours à celles qui cherchent une approche plus naturelle pour soutenir leur fertilité.

Démystifier ces idées reçues vous permet de mieux comprendre votre corps et de prendre des décisions éclairées. Une approche personnalisée et basée sur des analyses précises reste la meilleure voie pour rétablir un équilibre hormonal et maximiser vos chances de conception.


Sources:

Menstruation chez les filles et les adolescentes : utiliser le cycle menstruel comme signe vital | L’ACOG par le collège américain des Gynécologues

Une faible concentration de progestérone dans le sang peut diminuer de 18 % les probabilités d’obtenir une grossesse – IVI France (ivi-fertilite.fr) par IVI

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