Syndrome Prémenstruel: Traitement Naturel

29 Déc 2024 | Cycle ovarien

Sommaire
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Sophie Rodriguez, Naturopathe spécialisée en santé Féminine

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SPM: Traitement Naturel

Le syndrome prémenstruel : traitement naturel est une réalité que traversent de nombreuses femmes à chaque cycle menstruel. Ce phénomène, lié à un déséquilibre hormonal en fin de cycle, provoque une série de symptômes qui peuvent varier en intensité : douleurs abdominales, ballonnements, seins sensibles, irritabilité ou encore fatigue persistante. Chaque femme vit cette période différemment, mais pour beaucoup, ces jours sont marqués par un véritable impact sur leur quotidien.

Le syndrome prémenstruel n’est pas une fatalité. Comprendre ses causes, identifier les troubles associés et adopter un traitement naturel adapté peuvent véritablement changer la donne. À travers cet article, nous allons explorer des solutions basées sur une approche globale et naturelle, pour soulager ces désagréments et redonner à votre cycle menstruel une place plus apaisée dans votre vie. Parce que oui, il existe des moyens efficaces et durables pour retrouver un équilibre, et cela commence par une meilleure compréhension de votre corps.

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Les points essentiels:

  • Le syndrome prémenstruel (SPM) est souvent le reflet de dysfonctions hormonales, comme une dysovulation, un excès d’androgènes ou un déséquilibre œstro-progestéronique, amplifié par des facteurs comme le stress ou l’inflammation.
  • Les symptômes – fatigue, irritabilité, ballonnements ou douleurs mammaires – sont les manifestations visibles de ces déséquilibres, mais ils varient selon la qualité de votre cycle ovulatoire.
  • Les solutions naturelles passent par l’identification et la prise en charge des dysfonctions sous-jacentes (thyroïde, excès d’œstrogènes, prolactine élevée, etc.), combinées à des ajustements ciblés pour améliorer la qualité ovulatoire et réduire les impacts émotionnels et physiques.

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel et comment le comprendre ?

Le syndrome prémenstruel (SPM) désigne un ensemble de symptômes physiques et émotionnels. Ils apparaissent souvent entre 2 et 7 jours avant les règles. Cependant, chez certaines femmes, ces troubles peuvent survenir immédiatement après l’ovulation, dès le début de la phase post-ovulatoire. Dans certains cas, ils peuvent durer jusqu’à 14 jours. Une fois que les règles commencent, ces signes disparaissent généralement rapidement.

Selon l’INSERM, ce syndrome concerne entre 20 et 40 % des femmes en âge de procréer. Les manifestations varient en intensité, allant de légères gênes à des troubles plus marqués, voire handicapants.

Les symptômes du SPM sont souvent liés à des déséquilibres hormonaux, comme une baisse marquée de la progestérone en phase lutéale ou une dominance œstrogénique. D’autres facteurs, comme le stress, l’inflammation ou des carences nutritionnelles, peuvent aggraver les manifestations, nécessitant une prise en charge ciblée et adaptée.

Et si ce n’était pas le SPM, mais le SPO ?

Certaines femmes remarquent des symptômes similaires au SPM, mais en milieu de cycle, autour de l’ovulation. Ce phénomène, appelé syndrome péri-ovulatoire (SPO), est causé par une élévation des œstrogènes et une libération excessive d’histamine, provoquant des tensions mammaires, des douleurs utérines ou une irritabilité.

Ces symptômes disparaissent généralement en quelques heures après l’ovulation et nécessitent une prise en charge différente, centrée sur la gestion de l’inflammation et des déséquilibres hormonaux transitoires.

les causes du spm

Quelles sont les causes du syndrome prémenstruel : traitement naturel ?

Le syndrome prémenstruel : traitement naturel trouve ses origines dans plusieurs déséquilibres, principalement hormonaux. La baisse de la progestérone, observée en phase lutéale, est l’un des facteurs majeurs. Elle perturbe l’équilibre naturel entre les œstrogènes et la progestérone, rendant cette période du cycle menstruel difficile pour de nombreuses femmes.

Cependant, les hormones ne sont pas seules responsables. Les émotions, l’humeur, et le stress chronique jouent également un rôle clé. Une circulation sanguine efficace et un intestin fonctionnel sont des alliés indispensables pour mieux vivre cette phase sensible. Lorsque ces systèmes sont perturbés, les symptômes du syndrome prémenstruel : traitement naturel peuvent être plus marqués.

Il est aussi intéressant de noter deux périodes du cycle menstruel particulièrement propices au déséquilibre : la phase pré-ovulatoire et la phase prémenstruelle. Dans chacune de ces fenêtres, les variations hormonales sont amplifiées, ce qui explique une intensité accrue des symptômes.

Les hormones et le syndrome prémenstruel : traitement naturel

Les variations des taux d’œstrogènes et de progestérone durant le cycle menstruel sont au cœur du syndrome prémenstruel (SPM). En phase lutéale, les hormones chutent progressivement, marquant le début des symptômes. Cette baisse est souvent plus marquée en cas de dominance œstrogénique, qui peut prendre deux formes :

  • Hyperœstrogénie réelle : excès quantitatif d’œstrogènes.
  • Hyperœstrogénie relative : déficit de progestérone, même si les niveaux d’œstrogènes restent dans les normes.

Ce déséquilibre provoque des symptômes comme l’agitation, l’irritabilité et les tensions physiques. Ces signes sont souvent liés à une faible conversion de la progestérone en alloprégnanolone, un métabolite anxiolytique qui agit sur les récepteurs GABA pour favoriser relaxation et sérénité. Chez les femmes atteintes de SPM, des niveaux faibles d’alloprégnanolone sont fréquemment observés.

Par ailleurs, une sécrétion élevée d’androgènes peut intensifier ces symptômes, car la progestérone agit naturellement comme un anti-androgène dans l’organisme. Ce déficit hormonal renforce donc les déséquilibres déjà présents, rendant le syndrome prémenstruel : traitement naturel essentiel pour rétablir un équilibre.

Les dysfonctions ovulatoires : une cause à considérer

Le syndrome prémenstruel peut être influencé par des dysfonctions ovulatoires, rendant une approche de traitement naturel essentielle pour mieux comprendre et gérer les symptômes. Des déséquilibres comme un excès d’androgènes, une hypothyroïdie, ou l’impact des perturbateurs endocriniens affectent souvent la qualité de l’ovulation. Ces causes sous-jacentes amplifient les troubles prémenstruels, nécessitant une prise en charge personnalisée et adaptée.

Comprendre le rôle de l’histamine et des œstrogènes dans le SPM

Le syndrome prémenstruel (SPM) ne se résume pas aux fluctuations hormonales classiques. Parmi les acteurs souvent méconnus, l’histamine, une molécule inflammatoire, joue un rôle clé dans l’intensification des symptômes prémenstruels.

Les œstrogènes, qui augmentent naturellement avant l’ovulation, stimulent la libération d’histamine par les mastocytes (cellules immunitaires), tout en inhibant l’activité de l’enzyme DAO, responsable de sa dégradation. Ce phénomène peut conduire à une accumulation excessive d’histamine dans l’organisme, aggravant des signes tels que :

  • Maux de tête,
  • Ballonnements,
  • Douleurs abdominales,
  • Et même une irritabilité accrue.

Les femmes présentant une intolérance à l’histamine ou une dominance œstrogénique sont particulièrement susceptibles d’en ressentir les effets.

femme souffrant d'un spm ou spo

L’impact sur le cycle menstruel

Lorsque les niveaux d’œstrogènes sont élevés, comme avant l’ovulation ou les menstruations, l’accumulation d’histamine peut exacerber les symptômes du SPM. Cela souligne l’importance d’identifier et de gérer les facteurs déclencheurs pour mieux vivre cette période.

Le rôle du stress dans le syndrome prémenstruel

Le stress chronique est un facteur clé aggravant les symptômes du syndrome prémenstruel. Lorsqu’il mobilise le cortisol, surnommé l’hormone du stress, il détourne la prégnénolone, une molécule essentielle à la synthèse de la progestérone. Ce mécanisme entraîne un déficit hormonal, rendant les troubles prémenstruels plus difficiles à gérer. Dans une approche de traitement naturel, réduire le stress devient une priorité pour rétablir l’équilibre hormonal et limiter les impacts négatifs sur le cycle.

Une carence en sérotonine et le syndrome prémenstruel

Une faible activité de la sérotonine, neurotransmetteur essentiel à la régulation de l’humeur et du sommeil, est souvent observée chez les femmes souffrant de syndrome prémenstruel. Ce déficit peut entraîner irritabilité, dépression et troubles émotionnels. Si certains traitements médicaux, comme les inhibiteurs de recapture de la sérotonine, sont parfois prescrits, une approche de traitement naturel, basée sur une alimentation adaptée ou des plantes spécifiques, peut également offrir des solutions efficaces sans effets secondaires majeurs.

L’inflammation et les troubles prémenstruels

L’inflammation joue un rôle souvent méconnu dans le syndrome prémenstruel, exacerbant les douleurs physiques comme les crampes ou les tensions abdominales. Au niveau cérébral, une « neuro-inflammation » peut perturber les récepteurs hormonaux, accentuant les déséquilibres. Dans une démarche de traitement naturel, des solutions anti-inflammatoires telles que l’alimentation anti-inflammatoire ou certaines plantes, comme la curcumine, peuvent être intégrées pour soulager les symptômes prémenstruels.

Circulation sanguine et congestion abdominale

Les troubles de la circulation sanguine et les congestions abdominales contribuent souvent au ressenti de lourdeur avant les menstruations. Ces désagréments, amplifiés par un transit intestinal lent, peuvent aggraver les symptômes prémenstruels. Dans un cadre de traitement naturel, des solutions comme le Ginkgo biloba pour la circulation et le psyllium pour favoriser un transit fluide sont particulièrement intéressantes. En améliorant ces fonctions clés, les inconforts liés au syndrome prémenstruel peuvent être réduits efficacement.

Conclusion

Le syndrome prémenstruel nécessite une prise en charge globale, tenant compte des déséquilibres hormonaux, du stress, de l’inflammation et des troubles circulatoires. Grâce à des stratégies personnalisées et adaptées à votre cycle menstruel, il est possible de réduire ces symptômes et d’améliorer durablement votre qualité de vie. Si vous cherchez un accompagnement expert et adapté, je suis là pour vous aider à retrouver un équilibre hormonal optimal.

Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques, émotionnels et psychiques qui apparaissent généralement 7 à 10 jours avant les règles et s’atténuent avec leur arrivée. Chaque femme peut en ressentir des manifestations différentes, mais certaines constantes se dégagent.

Les symptômes physiques du SPM

Les fluctuations hormonales influencent le corps pendant cette période. Les signes les plus fréquents incluent :

  • Une fatigue inexpliquée ou persistante.
  • Des ballonnements, une sensation de lourdeur abdominale ou des gonflements aux extrémités.
  • Des tensions dans les seins et des douleurs musculaires, notamment au niveau du dos.
  • Des maux de tête, parfois accompagnés de nausées ou de vertiges.
  • Une prise de poids liée à la rétention d’eau.
  • Une modification de l’appétit, souvent marquée par des fringales pour le sucré.

Femme souffrant de symptomes psychiques du spm

Les symptômes psychiques du SPM

Le syndrome prémenstruel impacte également l’humeur et les émotions. Parmi les troubles psychiques les plus courants, on retrouve :

  • Une irritabilité accrue, des sautes d’humeur ou des crises de larmes.
  • Une hypersensibilité émotionnelle, parfois envahissante.
  • Une difficulté à se concentrer ou des troubles de la mémoire.
  • Un sentiment de tristesse ou une anxiété exacerbée.

Ces symptômes peuvent compliquer la gestion du quotidien, affectant la vie personnelle et professionnelle.

Des symptômes du SPM normaux ou sévères ?

La majorité des femmes en âge de procréer, soit environ 75 %, ressentent ces symptômes prémenstruels. Si ces troubles sont souvent inconfortables, ils restent généralement supportables. Cependant, pour certaines, ils deviennent handicapants.

Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)

Le TDPM est une forme sévère du syndrome prémenstruel, avec des symptômes beaucoup plus marqués. On observe notamment :

  • Une tristesse ou une dépression sévère.
  • Une colère ou une irritabilité extrême.
  • Une augmentation significative de l’anxiété ou de la tension.

Ces troubles psychiques s’accompagnent souvent de symptômes physiques :

  • Modifications du sommeil (insomnie ou hypersomnie).
  • Fringales incontrôlées ou perte d’appétit.
  • Sensation de ballonnement ou prise de poids.
  • Douleurs articulaires et musculaires, notamment au niveau des seins.

Le TDPM perturbe profondément la vie quotidienne, rendant difficile toute activité, qu’il s’agisse du travail, de la vie familiale ou des relations sociales.

Le diagnostic du syndrome prémenstruel

Le syndrome prémenstruel (SPM) reste un trouble du cycle menstruel complexe et parfois mal compris. Ce manque de clarté rend le diagnostic difficile à établir. De plus, il n’existe pas de traitement universel pour le SPM, car les symptômes varient largement d’une femme à l’autre. Malheureusement, certaines perceptions culturelles aggravent ce constat. Certains gynécologues considèrent encore que le SPM fait simplement partie de la condition féminine, renforçant ainsi une certaine errance médicale.

Pour poser un diagnostic, les femmes concernées sont souvent invitées à tenir un journal de bord de leurs symptômes. L’objectif est d’identifier une corrélation avec le cycle menstruel. Si les symptômes apparaissent systématiquement en fin de cycle et disparaissent spontanément au début ou au cours des règles, cela peut orienter vers un syndrome prémenstruel.

En complément, un gynécologue peut demander une prise de sang pour évaluer les niveaux d’œstrogènes et de progestérone. Cette analyse est réalisée environ 7 jours après l’ovulation, moment où la progestérone devrait atteindre son pic maximal.

Le diagnostic du trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)

Le TDPM est une forme plus sévère du syndrome prémenstruel. Selon le DSM-5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), le diagnostic repose sur la présence d’au moins cinq symptômes, dont un doit être émotionnel majeur. Ces symptômes incluent :

  • Des sautes d’humeur, une dépression sévère ou une anxiété marquée.
  • Une irritabilité ou une colère persistante.
  • Une perte d’intérêt pour les activités habituelles.
  • Des troubles du sommeil, de l’appétit ou une fatigue chronique.
  • Des signes physiques comme une sensibilité des seins ou des douleurs musculaires.

Les symptômes doivent être suffisamment graves pour altérer les activités quotidiennes et la qualité de vie. Pour confirmer ce diagnostic, un gynécologue ou un psychiatre peut demander un calendrier détaillé des symptômes. Ce suivi permet de distinguer clairement le TDPM du SPM.

Traitement naturel du syndrome prémenstruel

Quels traitements et solutions naturelles pour le syndrome prémenstruel ?

Une fois le diagnostic du syndrome prémenstruel (SPM) posé, il est possible d’explorer plusieurs approches pour soulager les symptômes. Si les traitements médicaux offrent parfois un soulagement temporaire, les approches naturelles, centrées sur l’amélioration de la qualité ovulatoire, permettent de s’attaquer aux causes profondes et de rétablir durablement l’équilibre hormonal.

Les traitements médicaux pour le SPM et le TDPM

Les gynécologues proposent souvent des traitements symptomatiques pour atténuer les symptômes du SPM, mais ces solutions n’agissent pas toujours sur les causes sous-jacentes.

  • Contraceptifs oraux : Ils interrompent le cycle menstruel, réduisant temporairement les symptômes prémenstruels. Cependant, cette solution masque souvent le problème sans le résoudre. De plus, certaines femmes continuent de ressentir un SPM artificiel lié à la chute hormonale en fin de plaquette.
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Ces médicaments soulagent les douleurs musculaires, les maux de tête et les crampes abdominales.
  • ISRS (Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine) : Utilisés dans les cas de TDPM, ces antidépresseurs ciblent les troubles de l’humeur, l’irritabilité et la dépression. Un suivi psychologique est souvent recommandé.
  • Hormonothérapie : Des traitements à base de progestérone, sous forme de suppositoires, pilules ou injections, permettent de compenser un déficit hormonal en phase lutéale.
  • Solutions chirurgicales : En dernier recours, une ablation des ovaires peut être envisagée, interrompant définitivement le cycle menstruel et induisant une ménopause artificielle.

Ces options peuvent atténuer les symptômes, mais elles n’améliorent pas toujours la qualité ovulatoire, facteur clé du syndrome prémenstruel.

Comment soulager le SPM avec des solutions naturelles ?

Les approches naturelles visent à identifier les déséquilibres hormonaux et à améliorer la qualité ovulatoire, un élément clé pour garantir une production optimale de progestérone. Pour de nombreuses femmes, adopter des stratégies adaptées au syndrome prémenstruel : traitement naturel permet non seulement de soulager les symptômes, mais aussi de traiter leurs causes profondes. Voici les trois outils principaux pour investiguer et corriger ces déséquilibres.

Observation du cycle

L’analyse des cycles permet de repérer les anomalies ovulatoires :

  • Annovulation : Une absence d’ovulation entraîne une absence de progestérone, hormone clé pour apaiser les symptômes prémenstruels. Cette situation peut passer inaperçue, car certaines femmes continuent d’avoir des saignements qu’elles confondent avec des règles.
  • Dysovulation : Les cycles irréguliers ou les ovulations de faible qualité se manifestent souvent par une phase lutéale courte (moins de 11 jours) ou des tentatives d’ovulation échouées.
  • Qualité ovulatoire insuffisante : Même dans des cycles réguliers, les ovulations peuvent être de mauvaise qualité si le corps jaune produit trop peu de progestérone. La phase lutéale devient alors un indicateur clé. Si elle est inférieure à 11 jours, un déficit est confirmé sans nécessiter de dosage biologique.

Investigation biologique

Le dosage de la progestérone est un outil précieux pour évaluer la qualité ovulatoire, mais il doit être réalisé dans les conditions appropriées :

  • Moment précis : Ce test doit être effectué 7 jours après le jour d’ovulation, et non systématiquement à J21, car la phase lutéale peut varier entre 11 et 16 jours selon les femmes.
  • Quantité de progestérone : Un taux élevé reflète une ovulation qualitative. Cependant, en cas de phase lutéale courte, le dosage devient inutile, car le déficit est déjà manifeste.
  • Limites du dosage : Ce test ne reflète qu’un cycle ponctuel et peut être influencé par des facteurs externes, comme la sensibilité des récepteurs ou les transporteurs hormonaux.

Investigation clinique

Les symptômes prémenstruels révèlent souvent un déséquilibre hormonal. Par exemple :

  • Une irritabilité accrue ou des douleurs abdominales indiquent un déséquilibre œstro-progestéronique.
  • En phase ovulatoire, un pic d’œstrogènes peut entraîner un syndrome péri-ovulatoire (SPO), également appelé syndrome post-ovulatoire.

Identifier et corriger les dysfonctions liées à l’ovulation

Les dysfonctions ovulatoires sont souvent à l’origine du syndrome prémenstruel. Parmi les causes fréquentes, on retrouve :

  • Un déficit en œstrogènes ou un excès d’androgènes.
  • Une hypothyroïdie, qui ralentit l’ovulation.
  • Une hyperprolactinémie, inhibant la commande hormonale centrale.
  • Une réserve ovarienne diminuée, réduisant la capacité à produire des ovulations de qualité.
  • Les perturbateurs endocriniens, qui perturbent l’axe hormonal.

Enquête sur les causes profondes : remonter à la racine du problème

Pour traiter le syndrome prémenstruel, il est essentiel de remonter à ses causes profondes. Pourquoi la qualité ovulatoire est-elle insuffisante ? Pourquoi observe-t-on un déséquilibre hormonal ? Une approche fonctionnelle, combinant observation des cycles, analyses biologiques et prise en charge ciblée, permet de corriger ces dysfonctions. Cette méthode améliore non seulement le SPM, mais aussi la santé hormonale globale.

femmes ne souffrant plus de spm

Régulation et équilibre hormonal : votre carte d’identité hormonale

Une approche unique pour chaque femme

D’abord, il est important de comprendre que chaque femme possède une carte d’identité hormonale unique. Elle est influencée par ses cycles menstruels, ses déséquilibres hormonaux et ses facteurs de stress. Ensuite, c’est cette singularité qui rend essentiel un accompagnement adapté pour traiter les causes profondes du syndrome prémenstruel (SPM).

Pourquoi des conseils génériques échouent souvent

Identifier les causes spécifiques

Souvent, des remèdes naturels sont proposés pour soulager les symptômes prémenstruels. Cependant, ces solutions échouent lorsque les causes sous-jacentes ne sont pas identifiées. Par exemple, une prolactine élevée, causée par une hypothyroïdie fonctionnelle ou auto-immune comme Hashimoto, nécessite une approche spécifique. De même, en cas de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’excès d’androgènes perturbe l’ovulation, rendant inefficaces des solutions standard. Enfin, des déséquilibres hormonaux liés à la maladie de Basedow ou à une réserve ovarienne diminuée doivent être pris en charge de façon encore plus pointue.

Ainsi, il ne suffit pas de masquer les symptômes. Au contraire, il est impératif de remonter à la cause profonde de la dysovulation ou de l’annovulation pour rétablir une ovulation de qualité et un équilibre hormonal durable.

Plantes et nutriments : des alliés à manier avec précision

Plantes favorisant l’équilibre hormonal

Certaines plantes sont couramment utilisées pour réguler le cycle menstruel, mais elles doivent être choisies avec précaution:

  • Gattilier (Vitex agnus-castus) : Souvent recommandé pour rétablir le déséquilibre œstro-progestéronique. Cependant, il peut aggraver les symptômes en cas d’excès d’androgènes ou de prolactine élevée. Une évaluation préalable est indispensable.
  • Alchémille : Cette plante douce, traditionnellement utilisée pour soutenir le cycle menstruel, est bien tolérée, bien que son efficacité ne soit pas scientifiquement prouvée.
  • Onagre et Bourrache : Ces huiles riches en acide gamma-linolénique (AGL) apaisent les tensions mammaires et favorisent l’équilibre hormonal.
  • Yam (Dioscorea villosa) : Utilisé pour le confort menstruel, mais son principe actif, la diosgénine, a une assimilation orale limitée, ce qui réduit son efficacité.

Micronutriments essentiels pour soutenir les cycles

Les micronutriments peuvent compléter l’action des plantes pour améliorer la qualité ovulatoire et rétablir l’équilibre hormonal :

  • Vitamine B6 active (P-5-P) : Régule les hormones et favorise la synthèse de neurotransmetteurs comme la sérotonine.
  • Vitamine B5 (acide pantothénique) : Participe à la production de progestérone et soutient le métabolisme du GABA, un neurotransmetteur clé pour la relaxation.
  • Zinc bisglycinate : Stimule le fonctionnement des ovaires et améliore la qualité ovulatoire.

Pourquoi la qualité de l’ovulation est essentielle

Il est souvent oublié que les plantes et micronutriments soutenant la production de progestérone agissent principalement de manière symptomatique. Cependant, ces solutions ne corrigent pas les causes profondes. C’est pourquoi l’optimisation de la maturation folliculaire et de lovulation de qualité est primordiale. En effet, une ovulation bien menée garantit une production naturelle de progestérone, essentielle pour un équilibre hormonal durable et une réduction des symptômes prémenstruels.

Gestion du stress et équilibre émotionnel

L’impact du stress sur le syndrome prémenstruel

Le stress chronique est souvent sous-estimé dans la gestion du syndrome prémenstruel. Pourtant, il détourne les ressources hormonales vers la production de cortisol, ce qui réduit la synthèse de progestérone. En conséquence, les symptômes prémenstruels s’intensifient.

Solutions naturelles pour apaiser le stress

Pour réduire l’impact du stress, des plantes et micronutriments spécifiques peuvent être utilisés. Par exemple, les adaptogènes comme l’ashwagandha et le rhodiola régulent la réponse au stress et soutiennent l’énergie mentale et physique. De plus, le magnésium bisglycinate et la vitamine B6, en duo, apaisent les tensions nerveuses, améliorent la qualité du sommeil et renforcent la résilience face au stress.

Une approche globale pour des résultats durables

Pour chaque femme, une approche adaptée à sa carte d’identité hormonale est indispensable. En identifiant les causes profondes des troubles – qu’il s’agisse d’une hypothyroïdie, d’un SOPK, ou d’autres déséquilibres hormonaux – une stratégie personnalisée peut être construite. Ainsi, cette prise en charge globale cible non seulement les symptômes, mais améliore durablement la santé hormonale.

Faq sur le spm et traitement naturel

FAQ : Les réponses à vos questions sur le syndrome prémenstruel

Qu’est-ce que le syndrome prémenstruel ?

Le syndrome prémenstruel regroupe des symptômes physiques et émotionnels survenant en phase lutéale, entre l’ovulation et les règles. Il est souvent causé par un déséquilibre hormonal, notamment un déficit en progestérone.

Comment savoir si mes symptômes sont liés au SPM ou à autre chose ?

Pour déterminer si vos symptômes (ballonnements, irritabilité, tensions mammaires) sont liés au syndrome prémenstruel, un suivi des cycles menstruels et une évaluation hormonale sont nécessaires.

Le gattilier est-il adapté à tout le monde ?

Non, le gattilier ne convient pas à toutes les femmes. En cas d’excès d’androgènes ou de prolactine élevée, il peut aggraver les symptômes prémenstruels. Une évaluation par un professionnel est indispensable.

Peut-on soigner le SPM uniquement avec des plantes ?

Les plantes peuvent apaiser les symptômes, mais elles n’agissent pas sur les causes profondes. Optimiser la qualité de l’ovulation est essentiel pour produire naturellement de la progestérone.

Pourquoi mes symptômes sont-ils plus intenses en période de stress ?

Le stress chronique réduit la production de progestérone, aggravant les symptômes prémenstruels. Gérer le stress est crucial pour rétablir l’équilibre hormonal.

Quelles analyses sont nécessaires pour comprendre mes déséquilibres hormonaux ?

Un dosage de la progestérone, réalisé 7 jours après l’ovulation, est essentiel pour évaluer la qualité ovulatoire. Des dosages comme les T3/T4 pour la thyroïde ou le taux de prolactine peuvent également être utiles.

Quels sont les premiers pas pour traiter mon SPM ?

Observer vos cycles menstruels, identifier les symptômes récurrents, et consulter un expert pour élaborer une stratégie personnalisée adaptée à votre carte d’identité hormonale.

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