Cherchez-vous à régulariser vos cycles menstruels ou à concevoir un enfant ? Les troubles ovulatoires sont malheureusement souvent un frein à l’équilibre gynécologique des femmes. Pour de nombreuses femmes, l’ovulation ne se déroule pas toujours de manière optimale, et on parle alors parfois de « syndrome des ovaires paresseux » ou d’« insuffisance ovarienne fonctionnelle ». Cette situation peut engendrer des ovulations de moins bonne qualité, un défi souvent silencieux qui peut toucher notamment le parcours de conception. Le point de départ, si vous pensez en souffrir, c’est de comprendre comment les reconnaître pour pouvoir les traiter et ainsi accompagner chaque femme avec précision dans sa quête de maternité. . Alors, faisons le point, dans cet article, sur les signes d’une ovulation de mauvaise qualité – causes, symptômes et solutions – pour vous aider à vous en sortir….Mais au fait qui suis-je pour vous parler de sujets si cruciaux? Une petite présentation s’impose!
Mon expertise en gestion naturelle de la fertilité et de la santé hormonale féminine
Bien que je n’aie pas personnellement traversé de difficultés liées à la fertilité, ma passion et mon engagement envers l’accompagnement des femmes dans ce domaine sont profonds. Cette objectivité me permet de vous offrir un regard clair et sans filtre pour vous guider avec empathie et compréhension.
Une expertise forgée par l’expérience et l’apprentissage continu
- 450+ femmes accompagnées : Chaque parcours m’a apporté des enseignements précieux, enrichissant ma pratique.
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- Approche scientifique et humaine : Associer rigueur scientifique et sensibilité pour un accompagnement sur mesure.
Un accompagnement personnalisé
- Chaque femme est unique : Mes solutions tiennent compte des spécificités de chacune.
- Soutien bienveillant et personnalisé : Créer un espace où vous vous sentez comprise et soutenue.
- Adaptation aux besoins : Même pour des problématiques similaires, chaque accompagnement est distinct.
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Pour celles qui souhaitent aller plus loin et bénéficier d’un soutien sur mesure, je propose des programmes adaptés à chaque situation.
- Suivi approfondi et personnalisé : Basé sur une compréhension fine des mécanismes hormonaux et métaboliques.
- Accès facilité : Découvrez comment cheminer ensemble vers un équilibre et une fertilité retrouvés.
01 – C’est quoi exactement une ovulation de faible qualité et quelles en sont les causes ?
Une ovulation de mauvaise qualité se définit essentiellement par des symptômes de dysfonctionnement du cycle ovarien. Dans un cycle menstruel normal, les ovaires libèrent un ovocyte (ovule), tous les 28 jours. On parle de troubles ovulatoires, lorsque l’ovulation n’a pas lieu (anovulation) ou lorsqu’elle survient avec retard ou précocité (dysovulation). Cette affection est donc à distinguer des problèmes de qualité ovocytaire, à proprement parler, qui surviennent essentiellement avec l’âge et du fait d’autres facteurs liés au style de vie.
Les causes des troubles de l’ovulation sont multiples. Voici une liste (non exhaustive) des principaux facteurs de risque :
- Problème de poids : obésité, diabète, perte de poids excessive ou anorexie ;
- Pratique sportive intensive ;
- Stress, choc psychologique ou trouble psychiatrique (ex. : dépression);
- Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et autres pathologies ovariennes apparentées (OPK, OMPK, …) ;
- Insuffisance ovarienne précoce (ménopause précoce) ;
- Kyste ovarien (ex. : causé par une endométriose) ;
- Troubles endocriniens (ex. : thyroïde, glandes surrénales…) ;
- Tumeur (ex. : hypophyse) ;
- Certains médicaments (ex. : traitements hormonaux, psychotropes, etc.) ;
- Les déséquilibres hormonaux, comme ceux touchant les œstrogènes ou la progestérone, peuvent subtilement perturber l’harmonie du cycle menstruel, rendant l’ovulation plus difficile. Ces hormones, essentielles à l’équilibre du corps féminin, peuvent parfois se dérégler, laissant place à des cycles irréguliers et à une ovulation fragile;
- Parfois, c’est l’héritage génétique qui joue un rôle : certaines femmes portent en elles une prédisposition qui peut affecter la qualité de leur ovulation;
- Les maladies auto-immunes, comme l’endométriose, peuvent également influencer le fonctionnement des ovaires, apportant avec elles des défis supplémentaires pour la fertilité. Ces situations rappellent à quel point la santé reproductive est une alchimie délicate, propre à chaque femme, où chaque déséquilibre a son impact et son histoire;
- L’âge car au fil du temps, les signes d’une ovulation moins optimale peuvent doucement s’installer, souvent sans prévenir. Avec l’âge, notamment après 35 ans, la réserve ovarienne – ce trésor fragile et limité d’ovocytes – commence à s’amenuiser. Ce phénomène naturel peut être ressenti comme un rappel silencieux du temps qui passe, éveillant des émotions complexes et des questions, surtout pour celles qui nourrissent un profond désir de maternité. C’est un chemin parfois empreint de douceur et de vulnérabilité, où chaque étape compte.
Quels que soient vos antécédents ou votre profil clinique, vous pouvez être touchée par des troubles ovulatoires. Alors, découvrez, sans plus attendre, comment déceler les signes d’une ovulation de mauvaise qualité.
02 – Quels sont les signes d’une ovulation de mauvaise qualité ?
Règles irrégulières : l’un des symptômes souvent associés aux troubles ovulatoires
Il est normal à certains stades de la vie hormonale des femmes d’observer des règles irrégulières : ménarche (premières menstruations à l’adolescence), allaitement, période de prise ou d’arrêt d’un traitement hormonal contraceptif, péri-ménopause. Cependant, la périodicité des menstruations doit se régulariser en dehors de ces phases physiologiquement naturelles.
Médicalement parlant, un cycle menstruel dure entre 25 et 35 jours, idéalement 28 jours (cependant assez rare!). On parle de polyménorrhée quand il est trop court (inférieur à 24 jours) et d’oligoménorrhée lorsqu’il est trop long (au-delà de 35 jours). Des saignements entre les règles (métrorragies) peuvent aussi parfois être observés. Tout comme des flux irréguliers avec des règles longues et abondantes (ménorragie) ou courtes et peu abondantes (hypoménorrhée) chez ce type de patientes. Enfin, l’irrégularité menstruelle se définit aussi, d’une manière générale, par une différence d’au moins 9 jours entre deux cycles ovariens successifs
Alors, si vous pensez souffrir de règles régulières, vous pouvez aller plus loin, en surveillant les signes d’une ovulation réussie, pour savoir plus exactement où vous en êtes, en parallèle ou préalablement à une consultation gynécologique. Je vous en dit justement plus sur ce sujet, ci-dessous…
Absence des symptômes d’une ovulation réussie
Une ovulation réussie peut se manifester par plusieurs symptômes, qui surviennent théoriquement 14 jours après le premier jour de vos dernières règles (pour un cycle régulier). Ce sont les changements hormonaux nécessaires à la libération de l’ovocyte dans la trompe de Fallopes, qui en sont principalement la cause. On peut notamment observer :
- Une hypersensibilité mammaire (poitrine douloureuse) ;
- Une exacerbation de la libido, qui est une réaction naturelle de l’organisme puisque l’ovulation a pour but de permettre la fécondation ;
- Une augmentation de la glaire cervicale pour préparer la fécondation ;
- De légers saignements (spotting), assez rarement mais qui signe une montée brusque des oestrogènes juste avant l’ovulation ;
- Des céphalées plus ou moins intenses (migraines ou maux de tête) ;
- Des ballonnements ou des douleurs dans le bas-ventre ;
- Des douleurs dorsales, notamment dans le bas du dos ;
- De la fatigue ;
- Une légère élévation de la température corporelle qui augmente de 0,2 à 0,5 °C juste après l’ovulation, sous l’effet de la progestérone : elle permet donc de confirmer qu’elle a bien eu lieu.
- Le col de l’utérus qui est plus haut, plus ouvert et plus mou pendant la période d’ovulation, puis qui redescend, se referme et durcit juste après.
Relever votre température quotidiennement, avec un thermomètre spécifique, est la base de la symptothermie. Cette méthode qui permet de repérer la période de l’ovulation est souvent utilisée par les femmes qui souhaitent déterminer leur période de fécondité. Néanmoins, elle peut aussi vous être très utile si vous cherchez à mieux déceler les signes d’une ovulation de mauvaise qualité, car elle vous permet d’être plus attentive à votre corps.
Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à consulter cet article « Symptothermie et fertilité : tout comprendre » dans lequel je vous explique comment la mettre en œuvre.
Qualité de la glaire cervicale : un signe clé pour repérer une ovulation de mauvaise qualité
Les changements dans la qualité de la glaire cervicale sont l’un des signes visibles d’une ovulation de mauvaise qualité. Cette glaire, présente au niveau du col de l’utérus, joue un rôle crucial dans la fertilité : elle évolue en texture et en consistance tout au long du cycle pour faciliter le cheminement des spermatozoïdes vers l’ovule. Cependant, lorsque la glaire cervicale est altérée — que ce soit en quantité ou en texture — cela peut signaler un déséquilibre hormonal et une ovulation moins favorable. Par exemple, si la glaire ne devient pas élastique et transparente autour de l’ovulation, ce signe pourrait refléter des perturbations hormonales impactant la qualité de l’ovulation, un indicateur précieux dans le parcours vers la conception.
Syndrome prémenstruel intense : un signe révélateur d’une anomalies de l’ovulation ou d’anovulation
Lorsque le syndrome prémenstruel (SPM) devient plus intense ou dure plus longtemps qu’à l’accoutumée, cela peut être un indicateur d’une ovulation de mauvaise qualité, voire d’une absence d’ovulation (anovulation). Ces symptômes, qui touchent à la fois le corps et les émotions, peuvent se manifester par des sautes d’humeur prononcées, des sensations de ballonnement, des maux de tête persistants et une fatigue marquée. Ces signaux, parfois difficiles à vivre, reflètent souvent un déséquilibre sous-jacent, invitant à prêter attention à la qualité de l’ovulation pour mieux comprendre et soutenir sa fertilité.
Excès d’hormones masculines : un indicateur d’une ovulation perturbée et de déséquilibres hormonaux
Un excès d’hormones dites masculines, souvent lié au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), peut perturber l’équilibre naturel du cycle ovarien. Ce déséquilibre se manifeste souvent par des signes visibles, comme une augmentation de la pilosité, des poussées d’acné, ou encore une prise de poids difficile à gérer, en raison de la résistance à l’insuline. Au-delà des symptômes physiques, ces changements traduisent un déséquilibre hormonal profond, révélateur d’une ovulation de mauvaise qualité. Accompagner et comprendre ces signes permet de mieux soutenir chaque femme dans son parcours de fertilité et de santé hormonale.
Absence de règles : un signe d’ovulation de mauvaise qualité qui ne trompe pas
L’ aménorrhée ou disparition des règles (pendant plus de 3 mois chez une femme préalablement bien réglée) se caractérise par l’absence de libération de l’ovocyte, au cours du cycle menstruel. Cette affection, quand elle survient chez la femme en âge de procréer et en dehors d’une grossesse (aménorrhée dite secondaire), n’est pas à sous-estimer. En effet, elle reflète généralement des troubles plus profonds, quand elle n’est pas liée à la prise de médicaments (contraceptif, psychotropes, etc.), comme : un syndrome des ovaires polykystiques, une insuffisance ovarienne prématurée (ménopause précoce), une alimentation trop restrictive, une endométriose avec kyste ovarien, etc. De plus, elle expose la patiente à des risques augmentés de développer des pathologies cardiovasculaires, de l’ostéoporose, etc.
Il est aussi important de noter que ce dysfonctionnement hormonal est malheureusement masqué par la pilule. Ces contraceptifs oraux déclenchent « artificiellement » des règles en fin de cycle. Pourtant, ils sont loin de protéger la patiente aussi bien qu’une synthèse naturelle d’hormones stéroïdiennes, contre les risques médicaux évoqués ci-dessus. Ce n’est donc qu’à l’arrêt de ce type de contraception que les patientes découvrent qu’elles sont en aménorrhée.
Il est alors d’autant plus urgent de traiter le problème d’aménorrhée, que l’arrêt de la contraception est souvent lié à un désir de grossesse. Cela me conduit donc tout naturellement à aborder le prochain point de cet article :
Difficultés à concevoir ou troubles de la fertilité avérés : une autre manifestation des dysfonctionnements ovariens
Les problèmes d’ovulation peuvent malheureusement se manifester par des problèmes de fertilité. En effet, des cycles anovulatoires ou dysovulatoires rendent la procréation beaucoup plus difficile, puisque la fécondation ne peut pas avoir lieu en l’absence d’un ovule.
En fait, les troubles ovulatoires représentent la cause la plus fréquente d’infertilité chez la femme. Ce sont effectivement 20 % des couples, qui sont suivis pour cette affection, selon les chiffres de la Sécurité Sociale. Alors, ne vous inquiétez pas si vous en souffrez, car il existe aujourd’hui des protocoles médicaux bien éprouvés pour prendre en charge les anomalies d’ovulation et vous aider à réaliser votre rêve de tomber enceinte.
Donc, quelle que soit votre situation – désir de grossesse, déjà dans un parcours PMA ou tout simplement à la recherche d’informations sur les troubles ovulatoires – découvrez justement une idée des perspectives qui s’offrent à vous :
03 – Que faire si vous souffrez de troubles ovulatoires : marche à suivre, traitements et solutions
Établir un diagnostic médical de votre affection gynécologique. Comme nous l’avons évoqué précédemment, les troubles de l’ovulation peuvent être causés par des pathologies qu’il convient de traiter (SOPK, problèmes thyroïdiens, insuffisance ovarienne précoce, kystes ovariens, endométriose, etc.). N’hésitez donc pas à consulter un gynécologue ou un médecin traitant pour qu’il établisse un diagnostic. C’est lui qui pourra prescrire si nécessaire le traitement médical adapté à votre profil : thérapie hormonale, stimulation ovarienne, chirurgie, dons d’ovocytes, traitement antidopaminergique, etc..
Diagnostic médical des troubles ovulatoires
Il est important de consulter un spécialiste dès lors que des signes d’ovulation de mauvaise qualité persistent au-delà de quelques mois. Un gynécologue ou un endocrinologue peut proposer un suivi adapté et préconiser des examens complémentaires. Le soutien d’un professionnel qualifié aide à comprendre les différentes options de traitement et offre un accompagnement rassurant. J’apprécie particulièrement de collaborer avec d’autres spécialistes pour que vous receviez un accompagnement global et respectueux de vos besoins uniques. Ma mission est de vous aider à naviguer ce parcours en toute sécurité, avec la douceur et l’attention que vous méritez.
Les analyses pour mieux comprendre vos ovulations de mauvaise qualité
Pour confirmer les signes d’une ovulation de mauvaise qualité, des analyses spécifiques peuvent être réalisées. Cela inclut la mesure des niveaux de FSH, LH, estradiol, et progestérone à différents moments du cycle. Un test de réserve ovarienne (AMH) et des échographies pelviennes peuvent également être indiqués pour évaluer la régularité et la qualité de l’ovulation. Je veille à ce que chaque femme comprenne bien les résultats et le processus d’évaluation, car je crois fermement que la connaissance de son propre corps est une première étape vers la sérénité et la confiance en soi.
Les traitements médicaux pour stimuler l’ovulation
Lorsque les signes d’une ovulation de mauvaise qualité sont confirmés, des traitements médicaux peuvent être envisagés par votre gynécologue. Ceux-ci incluent la prescription de Clomifène, des injections de gonadotrophines, ou des traitements hormonaux tels que le Letrozole pour stimuler l’ovulation. Bien que ces options doivent être discutées et supervisées par un médecin, je reste présente pour vous soutenir dans ce cheminement en répondant à vos questions et en vous apportant la clarté dont vous avez besoin. Mon but est de créer un lien de confiance et de bienveillance pour que chaque femme se sente comprise et accompagnée avec patience.
Optimiser l’ovulation sans traitement médical
Si vous choisissez d’éviter les traitements médicaux, sachez qu’il est tout à fait possible d’adopter une approche naturelle et douce pour soutenir l’ovulation. Cette démarche, basée sur des connaissances solides en hormonologie et biologie, peut être entreprise sur une période de 3 à 6 mois. L’objectif est de respecter et de renforcer votre corps en lui donnant les moyens de fonctionner harmonieusement.
L’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien, qui gère la communication entre votre cerveau et vos ovaires, joue un rôle central. Par des interventions naturelles telles que l’utilisation de plantes adaptogènes comme le gattilier et le maca, il est possible de soutenir et réguler la production hormonale de manière bienveillante, sans perturber l’équilibre de votre organisme. De plus, une santé métabolique optimisée contribue à une ovulation de meilleure qualité : maintenir des niveaux d’insuline équilibrés et assurer une gestion efficace des nutriments aident à prévenir des déséquilibres hormonaux qui pourraient entraver le cycle.
Cette approche demande patience et douceur envers soi-même. Elle permet de renouer avec une perception plus positive de son corps et de son potentiel. Cependant, si après 3 à 6 mois, les résultats ne sont pas ceux espérés, il peut être préférable de se tourner vers un professionnel de santé. Cette aide complémentaire vous permettra de recevoir un suivi adapté et d’explorer d’autres solutions tout en conservant une approche globale et bienveillante de votre santé.
04- Comment obtenir une grossesse avec une ovulation de mauvaise qualité ou une anovulation ?
Suivre vos cycles menstruels pour mieux comprendre votre ovulation
Il est important de bien suivre les dates de vos menstruations ainsi que leurs durées et, mieux encore, de les noter (sur un carnet ou une application de votre smartphone). Cela vous permettra de pouvoir les communiquer avec précision à vos professionnels de santé pour un meilleur suivi gynécologique. Ces notes vous aideront aussi à mieux évaluer la régularité de vos cycles menstruels. D’ailleurs, si vous utilisez la symptothermie ou les kits de prédiction de l’ovulation pour déterminer la survenue de celle-ci, alors ce sont autant d’informations que vous aurez peut-être envie d’ajouter à votre cahier de suivi.
L’impact des antioxydants sur la santé reproductive et l’ovulation
Une optimisation de votre régime alimentaire peut vous permettre d’augmenter vos chances de retrouver un cycle menstruel régulier ou de tomber enceinte, le cas échéant. Par exemple, il peut être utile d’améliorer la qualité de vos ovocytes pour les rendre plus fécondables, si vous avez des règles irrégulières (dysovulation) et un désir de grossesse. Il est ainsi scientifiquement démontré qu’un régime alimentaire adapté permet d’améliorer la fécondité des ovocytes, lorsqu’il est mis en place au moins 3 mois avant la date de fécondation souhaitée.
La consommation d’anti-oxydants aide notamment à obtenir une réduction significative des aberrations chromosomiques, qui sont souvent la cause de l’infertilité ou à l’origine de fausses couches. Une optimisation de l’alimentation peut également aider les patientes souffrant d’aménorrhée à retrouver un cycle menstruel régulier (problèmes de thyroïde, restriction alimentaire, surpoids).
Comment l’hormonologie, la biologie et la santé métabolique influencent-elles l’ovulation et la fertilité ?
Lorsque l’on souhaite optimiser sa fertilité, comprendre l’influence de l’hormonologie, de la biologie et de la santé métabolique est essentiel. Chaque femme est unique, et ces domaines offrent des clés pour cibler des solutions adaptées et efficaces, tout en respectant l’harmonie naturelle du corps.
L’hormonologie nous enseigne que l’équilibre hormonal est le chef d’orchestre de l’ovulation. Les bilans hormonaux permettent de déceler des niveaux anormaux de FSH, LH, estradiol et progestérone, des marqueurs qui révèlent la qualité du cycle. Ces analyses ne sont pas seulement des chiffres, elles représentent le langage subtil de votre corps, indiquant où apporter du soutien. En interprétant ces résultats avec soin et exactitude, il est possible de concevoir des approches naturelles sur mesure, favorisant un équilibre hormonal harmonieux.
La biologie de l’ovulation est une danse complexe entre le cerveau et les ovaires, médiée par l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. Le stress chronique, les émotions refoulées ou un déséquilibre nutritionnel peuvent perturber cette communication intime. Prendre conscience de ces facteurs et les soutenir avec des stratégies adaptées, telles que la phytothérapie ou des techniques de gestion du stress, permet de restaurer une ovulation harmonieuse.
La santé métabolique, enfin, est le socle sur lequel repose la régularité et la qualité de l’ovulation. Une bonne gestion de la glycémie et la sensibilité à l’insuline jouent un rôle crucial pour éviter des excès d’androgènes pouvant nuire au cycle. En soutenant le métabolisme par des approches naturelles ciblées, on renforce la capacité du corps à maintenir un environnement propice à la fertilité.
Prendre soin de votre équilibre hormonal, biologique et métabolique n’est pas simplement une approche scientifique : c’est un acte d’amour et de bienveillance envers votre corps. En explorant ces pistes avec expertise et empathie, il est possible de tracer un chemin unique vers une ovulation saine et une fertilité rayonnante.
FAQ
Est-il possible de ne pas ovuler?
Oui, il est possible de ne pas ovuler, et cela porte le nom d’anovulation. Dans cette situation, aucun ovule n’est libéré par les ovaires, même si des saignements menstruels peuvent se produire. Ces cycles anovulatoires peuvent survenir pour différentes raisons : le stress, des déséquilibres hormonaux, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), des troubles de la thyroïde, une alimentation inadaptée ou des variations importantes de poids, qu’il soit trop bas ou trop élevé.
L’anovulation peut être temporaire ou persistante, et il n’est pas toujours facile de la détecter sans une observation attentive de ses cycles et des signaux envoyés par le corps. C’est pourquoi comprendre et suivre ses cycles est essentiel pour savoir si l’ovulation se produit bien. Pour en savoir plus, des sources fiables comme l’American Journal of Obstetrics & Gynecology et l’Endocrine Society détaillent l’impact des déséquilibres hormonaux sur l’ovulation.
Prendre le temps d’écouter son corps et de comprendre ses cycles peut être une étape importante vers un équilibre hormonal et une meilleure santé globale.
Comment savoir s’il n’y a pas eu d’ovulation?
L’absence de règles (en dehors de la grossesse) est souvent un signe clair que l’ovulation ne s’est pas produite. Pour mieux comprendre ce qui se passe, l’idéal est de suivre de près son cycle et d’observer les deux grands indicateurs de l’ovulation. D’abord, la glaire cervicale, qui évolue de crémeuse à translucide et élastique à l’approche de l’ovulation, puis redevient plus sèche après celle-ci. Ensuite, la température corporelle, qui augmente après l’ovulation. Si l’un de ces signes n’apparaît pas, c’est que l’ovulation n’a probablement pas encore eu lieu. Observer ces détails peut vraiment aider à mieux connaître son corps et comprendre ses cycles !
Est-ce que le fait d’avoir ses règles signe une ovulation?
Avoir ses règles ne veut pas toujours dire qu’une ovulation a eu lieu. Dans un cycle régulier, l’ovulation entraîne la production de progestérone, qui aide à stabiliser l’endomètre, la muqueuse de l’utérus. Mais quand l’ovulation ne se produit pas, les œstrogènes continuent de faire épaissir l’endomètre sans la progestérone pour le réguler. Au bout d’un moment, cet endomètre trop épais finit par se détacher, provoquant des saignements qui ressemblent à des règles, appelés saignements intermenstruels. Ces saignements peuvent passer inaperçus et être pris pour des cycles normaux, même sans ovulation. C’est pourquoi il est important de bien observer ses cycles pour comprendre ce qui se passe réellement dans son corps.
Pour savoir comment faire, n’hésitez pas à faire appel à mes services…
Je m’appelle Sophie et je suis naturopathe certifiée par la Fédération Française des Écoles de Naturopathie. Spécialiste des pathologies de la femme, j’ai notamment eu la joie de pouvoir aider des femmes atteintes de SOPK à régulariser leurs cycles ovulatoires et des personnes atteintes de troubles endocriniens à tomber enceinte. J’accompagne ainsi mes clientes (sous traitement médical ou pas encore) à venir à bout des affections ovulatoires, gynécologiques ou thyroïdiennes, dont elles souffrent. Tout cela grâce à un suivi personnalisé, qui s’appuie sur la nutrition, la micronutrition, la phytothérapie et sur des mesures de style de vie favorisant l’équilibre hormonal des glandes thyroïdiennes et surrénaliennes. Donc n’attendez pas :
En tant que naturopathe experte en fertilité, j’élabore mes accompagnements à partir de vos problématiques afin de mettre en lumière les facteurs défavorables à votre fertilité, de les améliorer et d’augmenter ainsi vos chances de concevoir.
Contactez moi dès à présent pour que je vous partage les étapes d’un accompagnement sur-mesure qui réponde à vos besoins.
Sources
Amenorrhea.
Nawaz G. et Rogol A.
StatPearls Publishing LLC. Mise à jour : June 21, 2022.
Température : mesure.
Centre Hospitalier Universitaire du Vaud / CHUV (Suisse).
Fiche technique DSO-FT -Adultes-062. Date d’application : 24.06-2019
Les causes des troubles de la fertilité féminine.
Vidal. Mise à jour : 02.06.2014.