Ce qui transforme un terrain, c’est une stratégie claire et la constance qui l’accompagne.

Infertilité inexpliquée : ce qu’on ne vous a pas dit (et qui change tout)

25 Juil 2025 | Fertilité

Dernière mise à jour le : 22 août 2025
Couple côte à côte, en silence, regardant dans une autre direction, illustrant l’incertitude face à une infertilité inexpliquée

Ce qu’on appelle “infertilité inexpliquée” est rarement un vrai mystère.
Des cycles réguliers, des tests normaux… et pourtant, la grossesse ne vient pas.
Il manque souvent un décodage plus fin : qualité ovocytaire, terrain inflammatoire, déséquilibres hormonaux silencieux.
Cet article pose les bonnes questions et vous montre ce que personne ne vous a dit, mais qui change tout.

Vous avez tout vérifié.
Dosages, examens, courbe, spermogramme.
On vous a dit que tout allait bien.

Mais les mois passent. Rien ne bouge.
Et ce vide devient plus lourd que les résultats eux-mêmes.
C’est ce qu’on appelle l’infertilité inexpliquée : un diagnostic par exclusion.
En réalité, un mot qui ne dit rien… sauf l’impuissance du système à trouver ce qui bloque.
Ce flou, je le vois tous les jours en cabinet.
Il ronge la confiance, dilue la temporalité, entretient l’illusion d’un “ça finira bien par arriver” sans jamais rien changer.

Et pourtant, il y a des réponses.
Pas dans les normes de vos bilans, mais dans les détails que personne ne vous a appris à regarder :
la glaire qui ne monte jamais au pic,
la progestérone qui chute trop tôt,
la thyroïde qui fatigue sous le seuil d’alerte.

L’infertilité inexpliquée n’est pas un mur.
C’est souvent un terrain brouillé, silencieux, mais lisible.
À condition d’arrêter d’attendre… et de commencer à investiguer autrement.

❝Tout va bien❞… vraiment ? Ce que cache une infertilité dite inexpliquée

Il y a celles qui viennent après un an d’attente.
Celles qui arrivent après deux fausses couches.
Et celles qui, à 34 ou 39 ans, n’ont jamais eu de problème de santé, mais ne tombent pas enceintes sans raison apparente.

Elles ont passé les examens.
Elles ovulent.
Le spermogramme est “bon”.
On leur dit que c’est psychologique, que “le mental joue beaucoup”, ou simplement qu’il faut patienter encore un peu.

Mais rien ne change. Et l’angoisse monte.

→ Ce qu’on appelle infertilité inexpliquée est rarement une absence totale de cause.
C’est souvent une absence d’analyse approfondie.
Un manque de finesse dans la lecture du terrain : hormonal, utérin, immunitaire, thyroïdien, ou même digestif.

Voici les 5 facteurs que je retrouve, dans plus de 80 % des cas en cabinet, chez des femmes pourtant déclarées “normales” par la médecine conventionnelle.

Quand “tout est normal”… mais que rien ne fonctionne

Beaucoup de femmes consultent avec un dossier médical irréprochable.
Courbe d’ovulation, dosage hormonal, spermogramme… tout semble cocher les cases.
Et pourtant : aucune grossesse à l’horizon.
Pas de diagnostic. Pas d’erreur flagrante. Juste un silence.

C’est là que commence le vrai problème.
Car ce qu’on appelle « infertilité inexpliquée », c’est souvent une fertilité mal lue, trop vite classée, pas assez croisée.

Voici un comparatif clair entre ce que vous avez peut-être déjà fait,
et ce qu’un vrai bilan fonctionnel (non médical) peut encore révéler :

Tableau comparatif : ce que vous croyez avoir vérifié… et ce qu’on observe souvent en cabinet

Ce que vous avez peut-être déjà vérifié Ce que révèle souvent une lecture experte et croisée
Un taux de progestérone “normal” Pic unique… mais
insuffisant sur la durée
Une ovulation confirmée par test LH Oui, mais ovule immature ou glaire absente
Une réserve ovarienne “acceptable” AMH >1,2 mais qualité ovocytaire affaiblie
Un cycle “régulier” Sans glaire fertile, ou SOPK masqué
Un microbiote “jamais testé” Déséquilibre bactérien ou candidose chronique
Une TSH dans les normes labo Fonction thyroïdienne sous-optimale (<2)
Du stress “géré” au quotidien Cortisol chronique élevé, invisible sans analyse fonctionnelle

Autrement dit ?
Ce n’est pas parce que tout semble “normal” que tout fonctionne.
Et ce n’est pas parce que vous n’avez pas de diagnostic officiel que vous ne pouvez rien faire.

Vos analyses sont normales, mais vous ne tombez pas enceinte : ce qu’on oublie souvent de vous dire

Même avec des résultats hormonaux dans les normes, une échographie sans anomalie et un spermogramme correct, certaines femmes n’arrivent toujours pas à tomber enceintes.
Et c’est souvent là que le parcours se complique : on les rassure, on leur dit que “tout va bien”… mais elles restent sans réponse.

La réalité, c’est qu’une fertilité normale sur le papier ne garantit rien si l’on ne tient pas compte de ce qui se joue à un niveau plus fin :
le timing ovulatoire réel, la qualité de l’ovocytaire, l’adhérence de la glaire à la physiologie du couple, les micro-inflammations passées sous silence, ou encore une progestérone fluctuante trop tôt dans la phase lutéale.

FERTILITÉ : VOTRE BILAN PERSONNEL

🔴 Vos examens sont normaux.
Mais votre grossesse n’arrive toujours pas.

Et si ce n’était pas un manque de chance, mais un déséquilibre discret qu’aucune prise de sang ne repère directement ?

  • • DÉTECTER les signaux faibles de votre terrain (même si vous ovulez)
  • • CIBLER les déséquilibres hormonaux, utérins ou thyroïdiens qui freinent votre fertilité
  • • ENGAGER un plan d’action adapté, avant de vous lancer dans un parcours plus lourd

📌 Une étape concrète pour ne plus naviguer à l’aveugle, et reprendre la main sur votre projet d’enfant, avec méthode.

On vous a dit que “tout allait bien” mais ce n’est pas ce que montre le terrain

L’infertilité inexpliquée commence souvent par cette phrase :
“Tous les examens sont bons.”
Cycles réguliers, ovulation estimée, utérus sans anomalie, spermogramme correct… et pourtant, mois après mois, rien.

Mais dans un cabinet comme le mien, ce “rien” a toujours des contours.
Et ces contours, on les voit dès lors qu’on croise les données et qu’on accepte d’enquêter plus finement que les standards habituels.

Chez certaines femmes, tout semble synchronisé, mais :
→ La glaire fertile est absente ou trop acide.
→ La température ovulatoire grimpe trop tard ou trop peu.
→ La phase lutéale est écourtée ou silencieuse.
→ L’endomètre est fin malgré un cycle “parfait”.

Et parfois, l’ovulation elle-même n’est qu’une illusion graphique.

Même avec une réserve ovarienne correcte en apparence, il arrive que l’ovule libéré soit immature, incapable de fécondation. Et ça, aucune courbe, aucun dosage standard ne peut le confirmer à lui seul.
Vous pouvez approfondir ce sujet ici : enceinte avec une réserve ovarienne faible.

L’infertilité inexpliquée n’est pas une impasse.
C’est un diagnostic par défaut, posé quand les outils classiques échouent à lire la complexité du terrain féminin.

Et c’est précisément là que le travail commence.

Ce que vous vivez n’est pas “normal”, c’est juste mal interprété

Il n’est pas rare de consulter après 18 mois d’essais infructueux, un bilan complet sous le bras, et cette sensation oppressante :
« Tout est normal. Pourtant, je ne tombe pas enceinte. »

Mais dans mon cabinet, je rencontre chaque semaine des femmes que les tests ont rassurées, à tort.

Certaines présentent des taux hormonaux “dans les normes”, sans ovulation réelle.
D’autres ont une glaire absente mais une courbe graphique impeccable.
Et chez plusieurs, les phases de nidation sont fragiles, voire interrompues… sans qu’aucune fausse couche n’ait été diagnostiquée.

C’est ce qu’on appelle parfois des micro-fausses couches : une fécondation qui a lieu, mais une implantation qui échoue avant même le retard de règles.
→ Ce sujet est détaillé dans mon article comment prévenir le risque de fausse couche.

Dans la majorité des cas, ce n’est pas votre désir qui est en cause, ni votre mérite, ni votre patience.
C’est l’absence d’un plan d’action précis.
C’est le manque de stratégie adaptée à votre terrain, et le flou complet sur ce qui bloque vraiment.

→ Certaines femmes que j’accompagne en 3 mois avec le programme Fertilinat débloquent leur fertilité non pas en en faisant plus, mais en lisant enfin les bons signaux.
Pas à pas. Point par point. Avec méthode.

Quand on arrête de chercher un “déclic”,
et qu’on construit une réponse,
les choses commencent (vraiment) à bouger.

Ce n’est pas une impasse. C’est un angle mort stratégique.

L’infertilité inexpliquée est souvent présentée comme une sorte de fatalité.
Dosages hormonaux normaux, échographie correcte, spermogramme satisfaisant… et pourtant, pas de grossesse.

Derrière le “tout va bien”, une absence d’explication… pas de solution

Ce verdict médical, bien que rassurant en surface, devient rapidement une double peine :

  • Il ne propose aucune direction concrète.
  • Il laisse entendre que “c’est dans la tête”.
  • Il nourrit une forme d’attente confuse, sans point d’appui réel.

Et ce flou n’est pas neutre : il ralentit les décisions, affaiblit la confiance, et repousse les bons gestes.

Ce que je vois, au cabinet

En consultation, je rencontre souvent des femmes en errance. Pas de pathologie avérée, mais des blocages réels.
Voici trois situations fréquentes que les examens médicaux classiques n’ont pas su révéler :

Alice, 32 ans – Cycles réguliers, mais ovulation absente
→ FSH et œstradiol dans les clous, mais : glaire cervicale absente, pic LH décalé, température anarchique.
Lecture croisée : absence d’ovulation fonctionnelle malgré un cycle de 29 jours.

Coralie, 37 ans – Une thyroïde jamais dosée
→ Aucun médecin n’avait prescrit TSH, T3 ou T4.
En naturopathie : TSH à 3.9 et ratio T3/T4 déséquilibré.
Terrain trop lent pour une bonne phase lutéale. Fausses couches précoces récurrentes.

Bérénice, 35 ans – Inflammation silencieuse ignorée
→ Aucun diagnostic d’endométriose. Mais : douleurs digestives, fatigue post-ovulation, SHBG élevé.
Exploration terrain : perméabilité intestinale + inflammation utérine. Nidation impossible.

Ces cas ne sont ni extrêmes, ni marginaux. Ce sont les angles morts du parcours classique, qui ne croise ni les signes, ni les systèmes.

Ce que les examens ne vous diront (souvent) jamais

  • La vraie efficacité de votre progestérone, pas juste un dosage en J21
  • L’axe thyroïdien complet, avec conversion active et anticorps
  • La qualité de votre glaire fertile, que seules certaines méthodes permettent d’observer
  • Le niveau d’inflammation chronique, souvent passé sous silence
  • La fatigue cellulaire, entre stress oxydatif, glycémie instable et ferritine basse

Pour celles qui veulent aller plus loin, j’ai détaillé plusieurs croyances qui freinent sans qu’on s’en rende compte dans cet article sur les idées reçues autour de la fertilité.
Si vous avez plus de 35 ans, cet article dédié à votre fertilité vous permettra de comprendre pourquoi le temps joue un rôle… mais pas comme vous le croyez,
Et si vous venez d’arrêter la contraception hormonale, cet article sur le retour du cycle vous aidera à décrypter ce qui se joue vraiment dans cette phase de transition.

Ce n’est pas qu’un flou médical. C’est un tournant.

Certaines femmes, une fois ces signaux faibles identifiés via leur bilan fertilité personnalisé, choisissent de ne plus attendre.
Elles veulent sortir de l’analyse fragmentée, et mettre en place un système complet, structuré, piloté dans le temps.

C’est pour elles que j’ai conçu Fertilinat.
Un accompagnement sur plusieurs mois, destiné à celles qui ne veulent plus naviguer à vue, mais reconstruire une vraie stratégie de fertilité, adaptée à leur biologie.

Ce flou n’est pas neutre. Et il peut se transformer en stratégie.

Si vous avez lu jusqu’ici, vous savez déjà que ce que l’on nomme “inexpliqué” est, en réalité, mal interprété.

Ce n’est pas votre corps qui échoue.
C’est l’analyse qui reste incomplète.
Et ce manque de clarté peut vous faire perdre des mois… ou des décisions majeures.

→ Ce que je vous propose ici, ce n’est pas un autre test, ni un espoir vague.
C’est un système d’analyse et d’accompagnement stratégique, basé sur l’étude fine de votre cycle, de vos paramètres biologiques et de votre quotidien réel.

Certaines femmes n’ont pas besoin de plus d’examens, mais d’un autre cadre de lecture, rigoureux, structuré et fertile.

📌 Vous vous reconnaissez dans ce que vous venez de lire ?

Si ce flou persiste malgré vos efforts, si vous sentez qu’il manque une stratégie claire pour avancer dans votre projet bébé, alors vous pouvez déposer votre candidature pour un accompagnement individuel.

Chaque parcours commence par une lecture précise de votre situation pour poser un vrai diagnostic de terrain, clarifier les priorités et construire un cadre tenable.

Sophie Rodriguez, naturopathe spécialisée en fertilité hormonale à Lyon & en Visio.
Plus de 600 femmes accompagnées dans un cadre structuré, exigeant et humain.
Je travaille sur la durée, en lecture croisée, avec une méthode fondée sur les données biologiques et les signaux faibles.


Ce que disent les études sur l’infertilité inexpliquée

Pal L. (2018). Unexplained infertility: a review of etiology, diagnosis, and management. Current Opinion in Obstetrics and Gynecology, 30(3), 209–216.

Potiris A. et al. (2024). Thyroid disorders; an insidious cause leading to female infertility (texte complet PDF). Hellenic Journal of Obstetrics and Gynecology, 23(1), 24–31.

Ruder EM et al. (2012). The effects of oxidative stress on female reproduction: a review. Reproductive Biology and Endocrinology, 10:49.