Symptothermie : Maîtriser son Cycle, enfin !

2 Fév 2025 | Cycle ovarien

Sommaire
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Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en santé Féminine

J’ai déjà aidé plus de 400 femmes à reprendre le contrôle de leurs hormones ou à réaliser leur rêve de tomber enceinte. Alors n’attendez pas pour réserver l’accompagnement qui solutionne votre problème !

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photo d'un utérus symbolisant le suivi du cycle féminin et la symptothermie, méthode naturelle d’observation de la fertilité.

La symptothermie est une méthode qui permet d’observer et analyser son cycle menstruel avec précision

Chaque mois, Léa pensait maîtriser son cycle menstruel. Son application lui indiquait une période fertile, elle suivait les recommandations, planifiait ses essais… mais rien. Pas de grossesse. Juste une succession de faux espoirs et d’incompréhensions.

C’est en découvrant la méthode symptothermique qu’elle a compris : son ovulation ne suivait pas un schéma fixe. Certains mois, elle était tardive, d’autres, elle n’avait tout simplement pas lieu.

💡Pourquoi ? Parce que son corps ne fonctionne pas comme un algorithme. Ses hormones ne sont pas des robots. Se fier à une application basée sur des moyennes ne permet pas d’identifier avec certitude ses jours fertiles.

La symptothermie est une méthode naturelle qui repose sur l’auto-observation et l’analyse des biomarqueurs de fertilité : température basale, glaire cervicale et col de l’utérus. Contrairement aux tests d’ovulation et aux prédictions calendaire, elle identifie avec précision chaque phase du cycle en temps réel.

📌 Envie de connaître avec fiabilité vos jours fertiles ?
📌 De comprendre chaque phase de votre cycle et son impact sur votre fertilité ?
📌 De gérer votre contraception naturellement, sans hormones ni effets secondaires ?

Dans cet article, découvrez comment la symptothermie permet d’analyser chaque phase du cycle avec une précision inégalée et de reprendre le contrôle sur votre fertilité.

Symptothermie et ovulation : comprendre les bases

Toutes les méthodes de suivi du cycle ne se valent pas. Voici un comparatif clair des principales approches, avec leurs avantages et leurs limites.

Tableau comparatif des différentes méthodes de suivi du cycle menstruel (symptothermie, tests d’ovulation, applications mobiles, méthode Ogino) avec leurs avantages et inconvénients.

Chaque cycle, des millions de femmes se posent la même question : ai-je vraiment ovulé ? Dès lors, ce doute est légitime. Contrairement à ce que laissent penser les applications de suivi, l’ovulation n’est pas un événement automatique qui survient toujours au même moment.

C’est là que la symptothermie change la donne. Cette méthode ne prédit pas, elle observe. Elle repose sur l’auto-observation des biomarqueurs de fertilité, permettant d’identifier avec précision chaque phase du cycle.

Une approche scientifique basée sur l’observation du corps

Contrairement aux tests d’ovulation, qui ne mesurent que le pic de l’hormone lutéinisante (LH), ou aux applications de suivi, qui se basent sur des moyennes statistiques, la symptothermie analyse en temps réel ce qui se passe dans le corps.

Elle s’appuie sur trois indicateurs physiologiques clés :
📌 La température basale, qui augmente après l’ovulation sous l’effet de la progestérone.
📌 La glaire cervicale, dont l’évolution reflète les variations hormonales du cycle.
📌 Le col de l’utérus, qui change de position et de texture selon la phase du cycle.

En combinant ces trois paramètres, il devient possible de confirmer l’ovulation et de distinguer la période fertile avec une fiabilité bien supérieure aux simples prédictions algorithmiques.

Pourquoi la symptothermie est plus fiable que les tests d’ovulation?

Les tests urinaires d’ovulation, vendus en pharmacie, détectent uniquement le pic de LH censé précéder l’ovulation. Mais plusieurs pièges existent :

À l’inverse, la symptothermie permet d’analyser l’ensemble du cycle, et non un instant figé. Elle ne se contente pas d’annoncer un potentiel départ, elle suit la progression réelle de l’ovulation et de la fertilité.

💡 En clair : les tests d’ovulation vous disent que le corps prévoit d’ovuler. Pour autant, la symptothermie vous permet de savoir si l’ovulation a réellement eu lieu.

Symptothermie et autres méthodes naturelles : quelle approche choisir ?

Lorsqu’on cherche à mieux comprendre son cycle, de nombreuses méthodes existent, mais elles ne se valent pas toutes. Certaines se basent sur des moyennes théoriques, d’autres sur un unique biomarqueur… La symptothermie, quant à elle, combine plusieurs indicateurs pour une lecture fiable et personnalisée.

📌 Comparons les différentes approches pour comprendre leurs forces et leurs limites.

Méthode Ogino : une prédiction dépassée

🔎 Principe : Basée sur le calcul des cycles passés pour prédire l’ovulation.

⚠️ Pourquoi elle est peu fiable ?

  • Se base sur une moyenne théorique, alors que les cycles varient chaque mois.
  • Ne prend aucun biomarqueur réel en compte.
  • Ignorée par la science moderne, car elle repose sur des probabilités et non sur des observations réelles.

📌 À éviter si votre objectif est une vraie maîtrise du cycle.

Tests d’ovulation : un instant figé dans le temps

🔎 Principe : Mesurent le pic de LH dans les urines pour prédire l’ovulation.

⚠️ Pourquoi ils sont limités ?

❌ Ils ne confirment pas l’ovulation, ils indiquent seulement que le corps s’y prépare. Or, une montée de LH ne signifie pas forcément que l’ovulation aura bien lieu.
❌ Ils ignorent la phase lutéale, pourtant essentielle pour la fertilité et la nidation d’un éventuel embryon.
❌ Ils peuvent donner des faux positifs, notamment en cas de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou de variations hormonales inhabituelles.

📌 Utile ponctuellement, mais insuffisant pour comprendre en profondeur son cycle.

Méthode Billings : observer la glaire cervicale uniquement

🔎 Principe : Se base uniquement sur l’analyse de la glaire cervicale pour détecter la période fertile.

⚠️ Pourquoi c’est incomplet ?

  • Ne permet pas de confirmer une ovulation (seule la température peut le faire).
  • La glaire peut être influencée par le stress, l’alimentation, des infections, rendant son interprétation parfois complexe.
  • Ne permet pas de détecter une phase lutéale courte ou un cycle anovulatoire.

📌 Une bonne approche, mais qui manque d’un deuxième indicateur pour la rendre fiable.

Applications et algorithmes : une illusion de précision

🔎 Principe : Calculent la période fertile en se basant sur la durée des cycles passés.

⚠️ Pourquoi elles peuvent induire en erreur ?

  • Se basent sur des statistiques et non sur des signes biologiques réels.
  • Ne prennent pas en compte les fluctuations individuelles dues au stress, aux voyages, à l’alimentation…
  • Peuvent donner des prédictions erronées, incitant certaines femmes à cibler les mauvais jours pour concevoir ou éviter une grossesse.

📌 Une aide au suivi, mais certainement pas une méthode fiable en tant que telle.

Pourquoi la symptothermie est la plus complète ?

Contrairement aux méthodes précédentes, la symptothermie ne se fie ni aux moyennes, ni aux suppositions. Elle observe le corps en temps réel et s’adapte à chaque cycle, même irrégulier.

  • Elle combine trois biomarqueurs précis : température basale, glaire cervicale et col de l’utérus.
  • Elle permet d’identifier une ovulation tardive, absente ou une phase lutéale courte.
  • Elle est aussi efficace pour la conception que pour la contraception.

📌 Avec la symptothermie, vous n’êtes plus spectatrice de votre cycle, vous en devenez l’actrice principale.

Les biomarqueurs du cycle : une approche complète

Photographie d’une courbe de température basale avec un thermomètre, illustrant la méthode symptothermique pour suivre son cycle et identifier l’ovulation.

Si je vous disais que votre corps vous parle en permanence, est-ce que vous me croiriez ? Pourtant, il vous envoie chaque jour des signaux précis sur votre fertilité, votre ovulation, votre équilibre hormonal. Le problème, c’est qu’on ne nous a jamais appris à les écouter.

Quand on parle de méthode symptothermique, on parle d’auto-observation. Loin des prédictions approximatives des applications, vous analysez votre propre cycle menstruel en temps réel, avec des marqueurs biologiques concrets.

Ces marqueurs, on les appelle les biomarqueurs de l’ovulation. Ils sont au nombre de trois, et ensemble, ils forment le trio gagnant pour comprendre son cycle avec précision.

1. La température basale : le thermomètre de votre cycle

Vous avez peut-être déjà entendu parler de la température basale. C’est la température corporelle au réveil, avant tout mouvement. Et elle suit un schéma bien précis :

  • Avant l’ovulation, elle est relativement basse.
  • Juste après l’ovulation, elle augmente de 0,2 à 0,5°C sous l’effet de la progestérone.
  • Elle reste haute jusqu’aux règles, sauf si une grossesse a eu lieu.

Ce plateau thermique est la preuve scientifique que l’ovulation a bien eu lieuPas d’élévation de température ? Pas d’ovulation.

📌 Vous avez peut-être déjà eu des cycles sans ovulation sans même le savoir. La prise de température permet de lever ce doute.

2. La glaire cervicale : l’indicateur de fertilité par excellence

Si la température basale permet de confirmer que l’ovulation a eu lieu, elle ne permet pas de l’anticiperEt c’est là que la glaire cervicale joue un rôle fondamental.

Ce fluide, produit par le col de l’utérus, est directement influencé par les œstrogènes, qui augmentent progressivement dans la phase folliculaire (avant l’ovulation). Plus ils augmentent, plus la glaire cervicale évolue pour faciliter le passage des spermatozoïdes et prolonger leur survie.

Son évolution est un véritable baromètre hormonal :

  • Début de cycle : Peu ou pas de glaire, sous l’effet des niveaux encore bas d’œstrogènes.
  • Quelques jours avant l’ovulation : La montée des œstrogènes entraîne une glaire crémeuse, épaisse, blanchâtre, annonçant que le corps se prépare.
  • Juste avant l’ovulation : Avec un pic d’œstrogènes, la glaire devient transparente, fluide, filante, ressemblant à du blanc d’œuf cru. C’est la phase hautement fertile, où les spermatozoïdes peuvent survivre plusieurs jours en attendant l’ovulation.
  • Après l’ovulation : La progestérone prend le relais, rendant la glaire plus collante, opaque et épaisse, formant une barrière aux spermatozoïdes.

📌 Si votre glaire cervicale ne devient jamais fluide et filante, cela peut être le signe d’un déséquilibre hormonal ou d’un manque d’œstrogènes.

3. Le col de l’utérus : l’oublié du cycle féminin

Le col de l’utérus est rarement évoqué, et pourtant, il évolue lui aussi tout au long du cycle :

  • En début de cycle et après l’ovulation, il est ferme, bas et fermé.
  • Pendant la période fertile, sous l’effet des œstrogènes, il devient haut, souple et légèrement ouvert, pour faciliter le passage des spermatozoïdes.

Son observation peut paraître surprenante au début, mais elle devient un repère précieux pour affiner l’analyse de son cycle.

Pourquoi observer ces trois indicateurs ensemble ?

Si vous observez seulement la température basale, vous pouvez confirmer l’ovulation… mais sans savoir quand elle va survenir.
Si vous observez seulement la glaire cervicale, vous pouvez repérer la période fertile… mais sans savoir si l’ovulation a vraiment eu lieu.
Si vous observez seulement le col de l’utérus, vous risquez de manquer des informations clés.

📌 C’est la combinaison de ces trois biomarqueurs qui fait la force de la symptothermie.

Pourquoi la symptothermie est un atout majeur?

Illustration d’une femme souriante à côté d’un sablier, symbolisant la patience et la compréhension du cycle menstruel grâce à la symptothermie.

Observer son cycle, c’est un peu comme décrypter un langage oublié. Pendant des années, on nous a dit que l’ovulation arrivait comme une horloge bien réglée, quelque part autour du 14ᵉ jour. Mais en réalité, chaque cycle est un nouveau scénario, influencé par nos hormones, notre stress, notre sommeil et même notre alimentation.

Alors, plutôt que d’attendre qu’une application nous dise quoi faire, pourquoi ne pas apprendre à lire notre propre corps ?

C’est précisément là que la symptothermie change tout. Contrairement aux méthodes qui se basent sur des moyennes, elle ne se contente pas de donner une date d’ovulation approximative. Au contraire, elle vous plonge dans les coulisses de votre cycle, vous offrant une vision précise, scientifique et surtout personnalisée de ce qui se passe réellement en vous.

Identifier ses jours fertiles avec précision : l’illusion des prédictions

Les applications de suivi du cycle se basent sur des calculs statistiques. Elles vous indiquent souvent une fenêtre de fertilité théorique, en supposant que votre cycle dure 28 jours avec une ovulation à J14.

Sauf que dans la réalité…

  • Votre ovulation peut avoir lieu plus tôt ou plus tard, influencée par le stress, un voyage, un entraînement sportif intense…
  • Certains cycles peuvent être anovulatoires, sans qu’on s’en rende compte, car avoir ses règles ne signifie pas forcément qu’on a ovulé.
  • Votre phase lutéale peut être trop courte : si l’ovule fécondé n’a pas assez de temps pour s’implanter, la grossesse ne peut pas débuter.

C’est comme si on vous donnait une carte routière figée pour un trajet qui change à chaque instant. La symptothermie, elle, vous donne un GPS en temps réel, en s’adaptant aux signaux de votre corps.

📌 Avec la symptothermie, vous savez exactement où vous en êtes, et pas où une moyenne statistique suppose que vous devriez être.

Détecter une ovulation tardive, absente ou irrégulière : lire entre les lignes de son cycle

Beaucoup de femmes sont persuadées qu’elles ovulent chaque mois, simplement parce qu’elles ont leurs règles. C’est faux. Un cycle peut être parfaitement réglé… sans ovulation.

Si votre température basale met du temps à monter, que votre glaire cervicale fertile tarde à apparaître ou que votre col de l’utérus reste bas et fermé trop longtemps, c’est peut-être le signe que :

  • Votre ovulation est retardée, ce qui peut impacter la qualité de l’ovocyte.
  • Votre cycle est anovulatoire, et aucun ovule n’a été libéré.
  • Votre phase lutéale est trop courte, rendant l’implantation difficile.

C’est un peu comme si votre corps préparait une scène pour une pièce de théâtre… mais que l’acteur principal (l’ovule) ne montait jamais sur scène.

📌 Avec la symptothermie, vous ne vous basez plus sur des suppositions : vous obtenez une vision claire et scientifique de votre fertilité.

Anticiper et comprendre ses variations hormonales : le cycle, un chef d’orchestre

Votre cycle menstruel ne se limite pas à l’ovulation. C’est une symphonie hormonale, où chaque fluctuation influence votre énergie, votre humeur et votre bien-être général.

  • En phase folliculaire (avant l’ovulation), les œstrogènes montent progressivement. Ce sont eux qui boostent l’énergie, affinent la peau, augmentent la libido et donnent cette sensation de clarté mentale. C’est la période où l’on se sent souvent au sommet de sa forme.
  • Juste après l’ovulation, la progestérone prend le relais. Elle agit comme une hormone apaisante, prépare l’organisme à une éventuelle grossesse et peut donner une sensation de ralentissement, d’introspection. Certaines femmes se sentent plus émotionnelles, d’autres plus posées.
  • Si votre phase lutéale est courte ou que votre température chute trop vite, il est possible que votre corps manque de progestérone, ce qui peut entraîner des spottings avant les règles ou un syndrome prémenstruel plus marqué.

📌 Observer son cycle avec la symptothermie, c’est comprendre pourquoi un jour on déborde d’énergie et le lendemain, on a juste envie d’un plaid et d’un chocolat chaud.

Symptothermie et fertilité : plus qu’un simple suivi, une stratégie

Dessin d’un utérus dans un cœur rose, entouré de mains féminines, représentant le bien-être, la fertilité et l’écoute du corps au travers de la symptothermie.

On a souvent l’image d’une fertilité qui fonctionne comme un interrupteur : soit on est fertile, soit on ne l’est pas. Pourtant, la réalité est bien plus subtile.

Certaines femmes essaient de concevoir pendant des mois, voire des années, sans comprendre pourquoi cela ne fonctionne pas. D’autres, à l’inverse, sont persuadées qu’elles ne peuvent pas tomber enceintes… alors qu’elles ne ciblaient simplement pas la bonne période.

C’est là que la méthode symptothermique devient une véritable stratégie, bien plus qu’un simple suivi. Elle permet de ne plus naviguer à l’aveugle et d’optimiser chaque mois ses chances de conception.

Une ovulation régulière ne signifie pas forcément que la fertilité est optimale. La qualité de l’ovocyte dépend de nombreux paramètres, notamment du bon déroulement de la phase folliculaire et des niveaux hormonaux.

📌 À savoir : Une ovulation tardive, irrégulière ou mal préparée peut entraîner une ovulation de mauvaise qualité, réduisant ainsi les chances de conception. La symptothermie permet d’identifier ces signaux et d’adapter son approche pour optimiser la fertilité.

Pourquoi certaines femmes pensent ovuler… mais ne conçoivent pas ?

« Tout est normal », « Vous êtes en parfaite santé », « Essayez encore… essayez dans un an et revenez me voir si vous n’êtes pas enceinte ».

Combien de femmes entendent ces phrases lorsqu’elles peinent à concevoir ? Attendre sans comprendre peut être terriblement frustrant. Pourtant, une ovulation « présumée » ne garantit en rien une fertilité optimale.

Voici trois pièges fréquents qui peuvent expliquer pourquoi une grossesse tarde à venir :

1️⃣ Des cycles anovulatoires cachés
Même avec des règles régulières, certaines femmes n’ovulent pas tous les moisSans ovulation, pas d’ovocyte, donc pas de conception possible.
📌 La symptothermie est le seul outil non médical permettant de vérifier si une ovulation a bien eu lieu.

2️⃣ Une ovulation tardive
Plus l’ovulation est décalée, plus la qualité ovocytaire peut être altérée. Un ovule libéré trop tard a eu plus de temps pour être exposé aux radicaux libres, ce qui réduit ses chances de fécondation.
📌 Avec la symptothermie, on repère immédiatement un retard ovulatoire et on peut adapter ses essais bébé en conséquence.

3️⃣ Une phase lutéale trop courte
Si la période après l’ovulation dure moins de 10 jours, cela peut indiquer une insuffisance en progestérone. Résultat ? Même si la fécondation a lieu, l’endomètre n’est pas suffisamment préparé pour permettre l’implantation de l’embryon.
📌 Avec une courbe de température basale bien analysée, ce type de déséquilibre est facilement détectable.

Optimiser sa fertilité grâce à la symptothermie

Lorsqu’on essaye de concevoir, chaque fenêtre fertile est une occasion précieuse. Pourtant, beaucoup de femmes ne ciblent pas les bons jours.

📌 Les spermatozoïdes survivent jusqu’à 5 jours dans un environnement favorable, mais l’ovule ne vit que 12 à 24 heures après l’ovulation.
👉 Avoir des rapports au bon moment est donc crucial.
Grâce à la symptothermie, on sait exactement quand la glaire cervicale devient optimale pour la fécondation, et quand l’ovulation a réellement eu lieu.

🔥 Résultat : au lieu de multiplier les rapports au hasard, on les place stratégiquement dans la fenêtre fertile.

📌 Ne pas attendre un an avant d’agir, c’est possible. Avec la symptothermie, vous reprenez la main sur votre fertilité dès maintenant.

La vérité sur la symptothermie et la contraception

photo représentant un choix entre contraception hormonale (pilule) et symptothermie (méthode naturelle)

Lorsqu’on parle de symptothermie, on pense souvent en premier à la fertilité et aux essais bébé. Pourtant, cette méthode est aussi une alternative fiable à la contraception hormonale, à condition de bien la pratiquer.

❌ Non, ce n’est pas la méthode Ogino (celle qui consiste à « compter les jours » et qui est catastrophiquement inefficace).
❌ Non, ce n’est pas une méthode aléatoire réservée aux initiées.
✅ Oui, c’est une méthode scientifiquement validée, avec un taux d’efficacité comparable à la pilule.

📌 Mais alors, pourquoi certaines femmes échouent-elles en symptothermie contraceptive ?

Peut-on éviter une grossesse naturellement avec cette méthode ?

La symptothermie repose sur l’observation rigoureuse des biomarqueurs du cycle afin de déterminer avec précision les jours où une grossesse est possible et ceux où elle ne l’est pas.

📌 Lorsqu’elle est bien maîtrisée, son efficacité atteint 98 à 99 % en contraception. Autrement dit, bien appliquée, elle est aussi fiable que la pilule, et même plus sécurisée que le préservatif en termes de taux d’échec.

Mais attention, cette efficacité repose sur deux éléments-clés :

👉 Une observation quotidienne et rigoureuse des signes de fertilité, afin d’identifier avec précision la période fertile.
👉 L’adoption d’un moyen de protection pendant la fenêtre fertile, ou bien l’abstinence, selon les choix du couple.

💡 C’est donc une méthode qui demande un apprentissage sérieux, mais qui, une fois bien intégrée, offre une autonomie totale sur la gestion de sa fertilité.

Pourquoi certaines femmes échouent-elles en symptothermie contraceptive ?

❌ Erreur n°1 : Ne pas être assez rigoureuse
Prendre sa température « de temps en temps », observer sa glaire cervicale « quand on y pense »… Cela ne suffit pas. Un oubli peut complètement fausser l’analyse du cycle et conduire à une erreur d’interprétation.

❌ Erreur n°2 : Mal interpréter ses observations
Certaines femmes pensent ne pas être fertiles… alors qu’elles le sont encore. Par exemple, une glaire crémeuse peut être confondue avec une fin de fertilité, alors qu’elle indique encore une ouverture possible à la conception.

❌ Erreur n°3 : Ne pas respecter la fenêtre fertile
La symptothermie ne veut pas dire « pas de contraception ». Pendant la fenêtre fertile, si l’ovulation n’a pas encore été confirmée, il faut utiliser un autre moyen de protection.

📌 En clair : la symptothermie ne fonctionne pas si elle est prise à la légère.

🔥 Mais si elle est bien maîtrisée, elle permet une contraception totalement naturelle, sans effet secondaire, et 100% en phase avec son corps.

Comment observer et interpréter ses cycles avec la symptothermie ?

Le cycle menstruel est rythmé par des variations hormonales qui influencent les biomarqueurs. Ce tableau vous aide à visualiser ces évolutions et à mieux comprendre chaque phase du cycle.

Schéma illustrant les variations des hormones féminines (œstrogènes, progestérone, LH) et des biomarqueurs (température, glaire cervicale, col de l’utérus) pendant les différentes phases du cycle menstruel.

Apprendre à lire son cycle, c’est un peu comme décrypter une partition de musique : chaque note – ou ici, chaque biomarqueur – joue un rôle précis dans l’harmonie générale. Et comme en musique, c’est l’ensemble qui donne du sens.

Contrairement aux tests d’ovulation, qui ne captent qu’un instant du cycle, la symptothermie adopte une approche globale. Elle permet de visualiser le cycle dans son entièreté en combinant trois indices-clés :

  • La température basale, qui révèle la montée de la progestérone après l’ovulation.
  • La glaire cervicale, dont la texture évolue sous l’effet des œstrogènes.
  • Le col de l’utérus, qui change de position et de fermeté selon les phases du cycle.

💡 C’est cette combinaison unique qui fait toute la différence : elle offre une lecture fine et fiable du cycle, bien au-delà des simples prédictions.

Température basale et ovulation : la signature thermique du cycle

La température basale est comme un électrocardiogramme du cycle. Avant l’ovulation, elle reste relativement stable. Mais dès que l’ovule est libéré, un signal thermique se déclenche : la température monte et se maintient.

Pourquoi ? Parce que la progestérone, produite après l’ovulation, agit comme un thermostat naturel.

📌 Sans montée de température ? Pas d’ovulation.
📌 Une température qui oscille sans schéma clair ? Potentiel déséquilibre hormonal.
📌 Une montée mais qui redescend vite ? Phase lutéale peut-être trop courte.

💡 À noter : la température seule ne suffit pas à repérer la période fertile. Elle confirme qu’une ovulation a eu lieu, mais ne la prédit pas.

Glaire cervicale : le GPS de la fertilité

Abréviations de la glaire cervicale (APP trackle)

Si la température basale permet de voir ce qui s’est passé, la glaire cervicale, elle, donne des indications en temps réel.

Imaginons un instant que les spermatozoïdes soient des nageurs olympiques. Leur objectif : atteindre l’ovule. Mais pour y parvenir, encore faut-il que la piscine soit ouverte et remplie d’eau.

👉 En début de cycle : pas de glaire ou une texture épaisse et collante, l’entrée est fermée.
👉 À l’approche de l’ovulation : la glaire devient plus crémeuse, signe que le corps se prépare.
👉 En pleine période fertile : elle est transparente, fluide, filante comme du blanc d’œuf. Elle nourrit et guide les spermatozoïdes vers l’ovule.
👉 Après l’ovulation : retour à une glaire plus sèche et épaisse, qui bloque toute progression.

📌 Pas de glaire fertile ? Une faible production d’œstrogènes peut en être la cause.
📌 Une glaire incohérente ? Un cycle irrégulier peut brouiller les repères.

Le col de l’utérus : le dernier verrou

Si l’on devait faire une analogie, le col de l’utérus est comme une porte qui s’ouvre et se ferme au fil du cycle.

  • Période infertile : porte fermée, col bas et ferme.
  • Période fertile : porte entrouverte, col plus haut et souple, favorisant l’entrée des spermatozoïdes.
  • Après l’ovulation : retour en position fermée, plus rigide.

L’observation du col est un repère supplémentaire, particulièrement utile si la glaire est difficile à analyser.
📌 Ce trio – température, glaire, col – forme un tableau précis du cycle. On ne devine plus, on observe avec méthode.

Symptothermie et troubles du cycle : quand le corps envoie des signaux

Illustration d’un sablier et d’une loupe symbolisant le suivi du cycle menstruel, le temps qui passe et l’observation des signaux du corps grâce à la symptothermie

Vous avez sûrement déjà ressenti cette impression désagréable : quelque chose cloche, mais vous ne savez pas exactement quoi. En effet, tout semble « normal » en apparence — vos règles arrivent, vos cycles se succèdent… Et pourtant, un petit doute s’installe.

📌 « Pourquoi ce mois-ci mes règles sont-elles arrivées plus tôt ? »
📌 « Pourquoi ai-je des douleurs inhabituelles ? »
📌 « Pourquoi malgré des cycles réguliers, je ne tombe pas enceinte ? »

Souvent, ces questions restent sans réponse, parce que personne ne nous apprend à lire les signaux de notre corps. Mais si ces signaux étaient en réalité des indices précieux sur notre fertilité et notre équilibre hormonal ?

Avec la symptothermie, on arrête de deviner, on observe et on comprend.

Ovulation tardive : quand le corps prend son temps

Imaginez un orchestre dont le chef tarde à donner le signal. Les musiciens sont prêts, l’énergie monte… mais rien ne se passe. C’est exactement ce qui arrive lors d’une ovulation tardive.

📌 Normalement, l’ovulation survient autour du 14ᵉ jour (dans un cycle de 28 jours). Mais parfois, elle se décale bien au-delà du 18ᵉ jour, voire plus tard encore.

Pourquoi est-ce un souci ?
⏳ Un ovocyte libéré trop tard est comme un fruit qui a trop mûri sur l’arbre : il perd en qualité.
💬 Cela peut aussi indiquer un déséquilibre en œstrogènes ou une réponse retardée du corps à certaines stimulations.
🔎 Grâce à la symptothermie, vous pouvez repérer ces décalages bien avant qu’ils ne deviennent un obstacle à la conception.

💡 Astuce : Si vous observez régulièrement une ovulation tardive, notez vos périodes de stress ou de fatigue. Parfois, quelques ajustements dans votre mode de vie suffisent à remettre l’orchestre en rythme.

Phase lutéale courte : un feu rouge trop rapide

Si la phase folliculaire (avant l’ovulation) est le temps de la préparation, la phase lutéale (après l’ovulation) est le moment où tout doit se stabiliser pour permettre une éventuelle grossesse.

Mais parfois, cette phase est trop courte : elle dure moins de 10 jours, empêchant l’implantation d’un embryon. Imaginez un tapis de mousse sur lequel un œuf essaie de se poser… mais qui disparaît avant même qu’il n’ait eu le temps de s’y accrocher.

🚨 Signes d’alerte :

  • Une courbe de température qui chute trop rapidement après l’ovulation.
  • Des spottings fréquents avant l’arrivée des règles.
  • Un syndrome prémenstruel marqué avec une irritabilité et une fatigue accrues.

📌 Avec la symptothermie, ces signaux deviennent visibles et permettent d’agir rapidement.

💡 Astuce : Une phase lutéale courte est souvent le signe d’une insuffisance en progestéroneUn bon sommeil, une gestion du stress et une alimentation adaptée peuvent déjà améliorer la situation.

Cycle anovulatoire : quand l’ovulation se fait attendre

Un cycle sans ovulation, c’est comme un scénario où le personnage principal ne se présente jamais sur scène. L’intrigue suit son cours : les règles arrivent, le cycle reprend… mais il manque une pièce maîtresse : l’ovule.

Un cycle anovulatoire peut passer totalement inaperçu si l’on ne suit pas ses biomarqueurs. Pourtant, il peut être un véritable frein à la fertilité et un indice d’un déséquilibre hormonal sous-jacent.

🔎 Comment savoir si on ovule vraiment ?
❌ Pas de montée de température sur la courbe → l’ovulation n’a pas eu lieu.
❌ Glaire cervicale incohérente → pas d’évolution vers une glaire fertile.
❌ Un cycle qui s’allonge ou se raccourcit sans logique apparente.

📌 Contrairement aux tests d’ovulation, qui ne mesurent que le pic de LH, la symptothermie permet de voir si un ovocyte a réellement été libéré.

💡 Astuce : Si vous observez plusieurs cycles anovulatoires d’affilée, cela peut être un signal d’alerte à ne pas ignorer. Le corps envoie des messages, et la symptothermie permet de les décrypter.

Symptothermie : les erreurs courantes et comment les éviter

Illustration d’un panneau SOS représentant un signal d’alarme face aux troubles du cycle détectables grâce à la symptothermie.

La symptothermie est un outil puissant, mais comme toute méthode basée sur l’observation, elle demande de la rigueur. Un peu comme lorsqu’on apprend à cuisiner : on peut suivre une recette à la lettre, mais si on zappe un ingrédient clé ou qu’on ajuste mal la température du four, le résultat ne sera pas au rendez-vous.

📌 Or, certaines erreurs reviennent souvent et faussent l’analyse des cycles. Si vous avez l’impression que votre courbe ne ressemble à rien, que votre ovulation semble capricieuse ou que vos observations de glaire cervicale sont incohérentes, il est possible qu’un détail vienne perturber la lecture de vos signaux biologiques.

Voici les trois erreurs les plus fréquentes et comment les éviter:

Mauvaise prise de température : l’erreur classique

La température basale est un pilier de la symptothermie, mais encore faut-il bien la mesurer. Un thermomètre mal utilisé, un horaire irrégulier ou une nuit perturbée peuvent fausser complètement l’interprétation du cycle.

❌ Les erreurs fréquentes :

  • Prendre sa température à des horaires variables (grasse matinée, réveil matinal…).
  • Changer de méthode de prise en cours de cycle (orale, vaginale, rectale).
  • Se lever avant de la prendre → Le simple fait de marcher quelques pas peut modifier la valeur.
  • Ne pas tenir compte des facteurs perturbateurs (fièvre, insomnie, stress, alcool…).

✅ Comment l’éviter ?
Toujours prendre la température au réveil, avant de bouger.
Utiliser un thermomètre basal (deux décimales pour plus de précision).
Noter les nuits perturbées pour éviter d’analyser une courbe faussée.

Glaire cervicale mal observée : une analyse à l’aveugle

La glaire cervicale est l’un des marqueurs les plus fiables pour identifier la fenêtre fertile… à condition de bien l’observer. Or, beaucoup de femmes la confondent avec d’autres sécrétions ou ne suivent pas son évolution sur plusieurs jours.

❌ Les erreurs fréquentes :

  • Ne pas l’observer quotidiennement → Impossible d’identifier un schéma clair.
  • La confondre avec la lubrification naturelle ou le sperme.
  • Ne se fier qu’à l’aspect sans prendre en compte la sensation (sec, humide, glissant).
  • Ignorer les fluctuations dues au stress ou à l’alimentation.

✅ Comment l’éviter ?
Observer la glaire à chaque passage aux toilettes et noter la sensation ressentie.
Comparer l’évolution sur plusieurs jours pour mieux cerner la période fertile.
Tenir un journal de suivi pour détecter des tendances précises.

Interpréter son cycle trop vite : le piège de l’impatience

L’apprentissage de la symptothermie prend du temps. On ne devient pas experte en trois semaines, et tirer des conclusions hâtives peut induire en erreur.

❌ Les erreurs fréquentes :

  • Analyser un seul cycle sans prendre de recul.
  • S’inquiéter à la moindre variation alors que les cycles peuvent être influencés par de nombreux facteurs.
  • Ne pas attendre trois jours consécutifs de température haute avant de valider l’ovulation.

✅ Comment l’éviter ?
S’accorder au moins trois cycles d’apprentissage avant de tirer des conclusions.
Regarder l’évolution sur plusieurs mois pour identifier des schémas récurrents.
Ne pas valider l’ovulation trop tôt et attendre trois jours de température haute.

📌 Avec une pratique rigoureuse, la symptothermie devient un outil redoutablement efficace. Il ne s’agit pas de chercher la perfection dès le départ, mais de développer une compréhension fine de son corps et de ses cycles au fil du temps.

Symptothermie et profils spécifiques : une méthode qui s’adapte

Quatre femmes de morphologies et origines variées posant ensemble, illustrant la diversité des profils pouvant utiliser la symptothermie.

On entend souvent dire que la symptothermie est réservée aux femmes avec un cycle « parfaitement régulier ». Mais soyons honnêtes… Qui a un cycle parfaitement régulier ? Certainement pas celles qui jonglent entre stress, variations hormonales et rythme de vie parfois chaotique.

La bonne nouvelle ? La symptothermie fonctionne même dans ces cas-là. Contrairement aux applications qui se basent sur des moyennes et vous annoncent une ovulation à J14 comme si votre corps était un algorithme, cette méthode s’adapte à votre physiologie réelle, même si vos cycles sont longs, irréguliers ou chamboulés par un arrêt de contraception hormonale.

Symptothermie et SOPK : quand l’ovulation joue à cache-cache

Prenons le cas de Chloé, 29 ans, diagnostiquée SOPK il y a cinq ans. Lorsqu’elle a voulu arrêter la pilule pour concevoir, elle s’est retrouvée face à un désert hormonal. Ses cycles étaient anarchiques, parfois de 60 jours, parfois de 90 jours… et les tests d’ovulation lui indiquaient un pic de LH trois fois dans le même mois. Impossible de savoir si elle ovulait réellement.

C’est là que la symptothermie a changé la donne.

📌 Pourquoi le SOPK complique la lecture du cycle ?

  • Les cycles peuvent être anormalement longs ou imprévisibles.
  • Plusieurs pics de LH peuvent survenir sans qu’une ovulation réelle ait lieu.
  • La glaire cervicale est parfois moins nette, ce qui rend son interprétation délicate.

👉 Ce que Chloé a découvert grâce à la symptothermie :

  • Elle ovulait bien, mais tardivement, autour de J50.
  • Ses tests d’ovulation étaient trompeurs, alors que sa température et sa glaire cervicale lui ont permis de repérer la vraie ovulation.
  • Elle a pu ajuster son hygiène de vie pour réguler progressivement ses cycles.

💡 À retenir : Avec le SOPK, l’ovulation peut être capricieuse, mais elle n’est pas absente. La symptothermie ne se base pas sur des prédictions, elle observe et suit votre corps en temps réel, même dans le chaos hormonal.

Symptothermie en post-pilule : quand le corps réapprend à fonctionner

Imaginez : vous arrêtez la pilule après dix ans, et vous vous attendez à ce que votre cycle reprenne son cours comme si de rien n’était. Mais… silence radio. Pas de règles, pas de signes d’ovulation, et une glaire cervicale qui semble avoir disparu.

C’est exactement ce qu’a vécu Laura, 32 ans. Trois mois après l’arrêt de la pilule, son cycle n’était toujours pas revenu, et son médecin lui conseillait simplement d’attendreAttendre combien de temps ? Et surtout, pourquoi ?

📌 Pourquoi l’arrêt de la pilule perturbe le cycle ?

  • Après des années sous hormones, les ovaires peuvent mettre du temps à se réveiller.
  • Le corps doit réapprendre à produire sa propre progestérone et œstrogènes.
  • La glaire cervicale est souvent absente ou erratique les premiers mois.

👉 Ce que Laura a compris grâce à la symptothermie :

  • Ses premières « règles » post-pilule n’étaient pas de vraies règles, mais un simple saignement de privation.
  • Elle a pu repérer les premiers signes du retour de son cycle naturel, bien avant d’avoir ses règles.
  • Plutôt que d’attendre passivement, elle a pu identifier les premiers indices d’une ovulation qui revenait progressivement.

💡 À retenir : Après l’arrêt de la pilule, le cycle ne revient pas toujours immédiatement, et c’est normal. La symptothermie permet d’observer les premiers signaux du redémarrage hormonal, sans rester dans l’incertitude.

📌 Que votre cycle soit irrégulier, long ou en pleine reconstruction après des années de contraception hormonale, la symptothermie est un outil d’adaptation, pas une méthode figée.

Se former et se faire accompagner pour bien pratiquer la symptothermie

Deux femmes échangeant sur la symptothermie avec un carnet et un thermomètre, illustrant l’accompagnement personnalisé pour bien comprendre son cycle.

Vous vous lancez dans la symptothermie, vous suivez vos courbes, vous observez votre glaire cervicale… et pourtant, quelque chose cloche. Une courbe qui ressemble à une montagne russe, des observations incohérentes, une ovulation que vous pensez voir mais qui ne se confirme jamais…

📌 C’est normal. Comme toute compétence, la symptothermie s’apprend. Et s’il est tentant de vouloir tout comprendre seule, certaines erreurs sont invisibles quand on n’a pas encore le recul nécessaire.

Alors… apprendre seule ou se faire accompagner ?

Peut-on apprendre seule ou faut-il une formation ?

La symptothermie n’est pas compliquée, mais elle demande de la rigueur et une certaine méthodologie.

Ce qui peut poser problème en autodidacte :

  • Interpréter sa courbe de température sans recul, et tirer de fausses conclusions.
  • Mal observer sa glaire cervicale (un détail peut tout changer).
  • S’auto-diagnostiquer un cycle anovulatoire ou une insuffisance hormonale… à tort.
  • Abandonner après trois cycles chaotiques, faute de comprendre où est le problème.

👉 En clair : oui, on peut apprendre seule, mais à quel prix ? Combien de cycles à douter, tâtonner, et peut-être passer à côté des bons indicateurs ?

💡 Idée à retenir : La symptothermie est un outil puissant, mais mal appliquée, elle devient inutile voire anxiogène.

Faire analyser ses courbes : pourquoi ça change tout

Prenons l’exemple de Marie, 34 ans, qui a commencé la symptothermie seule. Elle a téléchargé une application, pris sa température tous les matins et noté sa glaire cervicale consciencieusement… Mais après trois mois, elle était plus perdue qu’au départ.

👉 Elle voyait des anomalies partout :

  • Sa courbe semblait irrégulière.
  • Sa température montait trop lentement.
  • Sa glaire ne ressemblait pas aux descriptions.

📌 En quelques séances avec une experte, elle a découvert que :

  • Sa courbe était tout à fait normale, mais elle interprétait mal les variations.
  • Sa glaire cervicale était bien fertile, mais elle ne l’observait pas correctement.
  • Son ovulation avait bien lieu, mais elle la cherchait au mauvais moment.

💡 Idée à retenir : Un regard expert permet de détecter des tendances invisibles à l’œil non averti et d’éviter de se perdre dans des analyses erronées.

Pourquoi un accompagnement peut tout accélérer ?

Un accompagnement n’est pas une béquille, c’est un raccourci.

Un suivi adapté à son propre cycle → Car aucun cycle ne se ressemble.
Un gain de temps et d’efficacité → Plus besoin de chercher seule dans des forums remplis d’avis contradictoires.
Une vraie compréhension des cycles irréguliers, post-pilule ou complexes.

📌 La symptothermie n’est pas juste une méthode, c’est une compétence. Comme toute compétence, elle est plus rapide et plus efficace à maîtriser avec une guidance.

Conclusion : Maîtriser son cycle, c’est reprendre le pouvoir

Sophie, naturopathe spécialisée en fertilité et symptothermie, accompagnant les femmes dans la compréhension de leur cycle

Imaginez un instant. Vous ne vous demandez plus si vous ovulez ou non. Vous savez exactement quand votre fenêtre fertile s’ouvre et se referme. Ainsi, vous ne dépendez plus d’une application qui vous balance une prédiction aléatoire, ni d’un test d’ovulation qui affiche un sourire sans garantir une ovulation réelle.

📌La lecture de votre cycle comme un livre ouvert.
Et si c’était le vrai luxe ? Ne plus subir ses cycles, mais les comprendre.

La symptothermie n’est pas qu’un outil d’observation : c’est une révolution dans la connaissance de son corps. Une approche qui permet de prendre des décisions éclairées, que ce soit pour optimiser sa fertilité, éviter une grossesse naturellement ou simplement mieux vivre ses fluctuations hormonales.

Mais… toute cette puissance d’analyse ne sert à rien si elle est mal exploitée.

👉 Comprendre son cycle, c’est une chose. Savoir en tirer des informations utiles et applicables, c’en est une autre.

📌 C’est exactement ce que nous faisons lors d’un accompagnement : relier vos observations à votre réalité hormonale, clarifier ce qui coince et vous donner les clés pour avancer sereinement.

Vous avez envie d’aller plus loin ? D’échanger sur votre situation, de mettre enfin des réponses claires sur ce que vous observez ?
📌 Je vous invite à remplir ce questionnaire, un premier pas pour mieux comprendre votre cycle et voir ensemble comment avancer concrètement.
🔥 Tout commence ici.

FAQ : comprendre la symptothermie en un clin d’œil

Illustration avec des points d'interrogation représentant les questions fréquentes sur la symptothermie et le suivi du cycle menstruel.

📌 Qu’est-ce que la symptothermie ?

La symptothermie est une méthode naturelle permettant de suivre son cycle menstruel en observant plusieurs biomarqueurs essentiels. Parmi eux, on retrouve la température basale, la glaire cervicale et parfois la position du col de l’utérus.
Contrairement aux méthodes basées sur des moyennes de cycle, elle offre une analyse en temps réel, permettant d’adapter ses observations au cycle unique de chaque femme. En effet, elle est utilisée à la fois comme méthode de contraception naturelle, mais aussi comme outil puissant pour optimiser la fertilité et favoriser une grossesse.

📌 Comment fonctionne la symptothermie ?

La symptothermie repose sur l’auto-observation quotidienne des signaux corporels. Pour bien comprendre son cycle, trois éléments sont à analyser :

  • La température basale, qui augmente après l’ovulation sous l’effet de la progestérone.
  • La glaire cervicale, qui évolue au fil du cycle et devient fluide et filante en période fertile.
  • La position du col de l’utérus, qui change en fonction des phases du cycle.

Grâce à cette combinaison d’indicateurs, il devient possible d’identifier avec précision la période fertile et infertile.

📌 Quels sont les avantages de la symptothermie ?

  • Une méthode fiable : lorsqu’elle est bien appliquée, la symptothermie affiche une efficacité allant jusqu’à 99 % en contraception.
  • Sans hormones, sans effets secondaires : elle respecte totalement le fonctionnement naturel du corps.
  • Une meilleure connaissance de son cycle : elle permet d’anticiper les variations hormonales et de mieux comprendre son propre rythme.
  • Un outil puissant pour la fertilité : elle aide à détecter les déséquilibres hormonaux et à maximiser ses chances de conception.
  • Une méthode personnalisable : elle s’adapte aux cycles irréguliers et aux besoins spécifiques de chaque femme.

📌 Quelle est la fiabilité de la symptothermie ?

La symptothermie est reconnue comme une méthode de contraception fiable, avec un indice de Pearl de 0,4 à 1 en pratique parfaite, soit une efficacité comparable à celle de la pilule contraceptive.

Pour les femmes en désir de grossesse, elle permet de déterminer avec précision la période fertile, augmentant ainsi les chances de conception naturelle.

📌 Doit-on avoir des cycles réguliers pour utiliser la symptothermie ?

Non, absolument pas ! Contrairement aux méthodes basées sur des moyennes de cycle, la symptothermie s’adapte à chaque cycle en temps réel.

Elle est particulièrement utile pour les femmes ayant des cycles irréguliers, un SOPK ou étant en post-pilule, car elle permet de repérer l’ovulation même lorsqu’elle ne survient pas au même moment chaque mois.

📌 Quel thermomètre choisir en symptothermie ?

Il est essentiel d’utiliser un thermomètre basal digital à deux décimales afin de mesurer avec précision la température basale.

📌 Quelques points clés à retenir :

  • La prise peut se faire par voie orale, vaginale ou rectale, mais il est crucial de choisir une seule méthode et de s’y tenir tout au long du cycle.
  • La température doit être prise chaque matin, avant de se lever, pour éviter toute variation due aux mouvements du corps.

📌 Quels outils sont nécessaires pour pratiquer la symptothermie ?

Pour une pratique efficace, il est important de s’équiper des bons outils :

  • Un thermomètre basal pour mesurer la température avec précision.
  • Un carnet de suivi ou une application spécialisée pour enregistrer et analyser les observations.
  • Une formation ou un accompagnement pour éviter les erreurs d’interprétation et apprendre à lire correctement son cycle.

📌 Comment observer son cycle avec la symptothermie ?

L’observation repose sur trois éléments clés qui, une fois combinés, permettent d’analyser son cycle avec précision :

  • Prise de température basale chaque matin, avant tout mouvement.
  • Observation de la glaire cervicale au quotidien, afin d’identifier les jours fertiles.
  • (Optionnel) Évaluation du col de l’utérus, qui peut affiner la reconnaissance des phases du cycle.

💡 L’ensemble de ces données offre une lecture fine du cycle, bien plus fiable que les applications basées sur des moyennes.

📌 Comment utiliser la symptothermie pour concevoir ?

Grâce à la symptothermie, il devient possible de repérer les jours réellement fertiles, en observant avec attention les biomarqueurs du cycle.

📌 Pour optimiser les chances de grossesse :

  • Identifier les jours fertiles réels, en repérant la montée des œstrogènes et la confirmation de l’ovulation par la température.
  • Planifier les rapports sexuels aux moments les plus favorables, afin d’augmenter les chances de fécondation.
  • Suivre l’évolution de la phase lutéale, pour détecter d’éventuels déséquilibres hormonaux pouvant nuire à l’implantation.

💡 Contrairement aux tests d’ovulation, qui ne font que prédire l’ovulation, la symptothermie permet de la confirmer avec précision.

📌 Que disent les études sur l’efficacité de la symptothermie ?

Les recherches montrent que, lorsqu’elle est bien appliquée, la symptothermie a un taux de fiabilité de 98 à 99 % en contraception.

Certaines études, notamment celles menées sur la méthode Sensiplan, ont démontré son efficacité comparable à celle des contraceptifs hormonaux.

📌 Quel moment choisir, quelle méthode adopter et quels effets attendre ?

Le bon moment dépend de votre objectif :

  • Si vous souhaitez concevoir : il est conseillé de commencer immédiatement, afin d’apprendre à repérer votre période fertile avec précision.
  • Si vous souhaitez une contraception naturelle : un apprentissage rigoureux est indispensable pour assurer une efficacité optimale.
  • Si vous êtes en post-pilule : la symptothermie est un outil précieux pour observer le retour de l’ovulation et détecter d’éventuels déséquilibres hormonaux.

📌 Vous souhaitez vous débarrasser des hormones de synthèse ou du DIU au cuivre pour une contraception naturelle ?

La symptothermie est une excellente alternative sans hormones et sans effets secondaires.
Elle permet une contraception fiable tout en respectant le rythme naturel du corps, sans perturber le cycle hormonal.

📌 Vous voulez apprendre à identifier votre fenêtre fertile pour optimiser votre fertilité naturellement ?

Grâce à la symptothermie, il devient possible de repérer avec précision les signes de la période fertile.

📌 Ce que vous permet cette méthode :

  • Observer l’évolution de la glaire cervicale, qui devient fluide et transparente en période fertile.
  • Analyser la courbe de température, qui indique si l’ovulation a bien eu lieu.
  • Planifier les rapports sexuels au moment clé, pour maximiser les chances de conception.

📌 Dans quel jour de mon cycle actuel suis-je ?

Grâce à la symptothermie, il est possible d’obtenir une réponse précise à cette question, bien au-delà des prédictions approximatives des applications mobiles.

En observant ses marqueurs physiologiques, une femme peut savoir si elle est en phase folliculaire, en ovulation ou en phase lutéale, et ainsi adapter ses choix en fonction de ses objectifs.


Références

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  2. Frank-Herrmann P, Heil J, Gnoth C, Baur S, Freundl G, Götze H, et al. The effectiveness of a fertility awareness-based method to avoid pregnancy in relation to a couple’s sexual behaviour during the fertile time: a prospective longitudinal study. Human Reproduction. 2007;22(5):1310-9. DOI: 10.1093/humrep/dem003. Disponible sur : https://academic.oup.com/humrep/article/22/5/1310/2914315.
  3. Sensiplan. Qu’est-ce que Sensiplan ? Disponible sur : https://www.sensiplan.de/en/what-is-sensiplan.
  4. Inserm. Contraception. Disponible sur : https://www.inserm.fr/dossier/contraception/.
  5. Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF). Société Française de Médecine de la Reproduction. Disponible sur : https://www.cngof.fr/professionnels/college/societe-francaise-de-medecine-de-la-reproduction/.
  6. Fédération pour la Planification Familiale Naturelle (Serena Canada). Accueil. Disponible sur : https://serena.ca/fr/.
  7. Manhart MD, Duane M, Lind A, Sinai I, Golden-Tevald J. Fertility awareness-based methods of family planning: A review of effectiveness for avoiding pregnancy using SORT. Osteopathic Family Physician. 2013;5(1):2-8. Disponible sur : https://news.unchealthcare.org/2018/08/review-of-scientific-evidence-on-effectiveness-of-fertility-awareness-based-methods-for-contraception-underscores-need-for-higher-quality-studies/.
  8. Stanford JB, Parnell TA, Boyle PC. Outcomes from use of the Creighton Model Fertility Care System. Archives of Family Medicine. 1999;8(5):391-400. DOI: 10.1001/archfami.8.5.391. Disponible sur : https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/190687.
  9. Götze H, Frank-Herrmann P, Freundl G, Gnoth C, Baur S, Strowitzki T. The effectiveness of a fertility awareness-based method in avoiding pregnancy depends on sexual behavior during the fertile time: results from a prospective European study. Advances in Contraception. 2003;19(2):79-89. Disponible sur : https://link.springer.com/article/10.1023/A:1024693407490.

 

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