Le SOPK – Syndrome des Ovaires Polykystiques – est un des 1ers motifs de consultation médicale pour les femmes qui ne parviennent pas à tomber enceinte. En effet, SOPK et fertilité ne semblent pas faire bon ménage au premier abord! Cette maladie touche environ1 femme sur 10 en âge d’avoir des enfants. C’est une source d’inquiétude pour les couples désireux de devenir parents. Vous vous demandez certainement si vous pouvez agir et augmenter vos chances de grossesse ? Rassurez-vous, des solutions naturelles existent ! Un accompagnement personnalisé en Naturopathie peut vous aider à améliorer votre fertilité et accompagner durablement les manifestations du syndrome des ovaires polykystiques !

Le syndrome des ovaires polykystiques : cause et conséquences sur les difficultés pour tomber enceinte

Si vous avez été diagnostiquée SOPK et avez le projet de concevoir un bébé, c’est LA question qui vous obsède: « Comment faire pour tomber enceinte quand on a le SOPK ? » 
Il est vrai que le syndrome des ovaires polykystiques est la 1ère cause d’infertilité féminine en France, mais soyez rassurée, car la grande majorité des femmes concernées par le SOPK parviendra à tomber enceintes (naturellement ou grâce aux programmes d’aide médicale à la procréation (AMP ou PMA), de la stimulation ovarienne, à l’insémination en passant par la FIV.).

Le lien entre SOPK et fertilité est maintenant plus évident. La surproduction d’hormones masculines dans l’organisme de la femme – l’hyperandrogénie – dérègle ses cycles menstruels. Ils deviennent longs, irréguliers et/ou anovulatoires. La femme atteinte du SOPK va très souvent être confrontée à des troubles de l’ovulation.
En effet, une femme souffrant du syndrome des ovaires polykystiques peut ovuler moins fréquemment. Dès lors, pour les femmes souhaitant tomber enceintes, le SOPK brouille souvent les pistes. De ce fait, il est plus compliqué de déterminer leur fenêtre de fertilité et de connaître la date de leur ovulation. Il est évident que si l’ovulation ne se produit que deux ou trois fois dans l’année, le délai peut s’allonger et la grossesse se faire attendre pour un couple qui souhaitent concevoir depuis plusieurs mois! En conséquence, pour vivre au mieux les essais bébé, la meilleure solution est d’anticiper votre projet de grossesse. Ceci dans le but d’apprendre à observer votre cycle, et implémenter sereinement les actions correctrice pour optimiser les essais le moment opportun et repérer sa fenêtre de fertilité.

L’hyperinsulinisme, est un autre symptôme souvent associé (mais pas toujours) au syndrome des ovaires polykystiques, qui affecte également les possibilités de tomber enceinte.

Tomber enceinte naturellement quand on a le SOPK: L’approche fonctionnelle de Naturopathie pour favoriser une grossesse

Je suis naturopathe et nutrithérapeute. Je me sers d’une approche fonctionnelle pour déterminer les causes réelles de la problématique afin de pouvoir agir à ce niveau et ne pas faire que gommer les manifestions du syndrome des ovaires polykystiques. Cela permet de gagner un temps considérable et éviter de tâtonner avec ce que vous pouvez lire sur les réseaux sociaux ou sur internet. En effet, chaque SOPK est bien particulier, ma formation me permet de décoder votre problématique spécifique. Mon rôle en tant que naturopathe spécialisée en SOPK et en fertilité est d’interpréter de manière pragmatique ce qui fera la différence spécifiquement sur votre SOPK.
Je fais parfois appel à des tests fonctionnels pour connaître plus en profondeur les déséquilibres liés à votre problématique.
En effet, ces tests mettent en lumière des déficits, carences, de l’inflammation, des déséquilibres du microbiote, des déséquilibres hormonaux, etc..

Voici l’exemple d’une stratégie que je peux proposer :

D’abord, impérativement, voir si un syndrome métabolique est présent et agir dessus, c’est la base de la prise en charge. Ensuite, plusieurs points:
– Travailler sur l’hyperandrogénie,
– Sur une hyperprolactinémie éventuelle,
– Une inflammation de bas grade,
– Sur le rétablissement d’un cycle et d’une ovulation,
– Rééquilibrer progestérone sur estrogènes,
– Détox et élimination,
– Décongestion pelvienne.

Et spécifiquement sur le syndrome métabolique, une sous-stratégie à la stratégie principale est importante:
– Adopter une alimentation à faible charge glycémique,
– Activité physique, à la fois cardio et résistance,
– Nuits réparatrices,
– Gestion du stress.

Ces deux derniers points sont fortement liés à la perturbation des paramètres métaboliques.

Spécialisée en gestion naturelle de la fertilité, je prends en charge les femmes, les couples, de manière globale. Mon objectif est de fortifier le terrain de chaque couple venant me consulter afin de l’aider à retrouver un équilibre, une santé optimum dans le but de favoriser une grossesse.

Régulariser le cycle: l’étape préalable qui vise à augmenter vos chances de tomber enceinte 

Vous l’aurez compris, tout l’enjeu pour optimiser ses chances de concevoir plus rapidement, c’est bien sûr d’avoir un cycle menstruel régulier avec des ovulations de qualité.
Selon l’âge, chaque cycle permettrait 20-25% de chances de grossesse. En conséquence, si chaque cycle dure en moyenne 30 jours, le potentiel est bien plus intéressant que 3 ou 4 ovulations dans l’année.

Améliorer la qualité ovocytaire

Dans le cadre du SOPK et des troubles hormonaux qui en découle, la qualité des ovocytes peut être impactés notamment par le fait que le processus de maturité des follicules n’est pas optimum! En outre, l’inflammation de bas grade et la résistance à l’insuline sont également des facteurs délétèrent pour la qualité des gamètes.
Sur ce point et sans surprise, l’hygiène de vie a le rôle principal. Ainsi une alimentation variée, un sommeil réparateur, un rythme de vie adapté et un environnement sain seront garants d’une qualité ovocytaire bien meilleure.
Les rôles secondaires sont attribués aux compléments alimentaires en accompagnement comme la N-acetyl-cysteine (NAC), Coenzyme Q10, le zinc, sélénium (2 antioxydants qui permettent un bon développement des ovocytes), les vitamine C, D3 et E.
Les oméga 3 qui doivent être apportés de manière assez importante via l’alimentation en premier lieu, voir en complémentation si les apports sont insuffisants.

Syndrome des ovaires polykystiques et désir de grossesse : méthodes naturelles à appliquer pour maximiser ses chances de concevoir

Avoir une alimentation saine et équilibrée au quotidien : les bienfaits sur la fertilité

Manger sainement, de manière équilibrée et spécifique améliore nettement le métabolisme glucidique et la résistance à l’insuline qui en découle. Il est donc conseillé de mettre en place un plan alimentaire anti-inflammatoire et anti-oxydant, de préférence à index glycémique modéré sur une durée de 3 à 6 mois qui précède la conception. Consommer des aliments à base d’oméga-3, comme les petits poissons gras, favorise la régularité des cycles et la qualité de l’ovulation de manière naturelle. De nombreux autres axes sont à travailler via l’alimentation afin de réguler le SOPK, mais pour cela il faut être accompagner de manière spécifique.

Micronutrition pour favoriser une ovulation de qualité

Il est très important d’avoir une nutrition adaptée pour augmenter ses chances de tomber enceinte. Voici quelques nutriments à privilégier.
Une supplémentation en vitamine D fait baisser le taux de testostérone dans le sang et favorise la régularité du cycle menstruel.
La vitamine E et le co10 – un antioxydant naturel – améliorent le bilan sanguin lipidique et glycémique chez les femmes atteintes de SOPK.
L’ inositol – présent dans la plupart des aliments – est une molécule recommandée pour améliorer la sensibilité à l’insuline. Il améliore le fonctionnement de l’ovaire, et donc les chances de grossesse.

Bien dormir pour réduire le stress pour booster la fertilité féminine

L’excès de stress, nous le verrons un peu plus bas, est un facteur qui déséquilibre, par les sécrétions chroniques qu’il induit et aggrave le dérèglement hormonal. Il provoque des troubles du sommeil, ce qui accentue les symptômes du SOPK. Avoir des nuits réparatrices est primordial pour réduire durablement l’anxiété. Cela passe par la mise en place de routines quotidiennes : éviter les excitants comme la nicotine et la caféine, qui ont des effets néfastes sur la santé, pratiquer une activité physique et sportive régulière. Bien dormir permet de lutter contre la fatigue chronique et réduit l’apnée du sommeil. Cela contribue à l’amélioration naturelle de la fertilité.

Comment le stress joue un rôle prépondérant et impacte la fertilité dans le cadre du SOPK

Face au stress, l’hypophyse, a pour rôle de sécréter une hormone (ACTH), dont le rôle est de stimuler les glandes surrénales pour qu’elles sécrètent, entre autres, du cortisol. Il y a aussi d’autres paramètres impliqués dans une réponse à un agent stresseur comme par exemple une baisse de la production des hormones thyroïdiennes, une augmentation de la glycémie, des androgènes, de la prolactine, une carence en progestérone, une altération de communication hypothalamo-hypophysaire, etc.
Tous ces processus vont affecter, inhiber ou bloquer l’ovulation. La pratique de la méditation peut vous aider durablement à gérer votre stress et mieux vivre avec vos émotions.
Associée à la relaxation, cette technique contribue sensiblement à réduire les symptômes du SOPK.

Abaisser le stress qui joue un rôle prépondérant dans le développement du SOPK

Limiter l’anxiété n’est pas toujours facile au quotidien. Les exigences de la vie sociale et professionnelle règlent souvent notre emploi du temps. Les symptômes du SOPK et la grossesse qui se fait attendre peuvent accentuer le sentiment d’être envahi par des émotions négatives. Pourtant, des solutions naturelles existent, telles que le yoga, la pratique de la relaxation, la cohérence cardiaque. Ces techniques apprennent à accueillir les émotions avec bienveillance. Elles améliorent la fertilité, mais sont bénéfiques à toutes les étapes du projet d’enfant : du 1er trimestre de grossesse à la naissance du bébé. Soutenir les glandes surrénales est indispensable pour réguler le SOPK en naturopathie.

Les bienfaits des plantes qui favorisent la fertilité en cas de SOPK

Certaines plantes ont des vertus qui peuvent considérablement améliorer la fertilité. Pour autant, cette thérapie naturelle doit impérativement être adaptée à chacune et intervenir au préalable d’un projet de grossesse. Il est important de rappeler que les principes actifs ont des effets différents selon les personnes. Ainsi, un accompagnement sur mesure est bien sûr préconisé. Il est difficile de donner des indications globales pour toutes, mais voici tout de même quelques conseils:
– Le magnésium à tolérance digestive,
– Du chrome pour aider les cellules à exprimer de nouveau les récepteurs insulinémiques,
– Des plantes pour aider la personne à mieux gérer sa glycémie comme la cannelle de Ceylan par exemple,
– Après le repas, une infusion feuilles de basilic et feuilles de myrtille, deux plantes réputées pour cette situation de résistance à l’insuline.

Les extraits de gattilier (pas chez tous les SOPK), d’alchémille, de shatavari, de palmier nain ou d’ortie racine peuvent agir favorablement sur l’équilibre hormonal.

Pour soutenir les surrénales, je vous conseille les plantes adaptogènes, qui peuvent être d’une grande aide!
Pour se faire, le ginseng asiatique est probablement l’une des plantes qui a été la plus étudiée pour le syndrome métabolique, elle apporte une aide significative dans la gestion de la situation, si elle ne crée pas trop d’hypervigilance.

J’espère à présent que ces explications vous ont rassurer sur votre capacité à concevoir un enfant malgré votre SOPK, et auront mises en lumières des pistes, des clés de compréhension pour optimiser vos chances de grossesse.

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