Comment Éviter le Diabète Gestationnel grâce à la Naturopathie ?

2 Avr 2022 | Grossesse

Astuces naturelles pour échapper ou réguler le diabète de grossesse.

Méthode naturelle pour limiter le diabète de grossesse 

Le diabète gestationnel est un trouble de la régulation de la glycémie lié, en partie, à l’alimentation. Il survient lors de la grossesse et se manifeste par une augmentation du taux de sucre dans le sang. Le corps d’une future maman subit de nombreuses modifications métaboliques. Les hormones sont bouleversées et il arrive que l’insuline ne soit plus aussi efficace. Alors le glucose ne circule plus correctement dans les cellules et reste bloqué dans le sang ; c’est l’hyperglycémie. Ce dérèglement peut avoir des conséquences importantes pour la mère comme pour l’enfant. Cependant, grâce à certaines pratiques douces telles que la naturopathie, il est aujourd’hui possible d’éviter le diabète gestationnel. Ainsi, nous allons voir qu’adapter son hygiène de vie dès le désir d’enfant peut s’avérer très efficace. 

Qu’est-ce que le diabète?

C’est le pancréas qui est en charge de détecter l’augmentation de la glycémie dans le sang. Quand cela arrive, il sécrète de l’insuline qui régule la concentration sanguine de glucose en permettant au glucose de pénétrer dans les cellules (muscles et tissus adipeux, et foie). C’est grâce à elle que la glycémie revient à un taux normal.

La tempête hormonale qui a lieu pendant la grossesse avec l’augmentation de la progestérone, des œstrogènes, et du cortisol perturbe l’équilibre du couple glucose-insuline.

Au cours de la grossesse, une résistance à l’insuline se développe de manière physiologique à partir du second trimestre de la grossesse. En effet, l’élimination du glucose est amoindrie, l’insuline est donc sécrétée de manière plus massive pour réussir à tenter de compenser cette augmentation de glucose sanguin. C’est pourquoi, si le pancréas de la future maman ne sécrète pas suffisamment d’insuline pour compenser ce dérèglement : le diabète gestationnel va se développer.

Analyser les facteurs de risques de développer cette pathologie

Que vous soyez déjà enceinte, ou simplement au stade de la préconception d’un bébé, cette réflexion vous sera utile. De même, si vous rencontrez des difficultés pour concevoir, s’interroger sur les facteurs de risques de subir un diabète de grossesse peut-être déterminant. Aussi, tenir compte des éléments facilitant la fertilité de la femme, tout comme la fertilité de l’homme, est primordial.

Dans le cas du diabète, plusieurs données sont susceptibles d’augmenter la probabilité de le développer pendant la grossesse. Les principaux critères à examiner sont les suivants :

  • Âge de plus de 35 ans ;
  • Surpoids (vérifier IMC) ;
  • Des cas de diabètes de type 2 dans la famille proche (père, mère, frère, sœur) ;
  • Présence d’un diabète gestationnel lors d’une précédente grossesse (30 à 80 % de de récidive) ;
  • Mise au monde d’un bébé de plus de 4 kg durant un accouchement antérieur ;
  • Être atteinte du syndrome des ovaires polykystiques.

La sédentarité, le tabagisme, la consommation d’alcool ou encore une alimentation déséquilibrée sont également à prendre en compte, et à exclure d’un projet bébé sain.

Le diabète gestationnel se présente selon deux cas 

  • Dans le 1er cas, il se manifeste au cours du 2ème trimestre de grossesse. Alors que le corps subit de nombreux changements hormonaux, le métabolisme peut présenter une insulino-résistance. C’est-à-dire une baisse de l’efficacité de l’insuline permettant de réguler le taux de glucose dans le sang. En général, la maladie disparaît après l’accouchement. 
  • Dans le 2nd cas, la pathologie était déjà présente mais n’avait pas été diagnostiquée, et se révèle au cours de la grossesse.

En effet, le diabète est souvent asymptomatique. Ou alors ses manifestations s’apparentent à ceux de la femme enceinte (forte fatigue, soif intense, urines excessives, migraines). Il existe cependant des façons de le détecter. Si vous cochez plusieurs facteurs cités précédemment, vous aurez un suivi avec un professionnel qui vous prescrira régulièrement des prises de sang et analyses d’urines. Sinon, vous passerez l’épreuve du test de dépistage du diabète en cours de grossesse. Ce dernier consiste à observer la façon dont le corps assimile le sucre après avoir déclenché une hyperglycémie (prise de sang à jeun, après 1h, après 2h).

Mesurer l’impact de ce dérèglement 

Incidences sur la future maman

Le diabète gestationnel peut entraîner des conséquences sur la santé maternelle et infantile. Il est bon de les connaître pour s’en prémunir.

Tout d’abord, il arrive que l’accouchement soit plus difficile. En effet, si le fœtus est lui-même en surpoids, le personnel médical peut être contraint de :

– programmer une naissance prématurée ;

– utiliser des instruments (forceps, spatules, ou ventouses) ; 

– pratiquer en césarienne. 

Aussi, une hypertension artérielle peut se développer et provoquer une prééclampsie. Il a également été observé des troubles de la coagulation chez certains sujets. Cela peut amener à un décollement du placenta. Enfin, être enceinte et atteinte de diabète constitue un risque accru de déshydratation et d’insuffisance rénale. 

De manière générale, ce contexte médical est source de grande anxiété. Une surveillance médicale renforcée sera indispensable pendant et après.

Conséquences sur le fœtus

Le bébé subit le diabète de grossesse car le sucre est présent en excès dans le sang maternel. Alors il se répercute dans le placenta et accélère la croissance pondérale. Le fœtus grossit trop vite par rapport à son âge. Cela l’expose à une macrosomie (poids du bébé > 4 kg) dont certaines séquelles sont irréversibles. Et, comme évoqué précédemment, cela implique des difficultés à l’accouchement, voire une intervention par césarienne. Des traumatismes liés à la mise au monde peuvent en découler ; ainsi que des complications respiratoires. Ceci va également provoquer une hypoglycémie à la naissance, puisque le nouveau-né va se trouver rapidement en carence de glucose. 

Répercussions post-partum

Après l’accouchement, les effets du diabète gestationnel peuvent encore peser sur la maman et l’enfant. La mère peut rester diabétique ou développer, à long terme, un diabète de type 2. En outre, il peut y avoir récidive lors d’une autre grossesse. Par ailleurs, cela accroît les éventuels soucis d’obésité ou de diabète de l’enfant à l’adolescence. Tout comme cela le prédispose à souffrir d’un diabète de type 2 à l’âge adulte.

Bon à savoir : malgré la pathologie, l’allaitement n’est pas du tout contre-indiqué. Au contraire, selon certaines études, il apporterait même une protection au bébé contre un futur diabète.

Recourir à la naturopathie pour éviter le diabète gestationnel

Il est possible d’agir sur l’incidence de ce trouble grâce à la médecine. Mais on sait aujourd’hui que l’alimentation et l’hygiène de vie ont également un rôle primordial dans le processus de manière à se prémunir du diabète de type 2 (le diabète de type 1 étant une maladie auto-immune).

Mettre en place des actions préventives dès le projet bébé

Si l’envie d’un bébé se fait sentir. Que le stress autour de l’infertilité apparaît. Ou encore que votre date d’ovulation n’a plus de secret pour vous… Pas de panique ! Que ce soit en famille ou grâce à l’accompagnement d’un spécialiste,  la conception d’un enfant peut se préparer sereinement. Et ce, même pour une grossesse au naturel.

Ainsi, le meilleur moyen pour éviter le diabète gestationnel est d’adopter une hygiène de vie appropriée. Ce qui permet de maintenir un poids de forme et de préparer un « terrain » idéal pour la fécondation. Cela passe par une alimentation saine, associée à une activité physique régulière, et une gestion des émotions.

Il est intéressant de faire un point dès le désir de maternité. Les dispositions physiologiques dans lesquelles se trouve la future maman à ce moment-là ne sont pas négligeables. Un travail de fond avec un naturopathe peut être un avantage pour mettre toutes les chances de votre côté.

On comprend donc le rôle caché et pourtant fondamental de certains organes, comme le pancréas. Par conséquent, si celui-ci est déjà épuisé au moment du projet bébé, cela aura une influence sur tout le processus. C’est là qu’intervient l’expertise du Naturopathe. En effectuant un bilan approfondi, il évalue l’état général de la future maman, en vue de se préparer en toute sérénité.

Adopter les 3 piliers de base de la naturopathie

Il s’agit de mettre en lien l’alimentation, le corps, et le psychisme. Pour cela il est important d’avoir une hygiène de vie équilibrée, de suivre des recommandations alimentaires, et le tout en conscience. Cela favorise une préconception optimale, afin d’éviter le diabète gestationnel.

Alimentation

Parmi les facteurs diminuant le risque de diabète de grossesse, manger sainement est un pilier. Il faut partir du principe que nourrir son corps de manière appropriée, le préparera favorablement pour donner la vie. Et cela, avant, pendant et après. 

Plus concrètement, les glucides à index glycémique bas sont à privilégier. L’apport en fibres ralentit l’absorption du sucre. Autant que les nutriments riches en vitamine D et magnésium sont essentiels. 

Aliments à index glycémique bas:

  • Oléagineux (toutes sortes de fruits à coque) ;
  • Fruits (poires, pommes, pamplemousses) ;
  • Graines germées;
  • Légumineuses (pois chiche, lentilles, haricots secs). 
  • Tous les légumes y compris en jus, très bénéfiques.

En revanche, on écarte les produits industriels , comme les jus de fruits, céréales, plats préparés, etc. Ainsi que les fruits à fort index glycémique (ananas, dattes, fruits au sirop, cerises) sont à consommer avec modération. On limite également les aliments avec du sucre ajouté et raffiné, et le gluten. Puis par ailleurs, on fractionne les repas, ce qui permet d’étaler la prise de glucides.

De cette manière, le métabolisme est davantage prêt, le pancréas moins sollicité, et la femme enceinte limite son exposition à un diabète de grossesse. 

N’hésitez pas à aller consulter les idées recettes pour préparer des assiettes gourmandes à index glycémique bas.

Activité physique

Selon certaines études, effectuer modérément des exercices physiques réduirait l’hypothèse de développer un diabète gestationnel et les complications qui s’ensuivent. Pour les femmes qui ont des facteurs de risques connus concernant cette pathologie, il est donc fortement conseillé de s’adonner à un sport adapté, avant et pendant la grossesse. Il en est de même pour celles chez qui le diagnostic est confirmé (généralement au 2ème trimestre). Les bienfaits du sport ne sont pas négligeables. Pratiquer de façon régulière, raisonnée et sécurisée, limite la prise de poids et régule la glycémie. Cela permet également au corps de se mettre en mouvement et de se préparer pour le futur accouchement. Par ailleurs, ceci favorise une sensation de détente et de bien-être pour le corps, comme pour l’esprit !

Il est nécessaire de s’assurer au préalable qu’il n’y a pas de contre-indications pour maman et bébé. Pour cela, s’appuyer sur l’avis de son médecin traitant, sa sage-femme ou encore d’un naturopathe dont c’est la spécialité, est conseillé. Certaines activités telles que la marche, la natation, le yoga, ou encore la gymnastique douce, sont parfaitement adaptées. Cependant, rester à l’écoute de ses sensations, s’hydrater fréquemment, faire des pauses et se stopper dès la moindre douleur ou malaise est très important. Si toutefois le diabète est déjà diagnostiqué, il sera nécessaire de contrôler sa glycémie avant et après l’activité. 

L’exercice physique n’est donc pas à exclure durant la grossesse, bien au contraire. 

Gestion stress et émotions

Une fois les mesures hygiéno-diététiques mises en place, il ne faut pas négliger le psychisme. L’expression « Un esprit sain dans un corps sain » prend tout son sens ici. Ce principe doit s’opérer au quotidien car il apporte un équilibre entre les différents domaines de la vie. Dans le cadre d’une grossesse, le bien-être physique via l’activité et la nutrition favorise l’épanouissement mental de la future maman, et donc du fœtus. En outre, les effets négatifs du stress sur la santé sont nombreux. Notamment ici, l’insuline étant une hormone directement liée à la sécrétion du cortisol, elle peut voir son action diminuée par les effets négatifs du stress sur les sécrétions hormonales. Ce qui provoque un désordre dans la régulation de la glycémie, appelée l’insulino-résistance. Et cela, avant même la fécondation. La gestion des émotions et du stress a donc un rôle sérieux à jouer en mesure préventive. Comme expliqué précédemment, la mission du pancréas est fortement liée à l’apparition du diabète gestationnel. Prendre soin de cet organe afin de ne pas l’épuiser, passe aussi par la sérénité de l’esprit.

Se laisser guider par votre naturopathe à Lyon, spécialiste en fertilité

Si enfin, vous avez peur de ne pas y arriver seule ? Pas d’inquiétude. Experte dans ce domaine, je suis là pour vous aider. Ma méthode thérapeutique regroupe un ensemble de techniques naturelles parfaitement appropriées à la maternité. 
N’hésitez pas à prendre rdv afin que nous fassions le point ensemble. Être accompagnée, dès le désir d’enfant puis dans toutes les étapes de la périnatalité, peut avoir une réelle incidence sur le diabète gestationnel. Je m’engage à vous apporter un suivi adapté à votre individualité et vos particularités. Ainsi, nous pourrons mettre en place un programme de rééquilibrage alimentaire progressif et une activité physique douce. C’est un moyen naturel, sain, et recommandé pour éviter le diabète gestationnel. Ou encore pour le réguler par un biais non-médicamenteux s’il est déjà présent. 

Commencez dès maintenant
à booster votre fertilité !

Les médecins recommandent d’attendre un an avant de venir les consulter pour un problème de fécondité (6 mois si vous avez plus de 35 ans). Mais en matière de style de vie, tous les gynécologues s’accordent à dire que vous gagnerez à opérer des adaptations au plus vite.

En tant que naturopathe fertilité, je ne peux que vous encourager à vous approprier cette période pour mettre en place le style de vie qui vous aidera à réaliser au mieux votre désir de grossesse. Saviez-vous qu’il ne faut que quelques mois pour améliorer sa fertilité avec un style de vie adapté ?

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