Syndrome prémenstruel : comprendre, ne plus subir
Selon l’INSERM (Troubles menstruels, Dossier n°526, 2021), le syndrome prémenstruel (SPM) toucherait entre 20 et 40 % des femmes en âge de procréer. Douleurs abdominales, ballonnements, seins sensibles, irritabilité, fatigue persistante : beaucoup finissent par considérer ces symptômes comme « normaux ».
Pourtant, un SPM marqué révèle presque toujours un déséquilibre hormonal en phase lutéale, souvent lié à une ovulation de mauvaise qualité, une hyperprolactinémie ignorée ou une dominance œstrogénique mal prise en charge.
Dans ma pratique, j’observe que plus de 80 % des femmes que j’accompagne vivaient ces symptômes sans jamais avoir reçu la moindre analyse personnalisée.
Ici, on ne masque pas le SPM. On identifie ses causes réelles et on pose un plan d’action naturel, stratégique et durable, adapté à votre cycle unique.

Pourquoi me faire confiance pour vous accompagner ?
Depuis 5 ans, je dédie mon travail de naturopathe aux troubles hormonaux et à la fertilité, des domaines souvent sources de questions, d’inquiétudes, et parfois de solitude. J’ai eu la chance d’accompagner plus de 600 femmes à retrouver un équilibre hormonal et à mieux comprendre leur corps.
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Mon approche
Chaque femme que j’accompagne dispose de sa propre « carte d’identité hormonale ». Mon rôle n’est pas de vous rassurer à tout prix, mais de mettre en lumière les causes profondes de vos déséquilibres et de construire une stratégie naturelle, précise et durable.
Ici, pas de protocole standard : chaque démarche est structurée sur des analyses ciblées, une lecture fine de vos cycles et une approche fonctionnelle qui relie vos symptômes à leur véritable origine.
Mon engagement ? Vous fournir une direction claire, des solutions personnalisées et des résultats concrets, pas des réponses génériques. Ce que vous traversez a une explication, et surtout, un plan d’action pour y remédier via mon accompagnement Hormonat, que je vous laisse découvrir.
Les points essentiels:
- Le syndrome prémenstruel (SPM) est souvent le reflet de dysfonctions hormonales, comme une dysovulation, un excès d’androgènes ou un déséquilibre œstro-progestéronique, amplifié par des facteurs comme le stress ou l’inflammation.
- Les symptômes – fatigue, irritabilité, ballonnements ou douleurs mammaires – sont les manifestations visibles de ces déséquilibres, mais ils varient selon la qualité de votre cycle ovulatoire.
- Les solutions naturelles passent par l’identification et la prise en charge des dysfonctions sous-jacentes (thyroïde, excès d’œstrogènes, prolactine élevée, etc.), combinées à des ajustements ciblés pour améliorer la qualité ovulatoire et réduire les impacts émotionnels et physiques.
Comprendre le syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel (SPM) désigne un ensemble de symptômes physiques et émotionnels. Ils apparaissent souvent entre 2 et 7 jours avant les règles. Cependant, chez certaines femmes, ces troubles peuvent survenir immédiatement après l’ovulation, dès le début de la phase post-ovulatoire. Dans certains cas, ils peuvent durer jusqu’à 14 jours. Une fois que les règles commencent, ces signes disparaissent généralement rapidement.
Selon l’INSERM, (Troubles menstruels, Dossier Inserm n°526, 2021), le syndrome prémenstruel concernerait entre 20 et 40 % des femmes en âge de procréer.
Les symptômes du SPM sont souvent liés à des déséquilibres hormonaux, comme une baisse marquée de la progestérone en phase lutéale ou une dominance œstrogénique. D’autres facteurs, comme le stress, l’inflammation ou des carences nutritionnelles, peuvent aggraver les manifestations, nécessitant une prise en charge ciblée et adaptée.
SPM ou TDPM : comment les distinguer ?
Certaines femmes remarquent des symptômes similaires au SPM, mais en milieu de cycle, autour de l’ovulation. Ce phénomène, appelé syndrome péri-ovulatoire (SPO), est causé par une élévation des œstrogènes et une libération excessive d’histamine, provoquant des tensions mammaires, des douleurs utérines ou une irritabilité.
Ces symptômes disparaissent généralement en quelques heures après l’ovulation et nécessitent une prise en charge différente, centrée sur la gestion de l’inflammation et des déséquilibres hormonaux transitoires.

Les causes du syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel : traitement naturel trouve ses origines dans plusieurs déséquilibres, principalement hormonaux. La baisse de la progestérone, observée en phase lutéale, est l’un des facteurs majeurs. Elle perturbe l’équilibre naturel entre les œstrogènes et la progestérone, rendant cette période du cycle menstruel difficile pour de nombreuses femmes.
Cependant, les hormones ne sont pas seules responsables. Les émotions, l’humeur, et le stress chronique jouent également un rôle clé. Une circulation sanguine efficace et un intestin fonctionnel sont des alliés indispensables pour mieux vivre cette phase sensible. Lorsque ces systèmes sont perturbés, les symptômes du syndrome prémenstruel : traitement naturel peuvent être plus marqués.
Il est aussi intéressant de noter deux périodes du cycle menstruel particulièrement propices au déséquilibre : la phase pré-ovulatoire et la phase prémenstruelle. Dans chacune de ces fenêtres, les variations hormonales sont amplifiées, ce qui explique une intensité accrue des symptômes.
Quelle hormone est en cause dans le SPM ?
Les variations des taux d’œstrogènes et de progestérone durant le cycle menstruel sont au cœur du syndrome prémenstruel (SPM). En phase lutéale, les hormones chutent progressivement, marquant le début des symptômes. Cette baisse est souvent plus marquée en cas de dominance œstrogénique, qui peut prendre deux formes :
- Hyperœstrogénie réelle : excès quantitatif d’œstrogènes.
- Hyperœstrogénie relative : déficit de progestérone, même si les niveaux d’œstrogènes restent dans les normes.
Ce déséquilibre provoque des symptômes comme l’agitation, l’irritabilité et les tensions physiques. Ces signes sont souvent liés à une faible conversion de la progestérone en alloprégnanolone, un métabolite anxiolytique qui agit sur les récepteurs GABA pour favoriser relaxation et sérénité. Chez les femmes atteintes de SPM, des niveaux faibles d’alloprégnanolone sont fréquemment observés.
Par ailleurs, une sécrétion élevée d’androgènes peut intensifier ces symptômes, car la progestérone agit naturellement comme un anti-androgène dans l’organisme. Ce déficit hormonal renforce donc les déséquilibres déjà présents, rendant le syndrome prémenstruel : traitement naturel essentiel pour rétablir un équilibre.
Quelles autres causes peuvent aggraver les symptômes ?
Le syndrome prémenstruel peut être influencé par des dysfonctions ovulatoires, rendant une approche de traitement naturel essentielle pour mieux comprendre et gérer les symptômes. Des déséquilibres comme un excès d’androgènes, une hypothyroïdie, ou l’impact des perturbateurs endocriniens affectent souvent la qualité de l’ovulation. Ces causes sous-jacentes amplifient les troubles prémenstruels, nécessitant une prise en charge personnalisée et adaptée.
Comprendre le rôle de l’histamine et des œstrogènes dans le SPM
Le syndrome prémenstruel (SPM) ne se résume pas aux fluctuations hormonales classiques. Parmi les acteurs souvent méconnus, l’histamine, une molécule inflammatoire, joue un rôle clé dans l’intensification des symptômes prémenstruels.
Les œstrogènes, qui augmentent naturellement avant l’ovulation, stimulent la libération d’histamine par les mastocytes (cellules immunitaires), tout en inhibant l’activité de l’enzyme DAO, responsable de sa dégradation. Ce phénomène peut conduire à une accumulation excessive d’histamine dans l’organisme, aggravant des signes tels que :
- Maux de tête,
- Ballonnements,
- Douleurs abdominales,
- Et même une irritabilité accrue.
Les femmes présentant une intolérance à l’histamine ou une dominance œstrogénique sont particulièrement susceptibles d’en ressentir les effets.
Dans ma pratique, j’ai souvent vu des femmes étiqueter leurs douleurs comme SPM, alors qu’un SPO mal diagnostiqué amplifiait leurs symptômes chaque mois. Cette confusion retarde parfois la prise en charge ciblée.

L’impact sur le cycle menstruel
Lorsque les niveaux d’œstrogènes sont élevés, comme avant l’ovulation ou les menstruations, l’accumulation d’histamine peut exacerber les symptômes du SPM. Cela souligne l’importance d’identifier et de gérer les facteurs déclencheurs pour mieux vivre cette période.
Le rôle du stress dans le syndrome prémenstruel
Le stress chronique est un facteur clé aggravant les symptômes du syndrome prémenstruel. Lorsqu’il mobilise le cortisol, surnommé l’hormone du stress, il détourne la prégnénolone, une molécule essentielle à la synthèse de la progestérone. Ce mécanisme entraîne un déficit hormonal, rendant les troubles prémenstruels plus difficiles à gérer. Dans une approche de traitement naturel, réduire le stress devient une priorité pour rétablir l’équilibre hormonal et limiter les impacts négatifs sur le cycle.
Une carence en sérotonine et le syndrome prémenstruel
Une faible activité de la sérotonine, neurotransmetteur essentiel à la régulation de l’humeur et du sommeil, est souvent observée chez les femmes souffrant de syndrome prémenstruel. Ce déficit peut entraîner irritabilité, dépression et troubles émotionnels. Si certains traitements médicaux, comme les inhibiteurs de recapture de la sérotonine, sont parfois prescrits, une approche de traitement naturel, basée sur une alimentation adaptée ou des plantes spécifiques, peut également offrir des solutions efficaces sans effets secondaires majeurs.
L’inflammation et les troubles prémenstruels
L’inflammation joue un rôle souvent méconnu dans le syndrome prémenstruel, exacerbant les douleurs physiques comme les crampes ou les tensions abdominales. Au niveau cérébral, une « neuro-inflammation » peut perturber les récepteurs hormonaux, accentuant les déséquilibres. Dans une démarche de traitement naturel, des solutions anti-inflammatoires telles que l’alimentation anti-inflammatoire ou certaines plantes, comme la curcumine, peuvent être intégrées pour soulager les symptômes prémenstruels.
Circulation sanguine et congestion abdominale
Les troubles de la circulation sanguine et les congestions abdominales contribuent souvent au ressenti de lourdeur avant les menstruations. Ces désagréments, amplifiés par un transit intestinal lent, peuvent aggraver les symptômes prémenstruels. Dans un cadre de traitement naturel, des solutions comme le Ginkgo biloba pour la circulation et le psyllium pour favoriser un transit fluide sont particulièrement intéressantes. En améliorant ces fonctions clés, les inconforts liés au syndrome prémenstruel peuvent être réduits efficacement.
Réduire le SPM : par où commencer ?
Le syndrome prémenstruel nécessite une prise en charge globale, tenant compte des déséquilibres hormonaux, du stress, de l’inflammation et des troubles circulatoires. Grâce à des stratégies personnalisées et adaptées à votre cycle menstruel, il est possible de réduire ces symptômes et d’améliorer durablement votre qualité de vie. Si vous cherchez un accompagnement expert et adapté, je suis là pour vous aider à retrouver un équilibre hormonal optimal.
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Découvrir HormonatQuels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques, émotionnels et psychiques qui apparaissent généralement 7 à 10 jours avant les règles et s’atténuent avec leur arrivée. Chaque femme peut en ressentir des manifestations différentes, mais certaines constantes se dégagent.
Les symptômes physiques du SPM
Les fluctuations hormonales influencent le corps pendant cette période. Les signes les plus fréquents incluent :
- Une fatigue inexpliquée ou persistante.
- Des ballonnements, une sensation de lourdeur abdominale ou des gonflements aux extrémités.
- Des tensions dans les seins et des douleurs musculaires, notamment au niveau du dos.
- Des maux de tête, parfois accompagnés de nausées ou de vertiges.
- Une prise de poids liée à la rétention d’eau.
- Une modification de l’appétit, souvent marquée par des fringales pour le sucré.
À côté de ces manifestations physiques, le syndrome prémenstruel agit aussi comme un amplificateur émotionnel et mental, c’est souvent ce volet invisible qui alourdit le quotidien.

Les symptômes psychiques du SPM
Le syndrome prémenstruel impacte également l’humeur et les émotions. Parmi les troubles psychiques les plus courants, on retrouve :
- Une irritabilité accrue, des sautes d’humeur ou des crises de larmes.
- Une hypersensibilité émotionnelle, parfois envahissante.
- Une difficulté à se concentrer ou des troubles de la mémoire.
- Un sentiment de tristesse ou une anxiété exacerbée.
Ces symptômes peuvent compliquer la gestion du quotidien, affectant la vie personnelle et professionnelle.
Des symptômes du SPM normaux ou sévères ?
La majorité des femmes en âge de procréer, soit environ 75 %, ressentent ces symptômes prémenstruels. Si ces troubles sont souvent inconfortables, ils restent généralement supportables. Cependant, pour certaines, ils deviennent handicapants.
Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)
Le TDPM est une forme sévère du syndrome prémenstruel, avec des symptômes beaucoup plus marqués. On observe notamment :
- Une tristesse ou une dépression sévère.
- Une colère ou une irritabilité extrême.
- Une augmentation significative de l’anxiété ou de la tension.
Ces troubles psychiques s’accompagnent souvent de symptômes physiques :
- Modifications du sommeil (insomnie ou hypersomnie).
- Fringales incontrôlées ou perte d’appétit.
- Sensation de ballonnement ou prise de poids.
- Douleurs articulaires et musculaires, notamment au niveau des seins.
Le TDPM perturbe profondément la vie quotidienne, rendant difficile toute activité, qu’il s’agisse du travail, de la vie familiale ou des relations sociales.
Diagnostic et signes à surveiller
Le syndrome prémenstruel (SPM) reste un trouble du cycle menstruel complexe et parfois mal compris. Ce manque de clarté rend le diagnostic difficile à établir. De plus, il n’existe pas de traitement universel pour le SPM, car les symptômes varient largement d’une femme à l’autre. Malheureusement, certaines perceptions culturelles aggravent ce constat. Certains gynécologues considèrent encore que le SPM fait simplement partie de la condition féminine, renforçant ainsi une certaine errance médicale.
Pour poser un diagnostic, les femmes concernées sont souvent invitées à tenir un journal de bord de leurs symptômes. L’objectif est d’identifier une corrélation avec le cycle menstruel. Si les symptômes apparaissent systématiquement en fin de cycle et disparaissent spontanément au début ou au cours des règles, cela peut orienter vers un syndrome prémenstruel.
En complément, un gynécologue peut demander une prise de sang pour évaluer les niveaux d’œstrogènes et de progestérone. Cette analyse est réalisée environ 7 jours après l’ovulation, moment où la progestérone devrait atteindre son pic maximal.
Le diagnostic du trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)
Le TDPM est une forme plus sévère du syndrome prémenstruel. Selon le DSM-5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), le diagnostic repose sur la présence d’au moins cinq symptômes, dont un doit être émotionnel majeur. Ces symptômes incluent :
- Des sautes d’humeur, une dépression sévère ou une anxiété marquée.
- Une irritabilité ou une colère persistante.
- Une perte d’intérêt pour les activités habituelles.
- Des troubles du sommeil, de l’appétit ou une fatigue chronique.
- Des signes physiques comme une sensibilité des seins ou des douleurs musculaires.
Les symptômes doivent être suffisamment graves pour altérer les activités quotidiennes et la qualité de vie. Pour confirmer ce diagnostic, un gynécologue ou un psychiatre peut demander un calendrier détaillé des symptômes. Ce suivi permet de distinguer clairement le TDPM du SPM.
Critères | SPM | TDPM |
---|---|---|
Prévalence | 20-40 % (INSERM 2021) | 3-8 % |
Intensité | Modérée à gênante | Handicapante |
Symptômes | Fatigue, irritabilité, douleurs légères | Dépression sévère, colère, anxiété extrême |
Diagnostic | Journal de cycle, dosage hormonal | DSM-5, suivi psychiatrique |
Prise en charge | Approche naturelle, ajustements hormonaux | Traitement médical, ISRS possible |
Distinguer le SPM du TDPM est essentiel pour éviter l’errance médicale et choisir une prise en charge réellement adaptée.
Quelles solutions pour soulager le SPM ?

Une fois le diagnostic du syndrome prémenstruel (SPM) posé, il est possible d’explorer plusieurs approches pour soulager les symptômes. Si les traitements médicaux offrent parfois un soulagement temporaire, les approches naturelles, centrées sur l’amélioration de la qualité ovulatoire, permettent de s’attaquer aux causes profondes et de rétablir durablement l’équilibre hormonal.
Quels traitements médicaux sont proposés pour le SPM ?
Les gynécologues proposent souvent des traitements symptomatiques pour atténuer les symptômes du SPM, mais ces solutions n’agissent pas toujours sur les causes sous-jacentes.
- Contraceptifs oraux : Ils interrompent le cycle menstruel, réduisant temporairement les symptômes prémenstruels. Cependant, cette solution masque souvent le problème sans le résoudre. De plus, certaines femmes continuent de ressentir un SPM artificiel lié à la chute hormonale en fin de plaquette.
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Ces médicaments soulagent les douleurs musculaires, les maux de tête et les crampes abdominales.
- ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine) : Utilisés dans les cas de TDPM, ces antidépresseurs ciblent les troubles de l’humeur, l’irritabilité et la dépression. Un suivi psychologique est souvent recommandé.
- Hormonothérapie : Des traitements à base de progestérone, sous forme de suppositoires, pilules ou injections, permettent de compenser un déficit hormonal en phase lutéale.
- Solutions chirurgicales : En dernier recours, une ablation des ovaires peut être envisagée, interrompant définitivement le cycle menstruel et induisant une ménopause artificielle.
Ces options peuvent atténuer les symptômes, mais elles n’améliorent pas toujours la qualité ovulatoire, facteur clé du syndrome prémenstruel.
Peut-on soulager les douleurs prémenstruelles naturellement ?
Les approches naturelles visent à identifier les déséquilibres hormonaux et à améliorer la qualité ovulatoire, un élément clé pour garantir une production optimale de progestérone. Pour de nombreuses femmes, adopter des stratégies adaptées au syndrome prémenstruel : traitement naturel permet non seulement de soulager les symptômes, mais aussi de traiter leurs causes profondes. Voici les trois outils principaux pour investiguer et corriger ces déséquilibres.
Observation du cycle
L’analyse des cycles (symptothermie) permet de repérer les anomalies ovulatoires :
- Annovulation : Une absence d’ovulation entraîne une absence de progestérone, hormone clé pour apaiser les symptômes prémenstruels. Cette situation peut passer inaperçue, car certaines femmes continuent d’avoir des saignements qu’elles confondent avec des règles.
- Dysovulation : Les cycles irréguliers ou les ovulations de faible qualité se manifestent souvent par une phase lutéale courte (moins de 11 jours) ou des tentatives d’ovulation échouées.
- Qualité ovulatoire insuffisante : Même dans des cycles réguliers, les ovulations peuvent être de mauvaise qualité si le corps jaune produit trop peu de progestérone. La phase lutéale devient alors un indicateur clé. Si elle est inférieure à 11 jours, un déficit est confirmé sans nécessiter de dosage biologique.
70 % des femmes que j’accompagne ne savent même pas qu’une phase lutéale courte révèle déjà un déficit hormonal.
Investigation biologique
Le dosage de la progestérone est un outil précieux pour évaluer la qualité ovulatoire, mais il doit être réalisé dans les conditions appropriées :
- Moment précis : Ce test doit être effectué 7 jours après le jour d’ovulation, et non systématiquement à J21, car la phase lutéale peut varier entre 11 et 16 jours selon les femmes.
- Quantité de progestérone : Un taux élevé reflète une ovulation qualitative. Cependant, en cas de phase lutéale courte, le dosage devient inutile, car le déficit est déjà manifeste.
- Limites du dosage : Ce test ne reflète qu’un cycle ponctuel et peut être influencé par des facteurs externes, comme la sensibilité des récepteurs ou les transporteurs hormonaux.
Investigation clinique
Les symptômes prémenstruels révèlent souvent un déséquilibre hormonal. Par exemple :
- Une irritabilité accrue ou des douleurs abdominales indiquent un déséquilibre œstro-progestéronique.
- En phase ovulatoire, un pic d’œstrogènes peut entraîner un syndrome péri-ovulatoire (SPO), également appelé syndrome post-ovulatoire.
J’ai vu des femmes consulter pour un SOPK, alors que c’était une hypothyroïdie masquée.
Identifier et corriger les dysfonctions liées à l’ovulation
Les dysfonctions ovulatoires sont souvent à l’origine du syndrome prémenstruel. Parmi les causes fréquentes, on retrouve:
- Un déficit en œstrogènes ou un excès d’androgènes.
- Une hypothyroïdie, qui ralentit l’ovulation.
- Une hyperprolactinémie, inhibant la commande hormonale centrale.
- Une réserve ovarienne diminuée, réduisant la capacité à produire des ovulations de qualité.
- Les perturbateurs endocriniens, qui perturbent l’axe hormonal.
Les dysfonctions ovulatoires sont souvent au cœur d’un syndrome prémenstruel tenace.
Dans ma pratique, j’observe qu’environ 30 % des profils souffrant de SPM ont une hyperprolactinémie latente qu’aucun dosage n’avait jamais mis en évidence.
Ce sont autant de causes sous-jacentes qui amplifient les troubles prémenstruels et que personne ne corrige vraiment sans une lecture fine du cycle et des analyses ciblées.
Dysfonction | Fréquence observée | Impact potentiel |
---|---|---|
Dysovulation | ~40 % des SPM persistants | Phase lutéale courte, déficit progestérone |
Hyperprolactinémie | ~30 % | Inhibe ovulation, amplifie SPM |
Excès androgènes | Variable (SOPK) | Cycles irréguliers, acné, tension accrue |
Hypothyroïdie | ~20-30 % | Ralentie ovulation, accentue symptômes |
es pourcentages illustrent à quel point un cycle irrégulier ou un SPM sévère n’est jamais un « simple hasard », mais souvent le reflet d’un déséquilibre à diagnostiquer.
Pourquoi la qualité de l’ovulation est essentielle
Il est souvent oublié que les plantes et micronutriments soutenant la production de progestérone agissent principalement de manière symptomatique. Cependant, ces solutions ne corrigent pas les causes profondes. C’est pourquoi l’optimisation de la maturation folliculaire et de l’ovulation de qualité est primordiale. En effet, une ovulation bien menée garantit une production naturelle de progestérone, essentielle pour un équilibre hormonal durable et une réduction des symptômes prémenstruels.
La plupart des femmes que j’accompagne avec Hormonat ou Fertilinat arrivent après avoir tout tenté seule, sans jamais avoir eu la moindre lecture précise de leurs résultats hormonaux.
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Ici, on restaure votre équilibre hormonal durablement, en traitant les causes réelles.
Chaque place est réservée aux femmes prêtes à prendre une vraie direction.
Pourquoi des conseils génériques échouent souvent
Souvent, des remèdes naturels sont proposés pour soulager les symptômes prémenstruels. Cependant, ces solutions échouent lorsque les causes sous-jacentes ne sont pas identifiées.

Plantes et micronutriments : sont-ils vraiment adaptés à toutes ?
Le Gattilier (Vitex agnus-castus) est souvent présenté comme la plante phare pour réguler le déséquilibre œstro-progestéronique. Pourtant, mal utilisé, il peut aggraver vos symptômes, notamment en cas d’excès d’androgènes ou de prolactine élevée.
D’autres plantes, comme l’Alchémille ou certaines huiles (Onagre, Bourrache), sont parfois recommandées pour soulager les tensions prémenstruelles. Mais sans évaluation précise de votre profil hormonal, leur efficacité reste aléatoire.
Côté micronutriments, certaines vitamines du groupe B, le zinc ou des adaptogènes peuvent soutenir la production de progestérone ou réguler la réponse au stress. Là encore, leur intérêt dépend entièrement de votre carte d’identité hormonale.
Sans stratégie personnalisée, ces solutions ne sont que des pansements.
Ici, chaque outil est choisi après observation de vos cycles, analyses ciblées et ajustements sur mesure. Pas de protocole standard, pas de bricolage.
Pour chaque femme, une approche adaptée à sa carte d’identité hormonale est indispensable. En identifiant les causes profondes des troubles, qu’il s’agisse d’une hypothyroïdie, d’un SOPK, ou d’autres déséquilibres hormonaux, une stratégie personnalisée peut être construite. Ainsi, cette prise en charge globale cible non seulement les symptômes, mais améliore durablement la santé hormonale.
Enquête sur les causes profondes : remonter à la racine du problème
Pour traiter le syndrome prémenstruel, il est essentiel de remonter à ses causes profondes. Pourquoi la qualité ovulatoire est-elle insuffisante ? Pourquoi observe-t-on un déséquilibre hormonal ? Une approche fonctionnelle, combinant observation des cycles, analyses biologiques et prise en charge ciblée, permet de corriger ces dysfonctions. Cette méthode améliore non seulement le SPM, mais aussi la santé hormonale globale.
Par exemple, une prolactine élevée, causée par une hypothyroïdie fonctionnelle ou auto-immune comme Hashimoto, nécessite une approche spécifique. De même, en cas de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’excès d’androgènes perturbe l’ovulation, rendant inefficaces des solutions standard. Enfin, des déséquilibres hormonaux liés à la maladie de Basedow ou à une réserve ovarienne diminuée doivent être pris en charge de façon encore plus pointue.
Ainsi, il ne suffit pas de masquer les symptômes. Au contraire, il est impératif de remonter à la cause profonde de la dysovulation ou de l’annovulation pour rétablir une ovulation de qualité et un équilibre hormonal durable.

FAQ : Les réponses à vos questions sur le syndrome prémenstruel
Chaque mois, ces questions reviennent chez 80 % des femmes que j’accompagne. Vous trouverez ici des repères clairs, mais rappelez-vous : sans lecture fine de votre cycle, un SPM ne se règle jamais avec une réponse toute faite.
Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?
Le syndrome prémenstruel regroupe des symptômes physiques et émotionnels qui apparaissent en phase lutéale, entre l’ovulation et les règles. Il est souvent lié à un déséquilibre hormonal, notamment un déficit en progestérone.
Comment savoir si mes symptômes sont liés au SPM ou à autre chose ?
Pour identifier un SPM, un suivi précis des cycles menstruels et une évaluation hormonale sont nécessaires. Ballonnements, irritabilité ou tensions mammaires cycliques sont souvent révélateurs.
Le gattilier est-il adapté à tout le monde ?
Non. En cas d’excès d’androgènes ou de prolactine élevée, le gattilier peut aggraver les symptômes. Une évaluation personnalisée est indispensable avant toute prise.
Peut-on soigner le SPM uniquement avec des plantes ?
Certaines plantes peuvent apaiser les symptômes, mais elles ne corrigent pas les causes profondes. Optimiser la qualité de l’ovulation est essentiel pour restaurer une production naturelle de progestérone.
Pourquoi mes symptômes sont-ils plus intenses en période de stress ?
Le stress chronique détourne la prégnénolone vers la production de cortisol, réduisant la synthèse de progestérone. Gérer le stress est donc crucial pour limiter l’impact du SPM.
Quelles analyses sont nécessaires pour comprendre mes déséquilibres hormonaux ?
Un dosage de la progestérone, réalisé 7 jours après l’ovulation, est essentiel pour évaluer la qualité ovulatoire. D’autres analyses comme les T3/T4 pour la thyroïde ou le taux de prolactine peuvent compléter ce bilan.
Quels sont les premiers pas pour traiter mon SPM ?
Observer vos cycles, identifier les symptômes récurrents et consulter un expert pour élaborer une stratégie personnalisée adaptée à votre carte hormonale sont les premières étapes vers un vrai mieux-être.
Chaque accompagnement ici repose sur une analyse réelle de votre carte hormonale, pas sur un protocole standard.
Candidater pour un accompagnement personnaliséArticle rédigé par Sophie Rodriguez, Naturopathe experte en troubles hormonaux et fertilité à Lyon.
Fondatrice des accompagnements Hormonat® & Fertilinat®.