Il est parfois difficile de savoir dire “non” pour rester conforme à ses valeurs et être en accord avec ses choix. Souvent, on dit “oui” parce qu’on a peur d’être jugé, et surtout on ne veut pas déplaire. On se conforme au poids de la société, à la communauté, à notre éducation et il arrive qu’on cède malgré nous à de nombreuses sollicitations. Alors dire “non” peut faire surgir des états émotionnels douloureux et générer des peurs. On se retrouve soudain face à la peur du jugement et cela a des répercussions néfastes sur nos pensées et sur notre estime de soi.
Mais oser dire “non”, c’est être à l’écoute de nos besoins et de nos souhaits. On doit également savoir gérer son temps et son énergie disponible, et voir s’il en reste pour les autres. Revendiquer ses choix, c’est avant tout rester libre et se respecter.
Pourquoi c’est si difficile de savoir dire “non” ?
Les raisons sont diverses et dépendent de nombreux critères. L’éducation, le vécu, la place dans la société, la personnalité, la confiance en soi, l’environnement, etc. Nos valeurs nous ont appris à ne pas décevoir les autres. Aussi, la peur d’entrer en conflit et de devoir se justifier nous pousse à dire “oui” sans aucune conviction.
Il y a un besoin archaïque d’appartenance au groupe et à la société. Ce qui nous pousse à dire “oui” est la peur d’être exclu de la communauté. L’humain recherche avant tout l’intégration sociale pour être accepté. Avoir l’approbation du regard de l’autre, c’est être en union avec les autres et ne pas se sentir isolé. Oser dire “non” peut être interprété comme une envie de nous exclure du groupe. C’est ainsi que l’on fait passer les besoins des autres avant les nôtres pour s’intégrer dans la société.
Même s’il est plus aisé de dire “non” en famille ou entre amis, entre collègues de bureau c’est déjà un peu plus difficile. Et oser “non” à son supérieur hiérarchique peut nous promettre des débats animés voire des projets de carrière compromis.
Si je dis “oui” à quelqu’un, est-ce que je ne dis pas “non” à une partie de moi ?
On veut rester fidèle à son éducation
Depuis que l’on est enfant, on nous éduque à être poli. Notre capacité à dire “non” est conditionnée par notre environnement familial dès notre plus jeune âge.
On nous apprend qu’il est impoli de refuser et de dire “non” au risque d’offusquer et d’offenser, car il est plus socialement correct de faire plaisir aux autres. On grandit alors en étant obéissant pour ne pas déplaire, et aussi pour être fidèle à l’éducation que l’on a reçue. En agissant ainsi on se renie et on entre alors en conflit avec soi-même, pour éviter de rentrer en conflit avec les autres. On reste fidèle aux injonctions parentales et sociétales de peur d’être rejeté et ignoré.
On a peur de déplaire
Cela s’appelle “le manque d’estime de soi”. On veut plaire à tout prix aux autres et répondre favorablement à toutes leurs demandes sans tenir compte de nos choix et de nos besoins pour ne pas passer pour une personne égoïste. On ne veut surtout pas être jugé et critiqué, on veut se plier aux souhaits et aux désirs d’autrui. Cela a des répercussions néfastes sur nos pensées. On fait face à des ruminations et on a du mal à gérer son stress.
Pour ne pas déplaire au travail, on préfère quelquefois endosser l’étiquette du “béni-oui-oui”. On est alors en première ligne pour toujours approuver et acquiescer à toutes les décisions de l’autorité hiérarchique. On est même prêt à apporter le café à tout le personnel de l’entreprise en passant devant la photocopieuse. Cela vous parle ? Que sommes-nous prêts à faire pour ne pas déplaire ?
Il arrive que l’on accompagne son refus d’un petit présent. Savoir dire “non” avec des fleurs par exemple ou avec un petit cadeau qui va faire avaler la pilule. “Je te dis non, mais en contrepartie et pour soulager ta peine, je te fais une offrande”. Nous offrons une sorte de dédommagement pour soulager notre conscience aussi. C’est comme si on voulait se faire pardonner d’avoir répondu “non”. Je te dis “non”, mais je ne peux pas être déplaisant car je te fais un cadeau. Ne suis-je pas aimable ?
On a peur de blesser
Refuser, oser dire “non” c’est aussi prendre le risque de blesser notre interlocuteur. On a peur de lui faire du mal et de le heurter lorsque l’on décide de ne pas lui octroyer du temps. On a le sentiment de le mettre de côté si l’on ne répond pas favorablement à sa demande, ou si on ne l’aide pas. L’image de la déception et de la tristesse que l’on peut nous renvoyer est insupportable. Est-ce moi qui fait de toi une personne si affectée ? Lire sur le visage de la personne déçue la surprise et l’amertume nous rend responsable de leur état émotionnel.
On ressent des regrets et des remords à l’idée d’avoir déçu quelqu’un et on a des fois tendance à revenir sur notre décision. C’est ainsi que l’on cède et que l’on s’oublie.
Il est déterminant de faire comprendre à la personne qui nous sollicite que ce “non” n’est pas une opposition et un rejet contre elle. Il faut être authentique et diplomate et aussi argumenter tout en restant honnête pour éviter toute confusion. Dire “non” à une personne ne doit pas mettre en péril la relation que vous avec elle.
On doit affronter le regard de l’autre
Que vont penser les autres de moi si je dis “non” ? Comment vont-ils me regarder ? Vais-je descendre dans leur estime ? M’aimeront-ils toujours ? Ce sont toutes ces questions qui viennent à nous lorsque l’on affronte le regard des autres à qui on vient de dire “non”. On a peur de lire dans leurs yeux la déception, et on a peur de ressentir de la culpabilité. Le regard des autres peut être intimidant, nous impressionner et on peut aussi se sentir jugé.
Mais comme on le sait, les émotions, les pensées et les sentiments des autres ne nous appartiennent pas. Chacun a le droit de se faire une opinion, même s’il se trompe. Il faut accepter la possibilité de décevoir notre interlocuteur lorsque l’on refuse de satisfaire sa demande.
On peut aussi s’interroger pour savoir quelle importance je donne au regard de l’autre. Quel pouvoir je lui accorde si j’ai peur de sa réaction ?
On ne veut pas entrer en conflit
Savoir dire “non” c’est craindre de devoir entrer dans des justifications. Il faut expliquer pourquoi l’on refuse d’accéder à une demande. On s’engage alors dans des discussions et dans des explications en évoquant toutes les raisons qui nous passent par la tête, en tentant d’éviter le conflit. Le conflit a une connotation négative, alors qu’il peut être constructif.
On se trouve aussi bien confronté à la personne à qui on vient de dire “non”, qu’à nos émotions et nos pensées, voire à notre culpabilité. Entrer en conflit avec quelqu’un peut aussi nous apporter des désagréments et c’est alors un conflit intérieur qui s’installe.
Être face à ses émotions
De nombreuses émotions nous traversent lorsque l’on refuse d’accéder à une demande. Avant de donner une réponse, on peut douter, se juger, se dévaloriser, se sentir coupable de vouloir refuser et avoir du mal à gérer cette agitation de tout notre être.
Au lieu d’entrer dans un conflit psycho-émotionnel, prenez le temps de vous détendre et de réfléchir si vous n’êtes pas obligé de rendre votre réponse rapidement.
La relaxation, la méditation ou tout autre méthode qui permet la détente du corps et de l’esprit peuvent vous apporter le plus grand bien. Pour faire face à vos émotions, certaines méthodes comme la phytothérapie ou la naturopathie peuvent vous accompagner à chaque prise de décision importante.
Des élixirs floraux comme les Fleurs de Bach peuvent agir de façon très positive sur vos émotions, elles seront d’un grand soutien.
N’hésitez pas à consulter si vous vous sentez dominé par vos émotions. Il existe des solutions naturelles pour vous sentir mieux.
Ne pas savoir dire “non” peut nous porter préjudice
Dire “oui” pour plaire à tout le monde, être aimé de tous et être conforme à notre éducation entraînent des frustrations. Nous devons alors faire face à de l’anxiété, des conflits psycho-émotionnels et aussi des ruminations incessantes. Ainsi, devant nos contradictions intérieures il est difficile de gérer son stress. Nous sommes souvent dépassés par de nombreuses émotions qui nous envahissent. Certains conflits internes peuvent même nous entraîner vers le burn-out. D’autres souffrances ou pathologies peuvent survenir comme la somatisation. Il faut réagir rapidement afin de ne pas souffrir de désordres psychiques.
Que se passe-t-il lorsqu’on ose enfin dire “non” ?
On se sent libre d’exprimer ses choix et sa volonté dans toutes les situations. C’est agréable d’être honnête et en accord envers soi et aussi envers les autres. Notre intégrité est respectée car on sait poser nos limites. Et surtout on comprend qu’il est tout à fait légitime de prendre sa place et que cela ne peut nous apporter bien des avantages.
Il n’y a plus de place pour la culpabilité et le jugement des autres ne nous importe pas ou peu. On en a terminé avec les ruminations, on a fini de se demander ce que les autres vont penser. On se sent maître de son temps, de son organisation, de sa disponibilité et de son énergie. Et ça fait du bien !
Pourquoi ne pas s’autoriser à penser que l’on est aimé parce que l’on sait être autonome, décisionnaire de sa vie tout en étant à l’écoute des autres. Oui, il y en a même qui nous admire pour ça !
Gérer ses émotions et faire face à ses peurs
Il faut apprendre à bien se connaître et surtout à connaître nos priorités et nos limites. Prendre le temps de la réflexion avant de prendre une décision et répondre favorablement ou défavorablement à une requête. Les peurs n’ont aucune raison de nous envahir, on sait les évincer ou les gérer si on est en accord avec nos valeurs. Si on se sent honnête et cohérent avec nos actes, on peut pleinement assumer nos réponses sans aucune peur.
Se poser les bonnes questions
- Qu’est-ce que l’on attend de moi ?
- Quelles sont mes limites ?
- Ai-je la disponibilité pour donner de mon temps et de mon énergie ?
- Puis-je trouver une contrepartie ?
- Y a-t-il des alternatives ?
- Dois-je me faire aider ?
Il y a l’art et la manière de savoir dire “non”
Attention à ne pas être maladroit dans sa façon de communiquer un refus. Il faut savoir être suffisamment diplomate et à l’écoute. Faire preuve de bienveillance et d’empathie et surtout garder le sourire. “Non”, ce petit mot composé de trois lettres peut être effrayant comme il peut être doux s’il est amené délicatement dans la conversation. Ne lâchez pas ce mot de façon abrupte, mais prenez les formes afin de placer cet adverbe dans votre réponse en le justifiant d’un petit commentaire.
Trouver un compromis, des alternatives avant de refuser
Il arrive parfois que l’on ne puisse pas accepter totalement une demande, mais l’on peut y répondre partiellement. Dans ces cas-là, entrer dans la négociation est une alternative. L’interlocuteur se sent entendu dans sa demande, et on lui montre notre intérêt à répondre en partie à sa sollicitation. On offre un peu de son temps et de son énergie en ayant pris soin de voir si cela n’était pas au détriment de toute notre organisation. On exprime ses sentiments et ses souhaits afin de trouver le bon compromis.
Une proposition de ce que l’on peut mettre à disposition des autres est toujours la bienvenue Il faut avant tout être capable de déterminer ce que l’on est prêt à offrir en fonction de soi, de ses priorités, et prendre le temps de la réflexion. Ainsi, vous répondez favorablement à une demande, en fonction de vos disponibilités. Chacun se sent gagnant.
Savoir dire “non”, ce qu’il faut retenir
- Apprendre à bien se connaître et à accepter le regard des autres ;
- Ne pas culpabiliser et être pleinement en accord avec ses choix ;
- La déception de la personne à qui je dis “non” ne m’appartient pas ;
- Être dans l’ouverture et dans l’écoute ;
- Proposer un compromis ;
- Être diplomate et bienveillant.
Savoir dire “non” et rester zen
Prenez le temps de faire une pause pour réfléchir. Offrez-vous une séance de coaching de méditation ou de relaxation. La détente sera au rendez-vous et vos ruminations douloureuses ainsi que vos croyances limitantes laisseront place à un mieux-être.
Au bord du burn-out au travail ? Discutons de la crise qui se profile. Vous ressentez le besoin d’être accompagné ? Contactez-moi et je serai ravie de vous aider. Je peux me déplacer en entreprise et mettre en place un atelier qui vous aidera à rester zen en toutes circonstances. Je donne également mes consultations par téléphone ou en visioconférence si vous ne pouvez pas vous déplacer.
Venez participer à mes ateliers ; je vous apprendrai à être à l’écoute de vos émotions et aussi de vos besoins et de vos choix. Je vous présenterai les Fleurs de Bach et les huiles essentielles que vous pourrez utiliser dans votre quotidien en cas de stress. La naturopathie et la phytothérapie pourraient être vos meilleures alliés.
N’hésitez pas à vous faire accompagner si vous devez prendre des décisions importantes dans votre vie ! Prenez un rendez-vous et je pourrai vous accompagner.
Mon cabinet de naturopathie se situe dans le 6e arrondissement de Lyon, tout proche de Villeurbanne au 37, rue Jean Broquin.
Si vous souhaitez profitez de mes recettes et de mes conseils en santé naturelle chaque mois, inscrivez-vous à ma newsletter.