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Vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte : causes et solutions expertes

25 Juil 2025 | Fertilité

Dernière mise à jour le : 22 août 2025
Sommaire
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Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en santé Féminine

J’ai déjà aidé plus de 400 femmes à reprendre le contrôle de leurs hormones ou à réaliser leur rêve de tomber enceinte. Alors n’attendez pas pour réserver l’accompagnement qui solutionne votre problème !

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Femme inquiète tenant un test d’ovulation, illustrant la situation où vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte, et la frustration qui en découle.

Vous ovulez mais n’êtes pas enceinte? Vos cycles sont réguliers, vos examens rassurants… mais la grossesse ne vient pas. Cette situation, frustrante et fréquente, ne traduit pas un échec de votre corps, mais souvent des causes plus complexes, invisibles aux bilans classiques.

Dans cet article, vous allez découvrir pourquoi ovuler ne suffit pas toujours à tomber enceinte. Nous aborderons ensemble :
→ les déséquilibres hormonaux subtils,
→ la qualité de vos ovules,
→ le rôle du stress,
→ et surtout, les premières actions concrètes à mettre en place.

Vous comprendrez aussi pourquoi un bilan complet et personnalisé, comme celui que je propose avec mon accompagnement Fertilinat, est souvent la clé pour avancer et enfin franchir ce cap.

Comprendre pourquoi ovuler ne garantit pas une grossesse

Ovuler, c’est bien. Mais la fertilité est un système d’horlogerie délicat, où chaque pièce doit fonctionner en parfaite synchronisation. Vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte ? Cela signifie souvent que d’autres facteurs invisibles compromettent la réussite de la conception.

La phase lutéale : un pilier fragile souvent négligé

L’insuffisance lutéale, par exemple, est un trouble subtil qui ne se détecte pas sur un simple dosage hormonal classique. Il s’agit d’une sécrétion progestative insuffisante ou écourtée qui compromet la préparation endométriale, rendant l’implantation embryonnaire difficile, voire impossible. Ce déséquilibre nécessite une surveillance cyclique approfondie, avec des dosages stratégiques en phase lutéale, couplée à une analyse de la dynamique hormonale sur plusieurs cycles.

L’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien : un chef d’orchestre sensible au moindre stress

Le rythme pulsatile de la GnRH, FSH et LH peut être altéré par des facteurs physiologiques, métaboliques et émotionnels, sans interrompre formellement l’ovulation mais en en dégradant la qualité. L’hypercortisolémie chronique, par exemple, exerce une rétro-inhibition fine sur la cascade gonadotrope, réduisant la maturité folliculaire et la qualité des ovocytes, tout en maintenant une ovulation fonctionnelle mais inefficace.

Qualité ovocytaire : un univers complexe, multidimensionnel, et largement sous-évalué

La qualité ovocytaire ne se limite pas à la présence ou absence d’ovulation. Au-delà de la simple présence d’ovules, leur qualité dépend de processus intracellulaires extrêmement sophistiqués : intégrité mitochondriale, régulations épigénétiques, stabilité chromosomique. Ces paramètres, rarement évalués en routine, impactent directement la capacité des ovocytes à féconder et à assurer un développement embryonnaire viable. Le vieillissement ovarien, associé au stress oxydatif systémique et aux désordres métaboliques, accentue ces dysfonctionnements.

Dysrégulation neuroendocrinienne et stress chronique : un cercle vicieux difficile à rompre

La suractivation prolongée de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien entraîne une production excessive de cortisol qui modifie profondément la sécrétion des gonadotrophines. Cette perturbation entraîne une désynchronisation entre la maturation folliculaire et la préparation endométriale, rendant l’implantation délicate. Par ailleurs, l’effet du stress oxydatif sur l’ADN mitochondrial des ovocytes accroît le risque de pertes précoces.

Inflammation chronique, microbiote et métabolisme : un triptyque à ne pas négliger

Les marqueurs inflammatoires comme le TNF-alpha, IL-6 et la CRP haute sensibilité sont fréquemment élevés chez les patientes rencontrant des difficultés à concevoir malgré une ovulation normale. Cette inflammation systémique de bas grade est souvent liée à une dysbiose intestinale non diagnostiquée, générant un état pro-inflammatoire persistant.

Les déséquilibres métaboliques, même subcliniques, participent aussi à cette altération du microenvironnement ovarien et utérin, aggravant les dysfonctionnements ovocytaires et endométriaux.

Perturbations métaboliques subcliniques : un impact insidieux sur la fertilité

L’insulinorésistance, les déséquilibres lipidiques et d’autres anomalies métaboliques, même mineures, altèrent la microcirculation ovarienne et l’homéostasie utérine, aggravant les troubles ovocytaires et endométriaux. Leur identification exige une approche analytique avancée, souvent absente des bilans standards.

Synthèse des facteurs clés influençant la fertilité malgré une ovulation normale

Pour mieux visualiser les différents facteurs invisibles qui expliquent pourquoi vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte, voici un tableau synthétique qui récapitule ces éléments clés ainsi que leurs impacts sur la fertilité.

Facteurs Description Impact sur la fertilité
Insuffisance lutéale Phase lutéale courte ou progestérone insuffisante Réceptivité endométriale réduite, implantation compromise
Dysrégulation axe HHO Sécrétion pulsatile anormale de GnRH, FSH, LH liée au stress chronique Maturation folliculaire altérée, ovulation non optimale
Qualité ovocytaire Altérations mitochondriales, fragmentation chromosomique, épigénétique Ovocytes moins viables, taux de fécondation réduit
Stress chronique Hyperactivation axe HHS et cortisol élevé Dysfonctionnement hormonal, altération endométriale
Inflammation systémique Élévation cytokines pro-inflammatoires, dysbiose intestinale Environnement ovarien et utérin défavorable
Déséquilibres métaboliques Insulinorésistance, perturbations lipidiques subcliniques Altération fonction ovarienne et endométriale

Comprendre cette complexité est primordial lorsque vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte. L’identification de ces mécanismes subtils nécessite une expertise pointue et un accompagnement ciblé, afin de déjouer les blocages invisibles et maximiser vos chances de réussite.

Cas client : Sophie, 35 ans, ovulation régulière mais conception retardée

Sophie venait me consulter après plus d’un an d’essais infructueux, malgré des cycles réguliers et une ovulation confirmée par ses bilans médicaux. Son parcours reflétait cette réalité souvent méconnue : vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte.

Lors de l’accompagnement Fertilinat, une analyse fine a mis en lumière une dysrégulation neuroendocrinienne liée à un stress chronique non évalué, impactant subtilement la qualité ovocytaire et la réceptivité endométriale. Des marqueurs inflammatoires modérément élevés confirmaient également une inflammation systémique sous-jacente.

La prise en compte des idées reçues autour de la fertilité, souvent sources d’anxiété, ainsi que les enjeux spécifiques liés à la fertilité après 35 ans, ont guidé l’élaboration d’un protocole sur-mesure. Ce dernier combinait une approche hormonale avancée, une gestion ciblée du stress et un rééquilibrage métabolique.

Grâce à ce suivi rigoureux, Sophie a retrouvé un cycle harmonieux, une meilleure qualité ovocytaire, et une implantation réussie quelques mois plus tard.

Ce cas illustre l’importance d’une approche experte, rigoureuse et personnalisée, comme celle que propose mon accompagnement Fertilinat, pour lever les freins invisibles que rencontrent de nombreuses femmes malgré une ovulation apparemment normale.

Consultation attentive entre une femme et une experte en fertilité, discutant des causes possibles d’une ovulation normale sans grossesse.
Une consultation bienveillante entre une naturopathe spécialisée en fertilité et sa patiente, mettant en lumière l’importance d’un accompagnement expert face à une ovulation confirmée mais une grossesse qui tarde.

Pourquoi un accompagnement expert est indispensable quand vous ovulez mais n’êtes pas enceinte

Imaginez : vous avez tout fait « dans les règles », vos cycles sont réguliers, vos bilans médicaux confirment une ovulation normale, et pourtant, la grossesse ne vient pas. Ce paradoxe concerne 15 à 20 % des couples confrontés à cette situation frustrante où, malgré des signaux “normaux”, la conception reste un mystère.

« Après plusieurs examens rassurants, je ne comprenais pas pourquoi rien ne se débloquait. C’est comme si mon corps refusait de collaborer, sans raison apparente. » Victoire, 34 ans

Les limites des bilans standards et les freins invisibles à la fertilité

Cette réalité, je la vois tous les jours en cabinet. Ce que les bilans classiques ne détectent pas, ce sont ces déséquilibres subtils : inflammation chronique latente, fatigue surrénalienne, dysrégulations neuroendocriniennes… Autant de freins invisibles qui empêchent le corps d’ouvrir la porte à la vie.

Les bilans standards se limitent souvent à quelques dosages hormonaux et examens de routine, loin de suffire à révéler les causes profondes. Sans une lecture experte et fine, ces blocages passent inaperçus. Et chaque mois qui passe ajoute du stress, de la fatigue, et nourrit ce sentiment d’impuissance.

Le rôle du bilan personnalisé dans l’accompagnement Fertilinat

C’est précisément là que l’accompagnement expert et personnalisé entre en jeu.
Il ne s’agit pas simplement d’un diagnostic, mais d’une analyse globale et rigoureuse, intégrant :

  • L’axe hormonal dans sa complexité,
  • L’équilibre immunitaire et inflammatoire,
  • La dynamique métabolique,
  • Et la dimension psycho-émotionnelle.

Pour sortir de cette zone d’ombre où votre ovulation est confirmée mais la grossesse tarde, il est essentiel de poser un diagnostic fin, dépassant les examens classiques.

C’est pourquoi, dans le cadre de l’accompagnement Fertilinat, je propose un bilan de fertilité personnalisé, conçu comme un outil d’analyse précis et global.

Comment se déroule l’accompagnement Fertilinat après le bilan personnalisé ?

Ce bilan permet de faire un premier état des lieux approfondi, intégrant vos résultats médicaux, vos antécédents, et votre contexte de vie, afin de détecter d’éventuels dysfonctionnements invisibles aux bilans standards.

Dans ce cadre, le bilan de fertilité personnalisé de Fertilinat ne se présente pas comme un simple test de plus ni une solution miracle.
C’est un outil d’analyse approfondi, pensé pour mettre en lumière ce que les bilans standards ne détectent pas, et ainsi mieux comprendre les éventuels freins subtils à votre fertilité.
Ce bilan fournit un état des lieux clair, indispensable pour orienter vos prochaines étapes avec précision, en tenant compte de votre contexte unique.

Il ne se substitue évidemment pas à un accompagnement, mais constitue un premier pas stratégique pour clarifier votre situation et poser les bases d’une démarche personnalisée.

Cette clarté obtenue grâce au bilan permet d’éviter les tâtonnements et de mieux cibler les leviers à activer pour avancer.

FERTILITÉ : VOTRE BILAN PERSONNEL

🔴 Vos examens sont normaux.
Mais votre grossesse n’arrive toujours pas.

Et si ce n’était pas un manque de chance, mais un déséquilibre discret qu’aucune prise de sang ne repère directement ?

  • • DÉTECTER les signaux faibles de votre terrain (même si vous ovulez)
  • • CIBLER les déséquilibres hormonaux, utérins ou thyroïdiens qui freinent votre fertilité
  • • ENGAGER un plan d’action adapté, avant de vous lancer dans un parcours plus lourd

📌 Une étape concrète pour ne plus naviguer à l’aveugle, et reprendre la main sur votre projet d’enfant, avec méthode.

Comprendre pourquoi vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte : les freins invisibles malgré une ovulation normale

Femme inquiète tenant un agenda, symbolisant l’angoisse du temps qui passe sans grossesse malgré une ovulation normale.

Il est fréquent que, même lorsque l’ovulation est confirmée, plusieurs facteurs subtils freinent la conception sans être détectés par les examens classiques. Ces blocages invisibles méritent une attention particulière pour éviter des mois, voire des années, d’essais infructueux.

Le rôle de l’arrêt de la pilule et des déséquilibres hormonaux

L’arrêt de la pilule, par exemple, n’est pas toujours synonyme de retour immédiat à une fertilité optimale. Le temps nécessaire pour que le cycle hormonal se stabilise varie fortement d’une femme à l’autre. Ce délai, parfois sous-estimé, peut masquer des déséquilibres qui ralentissent la reprise de l’ovulation régulière. Pour mieux comprendre ce phénomène complexe, il est important d’intégrer les spécificités de chaque profil hormonal.

Qualité ovocytaire, nidation et limites des bilans classiques

Le bilan de fertilité classique, bien qu’essentiel, reste souvent limité. Il se concentre sur des paramètres standardisés sans toujours prendre en compte les interactions fines entre stress, métabolisme, inflammation et équilibre hormonal. Ce diagnostic partiel peut laisser passer des causes profondes qui empêchent la fertilité de s’exprimer pleinement.

Par ailleurs, la qualité de l’ovulation peut varier et certains signes méritent d’être observés attentivement. Une ovulation douloureuse, irrégulière, ou accompagnée d’un mucus cervical peu favorable peut traduire une ovulation de mauvaise qualité. Or, la réussite de la conception dépend aussi largement de la capacité à favoriser une nidation optimale, ce qui implique un endomètre réceptif et un terrain hormonal équilibré.

La notion de réserve ovarienne faible suscite souvent des craintes majeures. Pourtant, il est possible dans de nombreux cas de tomber enceinte naturellement ou avec un accompagnement ciblé, même avec une réserve réduite. La clé réside dans une compréhension fine de la qualité ovocytaire et des mécanismes hormonaux en jeu, dépassant largement les simples chiffres des dosages classiques.

Ces différentes facettes soulignent l’importance d’un regard expert, capable d’intégrer ces dimensions souvent oubliées dans les bilans traditionnels. Seule une approche holistique, telle que celle proposée dans l’accompagnement Fertilinat, peut lever ces freins invisibles et maximiser vos chances de réussite.

Pourquoi un bilan personnalisé et un accompagnement expert sont indispensables quand vous ovulez mais vous n’êtes pas enceinte

Ovuler régulièrement est une condition nécessaire, mais insuffisante, pour concevoir. À ce stade, de nombreuses femmes se retrouvent confrontées à une réalité frustrante : malgré une ovulation normale, la grossesse tarde à venir. Cette situation met en lumière les limites des bilans standards qui, bien que fondamentaux, ne détectent pas toujours les subtilités hormonales, métaboliques et émotionnelles essentielles à la fertilité.

Une expertise sur-mesure adaptée à votre profil

Avec plus de 5 ans d’expérience et plus de 600 femmes accompagnées, j’ai constaté que la majorité des blocages se cachent dans des déséquilibres invisibles au premier abord. Ces dysfonctionnements complexes nécessitent un regard affûté et un protocole sur-mesure, conçu pour s’adapter à votre profil unique.

L’accompagnement Fertilinat propose précisément cette expertise pointue. Il ne s’agit pas d’un protocole standardisé, ni d’un simple programme, mais d’un système évolutif et rigoureux qui analyse en profondeur votre bilan hormonal, vos cycles, votre terrain émotionnel et métabolique. Ensemble, nous identifions les véritables freins à votre conception et bâtissons une stratégie précise pour les lever.

Cet accompagnement ne convient pas à tout le monde. Il s’adresse aux femmes prêtes à s’engager sérieusement dans un suivi exigeant, motivées par une volonté claire d’avancer et de reprendre la maîtrise de leur fertilité. C’est un parcours exigeant, qui demande rigueur et implication, mais qui transforme la confusion et le doute en clarté et action.

Si vous vous reconnaissez dans ce profil, vous pouvez déposer votre candidature pour rejoindre Fertilinat. Ce processus permet de sélectionner avec soin chaque parcours, afin d’assurer un accompagnement personnalisé, qualitatif et efficace.

Prête à agir pour votre fertilité ?

Vous ovulez… mais la conception tarde ?

Vous êtes fatiguée de voir les mois défiler sans progression, malgré un cycle apparemment régulier. Ce silence biologique révèle souvent des blocages subtils nécessitant une expertise fine et un accompagnement personnalisé.

Fertilinat est un programme stratégique, rigoureux et adapté à votre fertilité, visant à lever ces freins invisibles et à transformer chaque cycle en une véritable opportunité. Ne laissez plus les mois s’égrener sans actions ciblées.

Ce parcours s’adresse aux femmes engagées, prêtes à dépasser les doutes pour accéder à une clarté et une efficacité concrètes.

L’espoir au cœur de votre parcours

Malgré les blocages invisibles et les difficultés rencontrées, il existe toujours des leviers puissants sur lesquels agir. Sauf cas très rares, il n’y a pas d’irréversibilité en fertilité, seulement des ajustements et des stratégies à mettre en place au bon moment.

Chaque femme peut reprendre le contrôle de sa santé reproductive, optimiser sa fertilité et ouvrir la voie à une grossesse réussie. L’accompagnement expert, personnalisé et structuré permet de transformer la complexité en clarté, les doutes en actions précises.

Vous n’êtes pas seule. Avec le bon cadre et un suivi rigoureux, vous pouvez dépasser les limites des bilans classiques et avancer avec confiance.

Pourquoi j’ovule mais je ne tombe pas enceinte ? Comprendre les blocages invisibles à la conception

Lorsque vous ovulez régulièrement mais que la grossesse ne survient pas, cela peut sembler paradoxal. Pourtant, ovuler ne garantit pas automatiquement une conception. Plusieurs facteurs subtils, souvent invisibles dans les bilans classiques, peuvent entraver la fécondation ou l’implantation. Cette FAQ vise à éclairer ces zones d’ombre et à vous aider à mieux comprendre les causes possibles.

Pourquoi j’ovule mais ne tombe pas enceinte ?

Ovuler signifie libérer un ovocyte mature, mais la conception dépend aussi de la qualité de cet ovocyte, de la réceptivité de l’endomètre, de la synchronisation hormonale et de la qualité du sperme. Des troubles tels qu’une insuffisance lutéale, un stress chronique, ou une inflammation systémique peuvent empêcher l’implantation même en présence d’une ovulation régulière.

Est-il possible de ne pas tomber enceinte pendant l’ovulation ?

Oui. L’ovulation n’est qu’une étape dans le cycle fertile. Une ovulation correcte peut être accompagnée d’un environnement utérin non optimal, d’un mauvais timing des rapports, ou d’un déséquilibre hormonal empêchant la nidation. Par ailleurs, le stress et des dysfonctionnements neuroendocriniens peuvent retarder ou empêcher la grossesse.

Quels sont les facteurs qui empêchent une femme de concevoir malgré une ovulation normale ?

Les principaux facteurs incluent :

  • Une insuffisance lutéale (progestérone insuffisante ou de courte durée)
  • Une qualité ovocytaire diminuée malgré l’ovulation
  • Une inflammation systémique ou locale, souvent liée à une dysbiose intestinale
  • Un stress chronique perturbant l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
  • Des troubles de la fertilité masculine souvent sous-évalués

Quand faut-il consulter un spécialiste en cas d’absence de grossesse ?

Il est recommandé de consulter un spécialiste si la grossesse ne survient pas après 12 mois d’essais réguliers, ou 6 mois si vous avez plus de 35 ans. Une consultation plus précoce peut être justifiée en cas de cycles irréguliers, douleurs pelviennes, antécédents médicaux ou problèmes connus.

Comment détecter une insuffisance lutéale ?

L’insuffisance lutéale peut être suspectée en cas de cycles courts, de spotting avant les règles ou de fausses couches à répétition. Un dosage de la progestérone en phase lutéale, combiné à un suivi échographique, est nécessaire pour confirmer ce diagnostic.

Le stress peut-il empêcher une grossesse ?

Oui. Le stress chronique augmente la production de cortisol, perturbant la sécrétion des hormones reproductrices (GnRH, LH, FSH). Cette dysrégulation affecte la maturation folliculaire, la qualité ovocytaire et la réceptivité de l’endomètre, compromettant ainsi la conception.

Quelle est l’importance de la qualité ovocytaire dans la conception ?

La qualité des ovocytes est cruciale. Des ovocytes de faible qualité ont moins de chances d’être fécondés, et l’embryon résultant peut avoir un développement insuffisant. Cette qualité dépend de facteurs génétiques, mitochondriaux, épigénétiques, et du contexte métabolique et inflammatoire.

Comment la phase lutéale influence-t-elle la fertilité ?

La phase lutéale prépare l’endomètre à accueillir l’embryon. Une phase trop courte ou une production insuffisante de progestérone peut empêcher la nidation ou provoquer un décollement précoce de l’embryon, conduisant à une grossesse non évolutive.

Quel rôle joue le microbiote intestinal dans la fertilité ?

Le microbiote intestinal régule l’inflammation et l’immunité, deux éléments clés pour la fertilité. Une dysbiose peut augmenter l’inflammation systémique, perturber le métabolisme hormonal, et altérer l’environnement utérin, réduisant ainsi les chances de conception.

Quelles sont les solutions possibles en cas d’infertilité inexpliquée ?

L’infertilité inexpliquée nécessite une approche holistique intégrant :

Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en fertilité et troubles hormonaux à Lyon
J’accompagne les femmes à structurer leur cycle comme une stratégie, pas comme un jeu de hasard.

Sources scientifiques sur la fertilité féminine

Pour mieux comprendre les mécanismes complexes qui influencent la fertilité, il est essentiel de s’appuyer sur des données issues de recherches rigoureuses. Voici quelques thématiques clés explorées par la science, à commencer par l’impact du stress et du cortisol sur les axes neuroendocriniens.

Stress et fertilité : cortisol et axes neuroendocriniens

  • Infertility and cortisol: a systematic review – Frontiers in Endocrinology (2023). (Synthèse systématique du lien entre le cortisol, hormone du stress, et l’infertilité.)
  • Neuroendocrine interactions of the stress and reproductive axes – Frontiers in Neuroendocrinology (2021). (Revue sur l’impact du stress chronique via l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien sur l’axe reproducteur et la fertilité.)

Qualité ovocytaire et stress oxydatif

  • Impact of Oxidative Stress on Age-Associated Decline in Oocyte Developmental Competence – Frontiers in Endocrinology (2019). (Revue décrivant comment le vieillissement ovarien et le stress oxydatif mitochondrial altèrent la qualité ovocytaire chez les femmes vers la mi-trentaine.)
  • The role of oxidative stress in ovarian aging: a review – Journal of Ovarian Research (2022). (Article examinant le rôle du stress oxydatif dans le vieillissement ovarien, responsable des dommages mitochondriaux accumulés et de la diminution de la réserve ovarienne avec l’âge.)

Microbiote et fertilité

  • The impact of the gut microbiota on the reproductive and metabolic endocrine systemGut Microbes (2021). (Revue systématique du rôle du microbiote intestinal sur la fertilité féminine, expliquant comment un déséquilibre intestinal peut induire une inflammation chronique de bas grade et influencer hormones et ovulation.)
  • The Role of the Genital Tract Microbiome in Human Fertility: A Literature ReviewJ. Clin. Med. (2025). (Analyse à jour de l’influence du microbiote vaginal et utérin sur la fertilité féminine, montrant qu’une dysbiose génitale peut affecter la réceptivité endométriale et les chances de conception.)

Insuffisance lutéale et phases du cycle

  • Luteal Phase in Assisted Reproductive Technology – Frontiers in Reproductive Health (2020). (Revue expliquant que l’insuffisance lutéale correspond à une sécrétion inadéquate de progestérone par le corps jaune, entraînant une mauvaise réceptivité utérine et un risque accru de non-implantation embryonnaire.)
  • Progesterone administration for luteal phase deficiency in human reproduction: an old or new issue? – Journal of Ovarian Research (2015). (Article détaillant la LPD comme un déficit en progestérone empêchant la phase sécrétoire normale de l’endomètre, soulignant l’absence de tests diagnostiques fiables et le débat sur les traitements de soutien lutéal.)

Troubles hormonaux et infertilité

  • Hypothalamic-Pituitary-Ovarian Axis Disorders Impacting Female FertilityBiomedicines (2019)pmc.ncbi.nlm.nih.govpmc.ncbi.nlm.nih.gov. (Revue ouverte classant les troubles ovulatoires selon l’OMS : groupe I = insuffisance hypothalamique (hypogonadisme hypogonadotrope, ~10% des cas), groupe II = dysfonctionnement HHO eugonadotrope (ex. SOPK, troubles métaboliques, ~85%), groupe III = insuffisance ovarienne prématurée (hypergonadotrope). Ces dysfonctions de l’axe HHO sont parmi les causes majeures d’infertilité féminine.)
  • Diagnosis and Management of Infertility: A ReviewJAMA (2021). (Revue générale indiquant qu’environ 15% des couples infertiles n’ont pas de cause identifiée (“infertilité inexpliquée”) malgré une ovulation normale et des bilans standard normaux. Ce pourcentage peut varier selon les critères, atteignant ~30% dans certaines études.)

Recommandations et guidelines

  • Evidence-based guideline: unexplained infertilityHuman Reproduction (2023). (Recommandations ESHRE soulignant que l’infertilité inexpliquée est un diagnostic d’exclusion. Ce guide passe en revue les explorations avancées proposées (tests de fragmentation de l’ADN spermatique, évaluation de la réceptivité endométriale, détection d’endométriose discrète, bilans immunologiques, etc.), en notant que beaucoup de ces tests supplémentaires n’ont pas de preuve solide d’efficacité, et fournit 52 recommandations de prise en charge basées sur les données actuelles.)