Carence en progestérone : un frein silencieux à votre projet de grossesse ? 

11 Déc 2023 | Fertilité

Dernière mise à jour le : 15 juin 2025
Sommaire
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Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en santé Féminine

J’ai déjà aidé plus de 400 femmes à reprendre le contrôle de leurs hormones ou à réaliser leur rêve de tomber enceinte. Alors n’attendez pas pour réserver l’accompagnement qui solutionne votre problème !

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Carence de Progestérone en Projet Grossesse : Les femmes se posent les bonnes questions sur leur cycle

Une carence légère, mal détectée, peut suffire à bloquer la phase lutéale, empêcher l’implantation, et transformer un simple essai bébé en parcours chaotique.

Carence de progestérone en projet grossesse : un frein discret mais décisif.
Lorsqu’on essaie de concevoir, il suffit parfois d’un déséquilibre hormonal pour que tout se complique.
Et la carence en progestérone, bien qu’invisible aux bilans classiques, peut transformer un simple désir d’enfant en parcours semé d’embûches.

Vous avez l’intuition que quelque chose cloche.
Des symptômes récurrents, une phase lutéale trop courte, des spottings…
Et pourtant, vos examens ne montrent rien d’alarmant. On vous dit que “tout est normal”.

Mais si la vraie cause se nichait ailleurs ?
Dans un déséquilibre hormonal plus subtil, souvent négligé : la carence en progestérone.

Cette hormone, essentielle à l’implantation de l’embryon et au maintien du cycle, est bien plus que “l’hormone de la deuxième phase”.
Un taux trop bas, même léger, peut suffire à bloquer une grossesse.
Et c’est souvent là que le parcours devient flou, incompris, épuisant.

Dans cet article, je vous propose de poser un regard plus clair, plus structuré, sur ce déficit souvent sous-estimé.
Pas pour vous donner des conseils standards.
Mais pour vous aider à comprendre pourquoi ça bloque. Et chercher.

 Illustration des différentes causes d’un manque de progestérone en période de pré-conception, incluant les déséquilibres hormonaux et les dysfonctionnements de l’ovulation.

Pourquoi la progestérone est-elle si décisive pour concevoir ?

La progestérone est bien plus qu’une hormone de cycle.
C’est le signal de sécurité que votre corps attend pour autoriser une grossesse.
Elle agit juste après l’ovulation, en préparant l’endomètre, en stabilisant le cycle, et en assurant un nid viable pour l’embryon.

S’il y a carence, même légère :
– L’ovule peut ne pas s’implanter correctement
– L’endomètre peut se désagréger trop tôt
– L’équilibre œstrogènes/progestérone se désajuste
– Et la phase lutéale s’écourte, parfois sans que vous le remarquiez

Ce que je constate chez les femmes que j’accompagne ?
Ce n’est pas le manque d’envie, ni l’effort qui fait défaut.
C’est l’absence d’un cadre clair, stratégique, et structuré pour lire leur cycle.

→ Si vous avez déjà consulté sans réponse claire
→ Si vous avez déjà envisagé une supplémentation sans comprendre votre déséquilibre

Ce n’est peut-être pas une question d’outil.
C’est une question de direction. Et parfois, d’excès de stimulation ovarienne sans vision globale.
C’est souvent lorsque la carence de progestérone en projet grossesse n’est pas identifiée que les démarches médicales deviennent floues ou inefficaces.

Pourquoi votre corps ne produit-il pas assez de progestérone ?

1. Une ovulation absente… ou de mauvaise qualité

Ce n’est pas toujours “juste un manque hormonal”.
Une carence de progestérone en projet grossesse n’est jamais un hasard. Elle résulte souvent d’un déséquilibre profond entre ovulation, stress, thyroïde et terrain métabolique.

Voici les causes principales que je retrouve chez les femmes que j’accompagne :

L’ovulation n’est pas un simple déclencheur de cycle. C’est le point de départ de toute la phase progestative.
Si elle ne se produit pas, ou si elle est trop faible, le corps jaune ne se forme pas correctement → donc pas de sécrétion suffisante de progestérone, nous sommes confrontés à un trouble ovulatoire.

Le problème peut venir de :

  • Une mauvaise sécrétion de FSH → les follicules ne se développent pas comme il faut
  • Un défaut de stimulation ovarienne par la LH → le follicule ne se luteinise pas
  • Un SOPK avec ovulation aléatoire ou anovulation partielle

2. Un axe cerveau-ovaire perturbé

Le stress est un levier majeur dans la carence de progestérone en projet grossesse,
précisément parce qu’il interfère avec la production de ses précurseurs.
L’hypophyse et l’hypothalamus pilotent le dialogue hormonal.
Mais ce dialogue peut se gripper silencieusement :

  • Excès de stress chronique
  • Production de cortisol en priorité (pregnenolone steal)
  • Surcharge mentale ou émotionnelle chronique

Résultat : un cycle qui semble “fonctionner” mais dont la phase lutéale est instable, imprévisible.
Le stress est rarement isolé. Il agit en toile de fond sur l’ensemble du fonctionnement hormonal. C’est pour cela que l’axe surrénalien est systématiquement analysé dans Fertilinat, au même titre que l’ovulation et la thyroïde.

3. Une insuffisance ovarienne sous jacente

Quand les ovaires ne répondent plus de façon optimale, la sécrétion d’œstrogènes et de progestérone chute.
Parfois liée à l’âge, mais aussi à :

  • Un vieillissement prématuré
  • Des antécédents médicaux (chimiothérapie, anomalies génétiques…)
  • Des réserves basses non détectées

4. Une thyroïde déséquilibrée

La conversion du cholestérol en progestérone dépend directement des hormones thyroïdiennes.
Un simple déficit en T3 ou un dérèglement thyroïdien non détecté peut gripper toute la cascade hormonale

5. Un déficit en cholestérol (ou en lipides de qualité)

La progestérone est une hormone stéroïde → elle est synthétisée à partir du cholestérol.
Des apports trop faibles en graisses (ou une mauvaise assimilation) peuvent freiner la production hormonale, sans que le cycle ne soit totalement arrêté.

Zoom sur le SOPK et la progestérone

Le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est l’un des déséquilibres les plus fréquemment associés aux carences en progestérone — et pourtant, il reste sous-estimé dans le cadre d’un projet de grossesse.

Pourquoi ? Parce qu’il s’accompagne souvent d’ovulations aléatoires, incomplètes ou absentes, sans pour autant bloquer totalement le cycle. Résultat : une courbe confuse, des taux hormonaux « dans les normes », mais un corps jaune peu actif… et donc une production de progestérone insuffisante.

Chez les femmes souffrant du SOPK, ce n’est pas seulement l’ovulation qu’il faut relancer, c’est tout un terrain métabolique à rééquilibrer : insuline, androgènes, rythme du cycle, inflammation, réserves énergétiques. C’est exactement ce que je décortique dans l’accompagnement Fertilinat — car sans cette lecture d’ensemble, le SOPK reste un faux diagnostic… ou un vrai obstacle.

Si vous êtes dans ce flou — entre examens normaux et ressenti déséquilibré —
ce n’est pas dans l’ajout de solutions que vous trouverez la clé.

C’est dans une lecture globale, stratégique, sans interprétation émotionnelle.

Si vous êtes prête à avancer de manière ciblée et lucide, vous pouvez déposer votre candidature ici.

Quels sont les signes d’une carence en progestérone ?

Il est parfois difficile de faire le lien entre les symptômes et une carence de progestérone en projet grossesse, surtout quand les analyses semblent normales.

Voici les signes les plus fréquents que je rencontre dans ma pratique :

Des cycles irréguliers, instables, parfois sans ovulation claire
→ La progestérone est l’hormone de la régularité. Sans elle, le cycle devient imprévisible.

Un syndrome prémenstruel marqué (SPM)
→ Irritabilité, fringales, fatigue extrême, tristesse… Ces manifestations sont souvent les premières alertes.

Des spottings avant les règles ou une phase lutéale raccourcie
→ Si vos règles débutent moins de 11 jours après l’ovulation, cela peut traduire un défaut de production de progestérone.

Des règles abondantes, douloureuses, ou inhabituelles
→ La progestérone maintient l’endomètre. En son absence, la muqueuse utérine se désagrège brutalement.

Une sensation de fatigue inexpliquée en seconde partie de cycle
→ Cette fatigue est souvent liée à l’absence de signal hormonal clair, laissant l’organisme dans un état inflammatoire latent.

Des difficultés à concevoir, ou des fausses couches précoces
→ Sans progestérone, l’implantation de l’embryon est fragilisée, même si l’ovulation a bien eu lieu.

Symptôme observé Ce que cela peut indiquer
Cycles irréguliers ou sans ovulation claire Ovulation instable, axe hormonal perturbé, phase lutéale fragile
SPM marqué (irritabilité, fatigue, fringales…) Déséquilibre œstro-progestatif, progestérone insuffisante
Spottings avant les règles Phase lutéale raccourcie, défaut de maintien de l’endomètre
Règles abondantes ou douloureuses Muqueuse utérine instable, chute hormonale brutale
Fatigue inexpliquée en seconde partie de cycle Réponse hormonale incomplète, stress ou terrain inflammatoire
Fausses couches précoces ou échecs d’implantation Endomètre non viable, taux de progestérone insuffisant

Chez les femmes que j’accompagne, ces signes ont souvent été banalisés pendant des mois.
On leur a parlé de stress, d’âge, ou de “fatigue nerveuse”. Mais personne n’a relié les points...

Souffrez-vous d’une carence de progestérone en projet grossesse — et comment le vérifier ?

Pour confirmer une carence de progestérone en projet grossesse, il ne suffit pas de regarder une valeur hormonale isolée. C’est l’observation du cycle qui fournit les repères les plus fiables.

Certaines femmes le sentent : quelque chose cloche dans leur cycle, mais tout semble « normal » sur les bilans.
D’autres reçoivent des réponses vagues, ou des prescriptions standard sans qu’on ait vraiment cherché à comprendre ce qui bloque.

Et pourtant, il est possible d’observer certains indicateurs concrets, qui orientent vers une carence progestative fonctionnelle.
Pas pour poser un diagnostic médical — mais pour poser une lecture stratégique du terrain.
Tous ces outils d’analyse font partie intégrante du protocole Fertilinat. Ils permettent de mettre en lumière les déséquilibres invisibles aux bilans classiques, et d’ajuster la stratégie en conséquence.

1. Une phase post-ovulatoire raccourcie ou instable

Un des premiers signaux, c’est une phase lutéale (après l’ovulation) trop courte.
En-dessous de 11 jours, l’endomètre n’est pas suffisamment maintenu, et la nidation devient plus difficile.

→ Ce signe passe souvent inaperçu quand l’ovulation est tardive ou mal repérée.
→ Et pourtant, il en dit long sur la qualité de la stimulation ovarienne et la production de progestérone.

2. Une courbe de température peu marquée

Sur un cycle fertile, la température basale s’élève après l’ovulation, et reste haute jusqu’aux règles.
→ Une courbe irrégulière, plate, ou peu stable peut refléter une réponse hormonale trop faible, même en présence d’une ovulation apparente. C’est en cela que la symptothermie est un formidable outil pour tracker les indicateurs de son cycle.

3. Des spottings, du flou, des signaux confus

Tu peux aussi observer :

  • des saignements avant les règles,
  • une glaire persistante après l’ovulation,
  • ou un sentiment de flou cyclique, difficile à expliquer mais bien réel.

Ces manifestations indiquent souvent une carence progestative fonctionnelle, qui n’apparaît pas toujours dans les dosages classiques.

4. Un test PdG ou une prise de sang… mal interprétés

Le pregnanediol (PdG), mesuré en urines, ou la progestérone sanguine peuvent aider — à condition d’être faits au bon moment.
Et c’est là que beaucoup se perdent.

→ Une prise de sang au « jour 21 » est inutile si l’ovulation a eu lieu au jour 18…
→ Ce qu’il faut, c’est adapter l’analyse au cycle réel, pas au modèle standard.

Ce que je vois souvent :
Des femmes qui ont tout fait « dans les règles », mais sans lecture globale ni repères adaptés à leur cas.
Et qui, malgré leur implication, ne comprennent pas pourquoi “ça ne tient pas”.

Quelles sont les stratégies les plus efficaces pour augmenter votre taux de progestérone ?

Illustration combinant un bilan hormonal, un utérus avec un embryon, un endomètre et des gélules, représentant les différentes stratégies pour optimiser le taux de progestérone en période de pré-conception.

Spoiler : il n’y en a pas une.
Il y en a plusieurs — mais surtout, elles ne s’additionnent pas. Elles doivent se répondre.

Et c’est exactement là que beaucoup se trompent : on tente une supplémentation, un complément, une plante…
Mais si le terrain n’est pas rééquilibré, ces solutions agissent à vide, ou pire, viennent perturber un système déjà fragile.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la progestérone n’est pas une hormone isolée.
Elle s’inscrit dans un dialogue hormonal complexe, qui dépend :

  • de la qualité de l’ovulation,
  • de l’équilibre du corps jaune,
  • du bon fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire,
  • et d’une régulation fine entre les œstrogènes, la thyroïde, le foie, le stress, l’inflammation…






Carence en Progestérone en Projet Grossesse : La symptothermie comme outil





Carence de progestérone en projet grossesse : quelles stratégies fonctionnent vraiment ?

Changer son hygiène de vie est souvent la première chose qu’on tente quand on soupçonne un déséquilibre hormonal.
Mais ce que je vois dans ma pratique, c’est que ces ajustements — aussi légitimes soient-ils — ne suffisent pas à eux seuls à rétablir un fonctionnement hormonal stable.
Encore faut-il comprendre comment les utiliser, et quand les dépasser.

Comment soutenir votre taux de progestérone grâce à votre hygiène de vie ?

Pour optimiser votre phase lutéale, voici donc quelques conseils pratiques — utiles, mais souvent insuffisants s’ils sont isolés du reste :

  • Contrôle de la thyroïde → Assurez-vous d’un bon fonctionnement thyroïdien, crucial pour la production de progestérone.
  • Soutien du foie → Favorisez l’élimination des hormones en excès avec des crucifères, de l’eau, du zinc, du magnésium et des plantes détoxifiantes.
  • Gestion du stress → Apaisez toute source de stress, émotionnel ou lié à des habitudes comme la consommation de café ou un exercice physique intense.
  • Balance énergétique équilibrée → Veillez à un apport calorique suffisant, surtout pour les femmes actives.

Pourquoi votre hygiène de vie ne suffit pas toujours à corriger une carence de progestérone

Ces ajustements ont du sens.

Mais ce que je vois chez la majorité des femmes que j’accompagne, c’est qu’elles ont déjà tout modifié dans leur mode de vie — sans résultat durable.

Le problème ne vient pas d’un manque d’effort.
Il vient d’un manque de structure.

C’est précisément quand on applique des “bons gestes” sans logique hormonale que les déséquilibres s’aggravent.
Et c’est là que tout se dénoue : non pas avec plus d’actions, mais avec une stratégie lisible.

Revoir les fondations hormonales

1. Poser les fondations hormonales, pas les superposer
Avant de chercher à « booster » la progestérone, il faut interroger la chaîne qui la fabrique.
Et dans 8 cas sur 10, l’ovulation est qualitative… mais incomplète.

Pourquoi ? Parce que le terrain ne suit pas :
→ alimentation trop pauvre en graisses
→ stress chronique
→ fonction thyroïdienne sous-optimale
→ axe hypothalamo-hypophysaire ralenti…

Résultat ? Une phase lutéale fragile, malgré des cycles apparemment « réguliers ».

Réorganiser la logique du cycle

2. Soutenir l’ovulation, pas la forcer
Tu ne peux pas corriger une carence en progestérone si l’ovulation elle-même est compromise.
Ce n’est pas une question de date ou de test d’ovulation, mais de stimulation ovarienne efficace.

Et pour cela, il faut :
– un bon dialogue FSH/LH
– une disponibilité métabolique (énergie, glucose, cholestérol)
– et un corps capable d’interpréter les signaux hormonaux au bon moment.

Éviter les erreurs de timing

3. Travailler le cycle comme un tout, pas comme une séquence
Ce que je vois souvent ?
Des femmes qui font tout bien… mais dans le désordre.

On essaie de soutenir la phase lutéale avant même de sécuriser la folliculaire,
ou on prend des plantes progestérone-like sans réguler les œstrogènes ni le stress.

Résultat ? Des cycles plus confus, un SPM accentué, et l’impression que rien ne marche.

C’est précisément là que ma méthode intervient :
→ ordonner ce qui est déjà en place,
→ identifier les nœuds,
→ et construire une stratégie hormonale sur 90 jours, cohérente, tenable et ciblée.

Vous avez tout bien fait.
Changé de complément, ajusté votre alimentation, suivi les conseils.
Mais vous sentez qu’un verrou ne saute pas.

Et si c’était une non-conversion silencieuse de l’acide folique pour la grossesse ?

Vous n’êtes pas seule — mais vous ne pouvez pas tout décoder seule.

Ce que je vous propose ici n’est pas une solution miracle.
C’est une stratégie. Un cadre. Une analyse qui part de vous, pas des généralités.

Comment soutenir votre taux de progestérone grâce à votre hygiène de vie ?

On parle souvent de “booster la progestérone” comme s’il s’agissait d’un simple réglage à faire.
Mais dans les faits, il n’existe pas de solution unique, isolée, rapide.
Ce que je vois au quotidien, c’est que la majorité des femmes ont déjà changé leur alimentation, pris des compléments, lu des dizaines d’articles.
Et pourtant, leur phase lutéale reste fragile.

Pourquoi ?
Parce que tout est fragmenté.
Elles appliquent des conseils… mais sans vision d’ensemble, sans lecture croisée, sans logique hormonale.

Ce que je vois le plus souvent ?

Des femmes volontaires, lucides, engagées
Mais qui finissent épuisées, car leur corps ne suit plus.
→ Une ovulation de plus en plus tardive
→ Une température basale qui ne monte pas franchement
→ Une fatigue qui ne cède pas malgré tous les “bons gestes”

C’est exactement là que j’interviens :
Je lis ce que personne ne relie.
Et je reconstruis, avec elles, la cohérence hormonale qu’on ne leur a jamais proposée.

Voici les 4 leviers que je travaille en priorité dans ce cadre :

1. Réguler l’apport énergétique pour stabiliser l’ovulation

Un déficit énergétique, même léger, peut désactiver les mécanismes hormonaux les plus fins.
Et ça ne se voit pas forcément sur une prise de sang.

Exemple :
👉 Julie, 31 ans, prof de yoga, mange sainement, dort bien, fait du sport… mais ovule une fois sur deux.
→ Elle était en déficit calorique chronique depuis des mois.
→ Son corps “tournait au minimum” : il priorisait la survie, pas la reproduction.
→ Une relecture complète de ses besoins métaboliques a permis de faire revenir une ovulation stable… et une température enfin franche.

Ce n’est pas une question de poids.
C’est une question de sécurité physiologique.

2. Soutenir la fonction hépatique pour fluidifier le dialogue hormonal

Le foie, c’est le chef d’orchestre de l’équilibre hormonal.
C’est lui qui élimine les œstrogènes, régule les conversions, et filtre les signaux hormonaux.

Mais s’il est saturé par :
→ des toxiques environnementaux,
→ des xéno-œstrogènes,
→ ou un stress oxydatif latent…

…alors même les meilleurs compléments n’agiront pas.

C’est ici que la majorité des protocoles échouent.
Ils stimulent une hormone, sans voir que le foie est en surcharge.
Et la progestérone, dans tout ça ? Elle reste bloquée.

3. Stabiliser la thyroïde pour sécuriser la progestérone

La thyroïde est le régulateur du métabolisme hormonal.
Et une conversion insuffisante (T4 ➝ T3) peut perturber toute la chaîne : ovulation, corps jaune, phase lutéale.

Ce qui est insidieux, c’est que beaucoup de femmes ont une thyroïde “normale” sur le papier,
→ mais des conversions perturbées
→ une fatigue qui ne cède pas
→ et une progestérone qui ne s’exprime pas malgré tout.

Je le dis souvent :
Ce n’est pas parce que les marqueurs sont dans la norme que le fonctionnement est optimal.

4. Réduire le stress chronique pour désamorcer le « pregnenolone steal »

C’est probablement le facteur le plus sous-estimé.
Le stress ne bloque pas simplement l’ovulation.
Il vole la matière première (prégnénolone) qui devrait produire la progestérone… pour fabriquer du cortisol à la place.

Ce détournement hormonal s’appelle le pregnenolone steal.
Et il explique pourquoi, même avec des cycles à peu près réguliers, certaines femmes n’arrivent pas à enclencher une phase lutéale stable.

Encore une fois, ce n’est pas un manque d’effort, c’est un problème de direction.

Ce que je vous propose ici, ce n’est pas une solution.
C’est un cadre structuré, stratégique, lucide.
→ Qui relie ce que vous avez déjà mis en place
→ Qui identifie ce qui manque vraiment
→ Et qui vous permet de retrouver un fonctionnement hormonal fluide et cohérent

Image d’une balance en équilibre symbolisant l’équilibre hormonal féminin. Illustration conceptuelle représentant l’harmonie entre les hormones progestérone, œstrogènes et autres régulateurs endocriniens

Conclusion : la progestérone n’est jamais le seul problème

Quand on parle de carence en progestérone, beaucoup cherchent la bonne plante, le bon complément, ou le bon dosage.
Mais dans la réalité, aucune hormone ne se dérègle seule.

Ce que je vois systématiquement chez les femmes qui viennent me consulter pour une carence de progestérone en projet grossesse ?
→ Des ovulations instables malgré une bonne hygiène de vie.
→ Des bilans “dans les normes” alors que le corps envoie des signaux forts.
→ Des efforts répétés, mais sans cohérence d’ensemble.

Et c’est là que tout se joue.

Ce n’est pas une carence. C’est une désorganisation.
Un système qui a perdu sa capacité à prioriser, à réguler, à fluidifier.

Ce que je propose n’est pas un protocole générique.
C’est une lecture globale, lucide, sans sur-interprétation émotionnelle —
pour reconstruire un fonctionnement hormonal fiable, stable, et reproductif.

Si vous êtes prête à arrêter les ajustements isolés,
et à poser une vraie stratégie sur votre projet de maternité,
vous pouvez déposer votre candidature ici.

Mythes fréquents sur la progestérone en projet grossesse

Parce qu’il est difficile de s’y retrouver, voici quelques idées reçues que j’entends très souvent… et que je déconstruis chaque semaine en consultation.

Ces fausses croyances ne sont pas juste des idées reçues : ce sont aussi les pièges qui ralentissent vos chances de grossesse. Voici ce que je corrige en priorité en consultation.

Mythe n°1 : « Le manque de progestérone est forcément lié à une mauvaise ovulation. »

Réalité : Bien que l’ovulation joue un rôle clé dans la production de progestérone, d’autres facteurs peuvent être en cause. Le stress chronique, un déséquilibre de la thyroïde ou une alimentation insuffisante en bons gras peuvent réduire les niveaux de progestérone, même si l’ovulation est normale.

Mythe n°2 : « Les compléments hormonaux suffisent pour résoudre le problème. »

Réalité : Les compléments hormonaux peuvent être utiles, notamment dans des cas spécifiques comme la PMA ou après des fausses couches à répétition. Cependant, ils ne traitent pas toujours la cause sous-jacente d’un manque de progestérone. Optimiser votre hygiène de vie (alimentation, gestion du stress, activité physique) reste essentiel pour un équilibre hormonal durable.

Mythe n°3 : « Une carence en progestérone est rare. »

Réalité : Une carence en progestérone est plus fréquente qu’on ne le pense, notamment chez les femmes ayant des cycles irréguliers, des symptômes de SPM sévères, ou des antécédents de fausse couche précoce. Malheureusement, elle est souvent sous-diagnostiquée en l’absence de suivi précis du cycle menstruel.

Mythe n°4 : « Si mes règles sont régulières, mon taux de progestérone est suffisant. »

Réalité : Même avec des cycles réguliers, il est possible de manquer de progestérone. Une phase lutéale trop courte ou des spottings avant les règles peuvent indiquer une insuffisance. La seule façon de confirmer un déficit en progestérone est de mesurer son taux au bon moment du cycle menstruel.

Mythe n°5 : « La progestérone artificielle est identique à la progestérone naturelle. »

Réalité : La progestérone synthétique (progestatifs) utilisée dans certains traitements hormonaux ou contraceptifs ne reproduit pas exactement les effets de la progestérone naturelle. Elle peut avoir des effets secondaires et ne convient pas toujours à celles qui cherchent une approche plus naturelle pour soutenir leur fertilité.

Démystifier ces idées reçues vous permet de mieux comprendre votre corps et de prendre des décisions éclairées. Une approche personnalisée et basée sur des analyses précises reste la meilleure voie pour rétablir un équilibre hormonal et maximiser vos chances de conception.

Mythe n°6 : On ne peut pas tomber enceinte avec une progestérone basse.

Réalité : C’est possible… mais plus difficile. Une progestérone insuffisante peut compromettre la qualité de la phase lutéale et donc l’implantation de l’embryon. Le taux seul ne suffit pas : c’est sa stabilité et sa durée qui comptent. C’est pourquoi je travaille toujours sur l’ensemble du cycle, pas uniquement sur une hormone isolée.

Rédigée par Sophie Rodriguez – Naturopathe à Lyon experte en fertilité féminine
Fondatrice de l’accompagnement Fertilinat
Plus de 600 femmes accompagnées dans leur projet de grossesse


🔗 Sources et références

ACOG – American College of Obstetricians and Gynecologists
Le cycle menstruel est formellement reconnu comme un signe vital. Une phase lutéale trop courte ou une ovulation instable peut révéler un déséquilibre à corriger acog.org+8barcelonaivf.com+8cabinet-naturopathe-lyon.fr+8.
https://www.acog.org/clinical/clinical-guidance/committee-opinion/articles/2015/12/menstruation-in-girls-and-adolescents-using-the-menstrual-cycle-as-a-vital-sign

IVI – Institut Valencien d’Infertilité (Espagne)
Une étude IVI (Dr Labarta et coll.) a montré qu’un taux de progestérone < 8,8 ng/mL le jour du transfert d’embryon peut réduire de 18 % les chances de grossesse évolutive acog.org+8acog.org+8acog.org+8ivi-fertilite.fr+1barcelonaivf.com+1.
https://ivi-fertilite.fr/notes/un-faible-taux-de-progesterone-dans-le-sang-peut-reduire-de-18-les-chances-davoir-un-bebe/

Cet article explore les conséquences d’une carence de progestérone dans un projet de grossesse. Il aborde les signes physiologiques souvent négligés (phase lutéale courte, spotting, SPM), les causes fonctionnelles (axe HHO ralenti, thyroïde, carences nutritionnelles) et propose une approche stratégique sur 90 jours. Contrairement aux solutions symptomatiques, il insiste sur l’analyse du terrain et la structuration hormonale. Il déconstruit plusieurs idées reçues et propose un accompagnement spécialisé. Requêtes associées : “manque de progestérone grossesse”, “augmenter progestérone naturellement”, “progestérone basse phase lutéale”. Article issu d’une pratique de terrain (450 femmes accompagnées), rédigé dans une posture experte, sobre, et sans solution miracle.